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Les petits trésors du mois #17

J’adore ce rendez-vous des favoris green. Il me permet à chaque fois de vous partager mes dernières découvertes et coups de cœur bio, zéro-déchet, éthiques et tout le tintouin…

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Articles mentionnés dans la vidéo :

→ Article sur mes péripéties à NEONYT Berlin : https://bit.ly/2D1yony

→ Le challenge lecture IZNOWBOOK : https://bit.ly/2S94pV8

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Produits mentionnés :

→ Holi Chaï : https://bit.ly/2HMG0A4

→ Cotons lavables Les Tendances d’Emma en Tencel : https://bit.ly/2Gk4QVD

→ Crème nourrissante Cozie : https://bit.ly/2S7bk1o

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→ Fréhel, Johann G. Louis : https://amzn.to/2SmX9V7

Et vous, quelles ont été vos dernières découvertes green ?

*** Céline ***

Mes aventures à NEONYT 2019

neonyt
Crédit photo Messe Frankfurt GmbH

J’ai eu la chance d’être invitée par VEPSI et NEONYT à l’un des plus grands salons de mode éthique du monde. Vous m’avez demandé des retours sur cette fabuleuse aventure, c’est partiii ! 

JOUR 1

07h35 – David vient de m’amener à la gare pour Paris, on est en avance. Je farfouille distraitement dans mon sac à main pour trouver mon portable, le regard levé vers les panneaux d’affichage. Soudain, je me fige. Merde, mon téléphone. Je me mets à farfouiller frénétiquement cette fois, en vain. Je vais faire comment pour prendre mon train sans e-billet, pour avoir l’heure, pour retrouver les filles à Berlin, pour réussir à aller à Berlin tout court d’ailleurs… Et Instagram ? Comment vais-je faire sans Instagram ?

07h50 – Je monte dans le train avec le téléphone de David. Il a 20% de batterie et son forfait ne me permet pas d’avoir de données à l’étranger, mais c’est toujours ça. Je laisse David rentrer à la maison sans GPS et payer le parking minute sans portefeuille.

07h55 – J’ai un flash : je me rends compte que je n’ai même pas de câble avec moi pour charger ce téléphone qui a un embout USB C (on est d’accord que personne n’a ça ?). Je regarde et mémorise toutes les données dont j’ai besoin (parcours de bus jusqu’à l’aéroport, lieu de rendez-vous à Berlin, moyen de s’y acheminer…) et préviens Eilean de VEPSI de ne pas s’inquiéter si je ne donne aucun signe de vie.

10h – J’arrive en gare de Marne-La-Vallée. Je croise des foules entières chantantes et guillerettes, oreilles de Mickey clipsées aux cheveux. D’une humeur maussade, je m’achemine, valise roulante et trébuchante, vers le Magical Shuttle censé m’amener à l’aéroport. Je suis seule, je n’ai pas pensé à regarder l’heure avant que le téléphone ne s’éteigne, je ne sais pas si j’ai loupé le bus ou pas. En l’attendant, je farfouille à nouveau distraitement dans mon sac-à-main pour trouver mon bonnet. Merde, mon bonnet. Je l’ai probablement fait tomber dans le train.

11h30 – J’arrive à l’aéroport. Ils ne vendent pas de câble USB C.

15h45 – Je retrouve, triomphante, Eilean et les deux premières arrivées : la pétillante Noa venue d’Israël et la créative Francesca des Cornouailles. Arrivent ensuite la douce Gabrielle d’Amsterdam, Chloé et sa bonne humeur de Belgique, l’énergique Nina de sa Suisse allemande et la très inspirante Holly, une canadienne installée à Paris. Le groupe est au complet ! Ça piaille, ça rigole, l’enthousiasme est palpable. L’aventure peut commencer…

19h – On retrouve Leslie de VEPSI à l’Appartement (avec un grand A). Dîner, blabla, vin rouge et re-blabla. Distribution des chambres et de l’ordre de passage dans l’unique salle de bain pour 7, et zou ! dodo.

 JOUR 2

8h30 – Nous voilà parties, bravant les bourrasques glacées des ruelles berlinoises, vers un petit déjeuner vegan des plus appétissants : Geh Veg ! Une excellente adresse pour des petits déjeuners aussi bien salés que sucrés, un accueil et une présentation adorable, au top ! 

10h30 – Nous y voilà. Nous rentrons dans le temple de la mode éthique où sont déjà installées des centaines de stands de marques responsables et engagées, innovantes et créatives, et avec la ferme volonté de faire changer les lignes de la mode : « The change of fashion is now » ! Je me délecte d’avance de toute cette passion et de toute cette énergie rassemblées dans ce même lieu, un immense hangar réhabilité de 3 étages.

Crédit photo Messe Frankfurt GmbH

11h – Je rencontre tour à tour quelques jolies marques de maroquinerie vegan utilisant des matériaux innovants comme alternative au fameux polyuréthane souvent pointé du doigt. TearOJoy et ses sacs à main en papier hyper légers, Nuuwaï et ses sacs hyper élégants en cuir de pomme (avec toutefois une partie de polyuréthane dans la composition), Artelusa et ses sacs en liège (mais le plus impressionnant reste quand même leur parapluie 100% liège) et les sacs de luxe d’Humour Noir en liège et or équitablement sourcé. Que de marques à rajouter dans le Générateur de Marqu’IZ !

13h – Je retrouve avec grand plaisir deux marques françaises que je connais bien : Aatise et Olly Lingerie (qui, soit dit en passant, fait une offre très sympa à l’occasion de la Saint-Valentin).

15h – J’erre dans le salon avec Chloé dans l’espoir de faire une photo à peu près convenable pour Instagram. Je me rappelle que jouer les mannequins n’a jamais été mon fort.

16h30 – Nous sommes rassemblées en arc de cercle pour une conférence passionnante autour des problématiques liées à la communication des blogueurs green. On y aborde notamment l’évident paradoxe auquel nous sommes toutes confrontées, prônant le « consommer moins » tout en mettant en lumière de nouveaux produits responsables. La conversation développe également le sujet épineux de la rémunération des blogueurs éthiques, toujours pris en étau entre les marques responsables qui n’ont pas de budget et leur travail qui devrait être autant rémunéré que celui de leurs pairs non-éthiques. Des sujets que je pourrais volontiers aborder ici plus en détails si vous êtes intéressés (dites-moi ça en commentaire !).

21h – Nous dénichons un fabuleux restaurant de burgers vegans géants à 20 minutes de marche du salon. Nous nous laissons ensuite rouler jusqu’à l’Appartement (en nous perdant 2-3 fois en chemin), attendons nos tours de salle de bain avec philosophie, et tombons raides endormies.

JOUR 3

Geh Veg

10h30 – Je découvre avec stupéfaction la marque de chaussures vegan Nat-2 qui a l’air de dominer le sujet des matériaux innovants : cuir à base de champignons sauvages, d’herbe coupée, de résidus de café récupérés dans les coffee shops, de verre, de bois… Épatant !

11h – Je continue mes découvertes et m’imprègne de toute cette effervescence. Je découvre notamment les superbes lunettes en bois de Zylo Eyewear, les chaussettes hyper colorées de Organic Socks of Sweden aux teintures végétales et issues du commerce équitable, ou la marque française Dressarte Paris qui conçoit des vêtements sur-mesure pour toutes les femmes.

13h – Je me prête de nouveau à l’exercice de poser pour la photo Instagram avec Gabrielle. Je me rappelle une fois de plus qu’il y a eu des moments plus à l’aise.

14h30 – Nous sommes à nouveau rassemblées dans la salle de conférences pour un talk en collaboration avec les Nations Unies au sujet de leurs 17 objectifs de développement durable. Avec la participation de Karry Banningan, nous abordons le délicat sujet du rôle des influenceurs dans la prise de conscience collective de l’urgence à agir aujourd’hui pour demain.

Crédit photo Messe Frankfurt GmbH

16h – Je rencontre la jolie marque française Antagony : des vêtements mixtes hyper stylés et fabriqués en France, issus de chutes de tissus. Une super découverte !

16h30 – Je fais un coucou au stand N’go Shoes juste à côté. Nous discutons avec Ronan, l’un des fondateurs, de la difficulté, pour une marque qui souhaite pourtant bien faire, de faire les choses bien. Conscients de l’impact du cuir sur l’environnement, ils envisagent de proposer des chaussures vegan, mais hors de question pour eux d’utiliser du polyuréthane. Hors de question, aussi, d’abandonner leur production au Vietnam, qui est pour eux le berceau de leur marque et toute leur identité, mais qui reste encore bien en retrait en ce qui concerne le travail des matériaux alternatifs innovants. Voilà pourquoi il faut être patients avec les petites marques : parce que malgré tous les efforts du monde, faire les choses au mieux peut prendre du temps. On ne leur demande pas d’être parfaits, juste transparents sur leur démarche.

18h – Nous partons pour un vegan tour dans les rues de Berlin, menées par Dov, un australien globe-trotteur fort sympathique. On y déguste notamment une Kettwurst vegan et un fabuleux houmous israélo-palestinien validé par Noa. Sur les rotules et le ventre plein, nous roulons à nouveau jusqu’à l’Appartement pour le rituel salle de bain.

JOUR 4

10h – Nous profitons d’un brunch au splendide hôtel écoresponsable Guldsmeden. Tous les meubles y sont chinés ou produits durablement.

15h – Tout le monde est parti petit à petit dans d’émouvantes effusions. Je reste seule à travailler à une table du salon de l’hôtel, en attendant l’heure de partir. Je n’ai jamais eu, de tout le voyage, un téléphone avec autant de batterie.

22h30 – J’atterris à Orly.

22h55 – Panne de l’Orlybus, nous nous garons sur la bande d’arrêt d’urgence. Le bus est plein à craquer.

23h45 – Nous sommes toujours dans le bus, les portes fermées.

00h20 – Évacuation : tout le monde change de bus messieurs, dames !

00h45 – Je dois encore prendre un métro, il me reste 3 tickets dans mon porte-monnaie. Pas de bol, ils sont tous démagnétisés. Et à cette heure-là, plus de guichet. Je passe donc frauduleusement et tant bien que mal avec ma valise, derrière un gentil monsieur qui accepte de me faire passer avec lui.

1h05 – Je loupe la dernière correspondance. Et merde. Il me reste 20min à pied jusqu’à l’appartement de ma grande sœur, ça se fait.

5h50 – J’envoie un SMS à David : « Dans le train ! ». Je suis bien dans mon train pour Lyon. La nuit a été courte !

Neonyt 2019 ça a été plein de casseroles, c’est vrai… Mais surtout beaucoup de belles rencontres et une énergie incroyable ! La mode éthique n’a pas fini de m’étonner !

*** Céline ***

Vêtements toxiques

vêtements toxiques

L’industrie textile, nous en avons souvent parlé, est la deuxième industrie la plus polluante au monde après la pétrochimie. Belle place sur le podium et, croyez-moi, elle n’a pas démérité !

La faute en est, entre autres, à tous ces composés chimiques entrant à un moment ou à un autre dans la chaîne de production du vêtement : teintures, impressions, traitements assouplissants, anti-flammes, hydrofuges, anti-moisissures, et j’en passe et des meilleures. Parce que la production de la grande majorité des vêtements que nous portons sur Terre se situe presque exclusivement en Asie et que les réglementations encadrant cette industrie n’en sont encore qu’aux prémices, ces produits toxiques sont déversés dans les eaux dont s’abreuve la population locale et finissent dans les sols pour assaisonner les cultures. Miam.

En Chine, il y a même un dicton qui dit que pour connaitre les dernières tendances en matière de mode, il faut regarder la couleur de la rivière…

Des produits toxiques plus près qu’on ne le croit

Ça devrait faire réfléchir tous ces produits chimiques. Pourtant, les habitudes de consommation peinent à changer. Si l’on s’accorde volontiers sur le bien fondé d’une alimentation bio dénuée de pesticides et de produits de beauté sans parabens, mieux choisir ses vêtements n’est pas encore à l’ordre du jour. Pourquoi ? Pourquoi cette prise de conscience générale sur la dangerosité des molécules toxiques qui nous entourent n’arrive-t-elle pas à faire son chemin jusqu’à notre garde-robe ?

Je vais vous le dire, moi, pourquoi : l’Asie, c’est loin.

vêtements toxiques

Loin de moi l’idée de culpabiliser qui que soit, je suis la première à mettre mes tracas du quotidien avant ceux des autres. L’être humain n’est pas fait pour avoir un champ de préoccupations aussi vaste. Nos protections mentales nous aident un peu, aussi, à oublier que l’herbe est certainement bien plus mercurée et bromée dans le jardin d’à côté. Tant que vous n’avez pas vu par vous-même les dégâts provoqués par l’industrie du textile, comment pourriez-vous en mesurer l’impact ? Bien sûr, dans l’idée, vous n’êtes pas contre « faire mieux », mais de là à prendre le temps de repenser vos habitudes…

Mais alors, que diriez-vous si vous appreniez que ces composés chimiques dangereux ne s’étaient pas totalement dissous dans l’air, déversés dans les eaux ou répandus dans des cultures d’inconnus à l’autre bout du monde, si vous appreniez que les vêtements que vous achetez en sont farcis ?

Un rapport sans appel

L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a rendu tout récemment, en avril 2018, un rapport qui aurait de quoi faire réfléchir (en libre consultation ici)… Ce rapport s’appuie sur l’analyse de 25 articles textiles d’habillement neufs prélevés dans des enseignes textiles grand public. Voici quelques-unes de leurs conclusions :

  • La 1,4-paraphénylène diamine (PPD), substance sensibilisante par contact cutané et inhalation, reconnue toxique, a été retrouvée dans 20% des articles testés. Cette substance est par ailleurs interdite en Europe depuis 2005 dans tous les produits cosmétiques (hors colorations pour cheveux foncées).
  • Présence du colorant allergène CI Disperse Yellow 23, dont les effets irritants sur la peau sont connus depuis un demi-siècle. La réglementation européenne limite l’utilisation de tels colorants mais, en raison de leur faible coût, ils continuent à être très régulièrement utilisés dans de nombreux pays et passent la douane sans difficulté une fois « accrochés » au vêtement.
  • Les métaux lourds (cobalt, cuivre, antimoine, plomb, cadmium, mercure, chrome, nickel) ont été retrouvés dans 20% des échantillons. La dangerosité des métaux lourds n’est plus à démontrer,  ils sont accusés de causer des dommages sur les organes vitaux (reins, foie) et d’être pour certains de puissants neurotoxiques.
  • Les nonylphénols (NP) et nonylphénols éthoxylates (NPEO), perturbateurs endocriniens reconnus, ont été quantifiés dans 20% des échantillons. En 2015, compte tenu de leur dangerosité, l’Union Européenne a décidé qu’ils ne pourraient plus figurer dans les textiles qu’à l’état de trace (0,01% du poids de l’article), et ce à partir de 2021. Il leur en faut du temps…

vêtements toxiques

Ça en fait des produits toxiques dans nos vêtements ! Les frottements, la transpiration et les variations de température en font en plus des conditions propices au transfert de ces composés chimiques avec notre peau. Mon article « Lingerie : attention aux toxiques » abordait d’ailleurs le sujet spécifique des sous-vêtements, cette zone à muqueuses si merveilleusement perméable.

Selon un rapport de Greenpeace de 2005 (en libre consultation ici), une grande partie de ces polluants passerait dans le sang maternel et serait retrouvée dans le cordon ombilical. De quoi bien commencer dans la vie !

Vêtements toxiques : des solutions !

Voici les solutions que je vous propose pour fuir tous ces toxiques :

      1. Privilégier des matières naturelles certifiées et des vêtements simples

La meilleure façon d’éviter les substances chimiques reste d’éviter les fibres synthétiques issues de la pétrochimie (polyester, acrylique, polyamide, élasthanne, etc) et de s’orienter plutôt vers des matières naturelles. Encore faut-il que celles-ci n’aient reçu ni pesticides pour la culture de la fibre, ni traitements chimiques agressifs dans le processus de production du textile…

a. Culture de la fibre : le coton bio labellisé GOTS, le lin et le chanvre cultivés en Europe et le Tencel sont des fibres textiles à privilégier pour éviter les résidus de pesticides sur ses vêtements.

b. Traitements : le label Oeko-Tex 100 garantit la non-toxicité des teintures et traitements qui ont pu survenir dans la chaîne de production du vêtement. De manière plus générale, un vêtement entièrement fabriqué en Europe (ce qui est difficilement traçable) sera en théorie moins toxique car davantage soumis à réglementations et contrôles.

vêtements toxiques

      2. Laver vos vêtements avant de les porter

Mieux vaut laver ses vêtements une ou deux fois avant de les porter pour la première fois, ou bien les faire tremper quelques temps afin de les faire dégorger. Le rapport de l’ANSES alerte cependant sur le fait que les lavages peuvent libérer des PPD en cassant la structure moléculaire des substances chimiques en présence.

      3. Acheter des vêtements de seconde main

Acheter des vêtements de seconde main (je vous en parlais ici et ici) permet d’acheter des vêtements qui ont déjà été portés et lavés plusieurs fois, et donc dépourvus de la plupart des polluants présents sur les vêtements neufs. Acheter des vêtements d’occasion est aussi, bien sûr, une super solution économique et écologique !

Il serait peut-être également plus sage d’éviter les vêtements aux propriétés extraordinaires de type « infroissable », « intachable », « anti-transpirant » ou « imperméable », ainsi que les couleurs très vives ou les surimpressions en plastique.

J’espère que cet article vous aura plu et qu’il vous aura éclairé sur les dangers potentiels de nos vêtements. Vous sentez-vous prêts à changer vos habitudes ? 

*** Céline ***

Mode éthique : pourquoi et comment ?

Il y a quelques semaines, j’ai participé en tant que conférencière au festival Everyday Heroes, organisé par l’association The Greener Good, J’y ai tenu une table ronde au sujet de la mode éthique avec pour sujet un très vaste « Pourquoi et Comment passer à la mode éthique ? ». Un sujet aussi global m’a permis d’évoquer bon nombres de thèmes gravitant autour d’une mode plus responsable et en conscience : impact environnemental, social et sanitaire de la fast fashion, astuces pour trier ses placards et mieux les remplir…

Par respect pour les personnes présentes à la conférence, je ne vous partage ici que la moitié de ce qui a été dit, mais je crois qu’il y a déjà pas mal de matière ! N’hésitez pas à faire tourner !

Quelques articles qui viennent soutenir mon propos :

Sélection soldes Hiver 2018 – Mode éthique

soldes mode ethique

Le sujet des soldes est délicat lorsqu’on s’intéresse à la mode éthique. Loin des foules amassées pour l’ouverture des magasins et des sacs débordant de nouveautés, les marques et les acheteurs engagés théorisent : les soldes, pour ou contre ? Le sujet mérite effectivement que l’on s’y attarde.

Vous vous souvenez de la marge hein ? Je définissais la notion ici. C’est autour d’elle, encore une fois, que le débat se concentre.

Les soldes, pour ou contre 

J’en parlais dans cet article, les petites marques engagées souffrent beaucoup de leurs petites marges du fait d’un coût de production élevé et d’un prix de vente le plus accessible possible pour le consommateur. Ce dernier étant habitué aux prix bas des grandes enseignes, il tire l’ensemble des prix vers le bas. Coincée entre les coûts de production et le prix de vente, la marge des marques de mode éthique n’a pas vraiment de quoi prendre ses aises…

Les soldes diminuent les prix de vente. L’espace réservé à la marge s’en trouve alors encore réduit. Rappelons que la marge est ce qui permet à une marque de pérenniser et de progresser, que restera-t-il alors à une marque pour développer ses projets si sa marge est réduite au minimum par un prix de vente encore plus bas ? Rien, ou quasi rien.

Certains acteurs de la mode responsable estiment alors faire suffisamment d’efforts avec une marge faible tout au long de l’année. Leur prix est fixé de façon juste, ils n’ont déjà pas beaucoup de marge de manœuvre. Baisser encore les prix reviendrait à leur passer la corde au cou.

En face, il y a les marques engagées qui, elles aussi, fixent des prix justes, mais ont besoin de vendre et d’écouler leurs stocks. Tant pis alors si la marge diminue, il faut bien rentabiliser les coûts de production déjà investis.

Pour certains, participer aux soldes revient à participer à un système qui ne tourne pas rond. Ce serait soutenir un système qui accorde peu de place aux marques de mode éthique. Car qui dit soldes, dit paniers qui débordent, dit petits prix et consumérisme à l’excès. Ne pas faire de soldes reviendrait à éduquer le consommateur : « nos prix sont justes, il s’agit de ce que vous devriez normalement payer pour un vêtement qui a été fabriqué dans le respect de l’Homme et de l’environnement. »

Pour les autres, participer aux soldes, souvent à contre-cœur, est une question de survie et de santé économique.

Mes introductions sont toujours les plus longues du monde, mais je pensais important de vous resituer le contexte de cette sélection shopping. Voici ce que j’aimerais que vous ayez en tête avant de la regarder :

  • Achetez moins : triez vos placards et identifiez vos besoins
  • Achetez mieux : soutenez les marques qui font des efforts
  • Profitez des bons plans quand ils s’offrent à vous mais n’oubliez pas ce qu’ils impliquent

Sélection Soldes Hiver 2018 – Mode éthique

soldes mode ethique


1. Chemise A kind of guise, coton, fabriquée en Allemagne ;  2. Laure Derrey sur Dressing responsable, polyester, fabriqué en France ; 3. Casquette A kind of guise, coton et polyamide, fabriquée en Allemagne ; 4. Bomber Armedangels, Tencel, fabriqué en Turquie ;  5. Sac Flore & Line sur Dressing Responsable, liège naturel et doublure en coton certifié Oeko-Tex, fabriqué en France ; 6. Pull Blune, coton, fabriqué au Portugal ; 7. Pantalon Armedangels, Tencel, fabriqué en Turquie ; 8. Pull Ekyog, coton biologique, fabriqué en Asie dans le respect de l’Homme et de l’environnement ; 9. Blouse Mademoiselle D, polyester, fabriquée en France ; 10. Jupe tube American Apparel, matières synthétiques, fabriquée en Asie dans le respect de l’Homme et de l’environnement


soldes mode ethique


1. Bomber La petite française, matières synthétiques, fabriquée en France ; 2. Pantalon Ekyog, modal et lyocell, fabriqué en Asie dans le respect de l’Homme et de l’environnement ; 3. Top Eple & Melk, viscose et polyamide, fabriqué en France ; 4. Pull Thinking Mu, coton biologique, fabriqué en Inde dans le respect de l’Homme et de l’environnement ; 5. Bottines Beyond Skin, certifiées PETA, fabriquées en Espagne ; 6. T-shirt Ekyog, 100% lin, fabriqué en Asie dans le respect de l’Homme et de l’environnement ; 7. Ensemble de lingerie Esquisse sur Dressing Responsable, tissu certifié Oeko-Tex Standard 100, fabriqué en France ;  8. Pull Blune, coton et polyester, fabriqué au Portugal ; 9. Pull Two Thirds, coton, fabriqué en Europe ; 10. Bague Apache, fabriquée en France ; 11. Robe Leinboho, viscose, fabriquée en France


soldes mode ethique


1. Chemise La petite française, coton, fabriquée en France ;  2. T-shirt Black Verveine sur Dressing Responsable, coton biologique, fabriqué en France ; 3. Jupe Jan’n June, coton biologique, fabriquée en Pologne ; 4. Veste Ekyog, coton biologique, fabriquée en Asie dans le respect de l’Homme et de l’environnement ; 5. Créoles Apache, fabriquées en France ; 6. Blouse Ekyog, polyester recyclé, fabriquée en Asie dans le respect de l’Homme et de l’environnement ; 7. Top Maison Guillemette, polyester, fabriqué en France ; 8. Gilet Ekyog, coton biologique, fabriqué en Asie dans le respect de l’Homme et de l’environnement ; 9. Jupe Sandery, coton, fabriquée en France ; 10. Blouse Sandery, coton biologique, fabriquée en France ; 11. Jupe Armedangels, coton biologique et polyester, fabriquée en Turquie


Les petits trésors du mois #6

favoris green octobre

favoris green octobre

Le mois d’octobre est passé à toute allure et c’est le genre de considérations qui m’angoisse. J’ai pourtant eu l’impression ce mois-ci que tout allait dans la bonne direction. Et c’est peut-être pour ça d’ailleurs que le temps est passé trop vite : j’aurais voulu aller encore plus loin, poussée par cet élan ! Cette angoisse, c’est plus de la frustration finalement.

Mais l’angoisse, c’est de saison ! La brume qui se lève quand vient la nuit, les arbres qui revêtent leurs couleurs sombres, les citrouilles qui sourient, les fantômes à tous les coins de rue. Octobre, c’est le mois des frissons ! Préparez bonbons et friandises, ce soir les morts et les vivants se rencontrent !

Mes favoris green ce mois-ci ne sont pas si terrifiants, ils sont même plutôt sympathiques ! De la mode écoresponsable, de la beauté bio, des séries, de la lecture… De quoi se faire plaisir avec un bon chocolat chaud !

 

favoris green octobre

Pour se mettre dans l’ambiance : Ambiant Mixer

On commence avec une découverte d’importance capitale ! J’ai toujours aimé travailler avec un fond sonore. Je crois que le silence laisse trop de place à mon imagination, et qu’elle ne peut s’empêcher de vouloir occuper tout l’espace. Pour être sûre de rester concentrée, j’ai besoin d’un léger brouhaha.

Quelle ne fut pas ma joie de découvrir Ambiant Mixer, une plateforme proposant des « ambiances », toutes plus folles les unes que les autres. Il est possible de se retrouver en un clic au milieu de la forêt landaise, dans une rue passante de New York, à un dîner jazzy, ou près d’une rivière. Il est aussi possible de se retrouver dans la salle commune de Gryffondor, assis sur l’herbe d’un village de la Comté, ou propulsé deux cent ans en arrière dans les Highlands… Je ne peux plus m’en passer !

 

favoris green octobre

Les culottes en coton bio Peau Ethique

Sans parler du fait que j’aime beaucoup leur nom, Peau Ethique est vraiment une marque à aller voir de plus près. De la jolie lingerie en coton bio, fabriquée de façon éthique dans un petit atelier familial en Tunisie, pas très chère de surcroît… Je me demande pourquoi nous portons encore du coton très certainement toxique !

Le coton non certifié demande beaucoup de traitements avant et après sa récolte, et de nombreuses études montrent que le tissu porté par le consommateur final est encore empreint de résidus toxiques. Ça ne vaut pas le coup de risquer quoi que ce soit alors que de jolies marques comme Peau Ethique sont là pour nous montrer que choisir mieux et plus responsable n’est pas si compliqué !

 

favoris green octobre

Avril : Les couleurs de l’automne

Le soleil se couche une heure plus tôt et la lumière semble avoir quitté le navire pour nous laisser seuls avec la bruine. J’en ai profité pour ressortir mes deux vernis préférés pour cette période de l’année. Ce sont deux vernis de la marque de cosmétiques bio et naturels Avril : le Prune (n°82) et le Bourgogne (N°26) !

En plus de leurs jolies couleurs automnales, les vernis Avril ont une très bonne tenue, s’appliquent très facilement, et ne coûtent rien du tout.

 

favoris green octobre

Mon bracelet bohème

Ma meilleure copine m’a fait un très beau cadeau pour mon anniversaire : un bracelet de la marque Bohémia, fabriqué à la main et de façon éthique en Turquie. Parce que ma copine est super chouette, c’est une inconditionnelle de la plateforme Natifs, véritable caverne d’Ali Baba pleine de petits trésors du monde entier qui soutient les savoir-faire. Je vous en reparle davantage très bientôt !

Et franchement, n’est-il pas trop beau ? Il ne quitte plus mon poignet depuis que je l’ai reçu…

 

favoris green octobre

Le chocolat chaud Dardenne

Quoi de mieux que de lire un bon bouquin avec une boisson chaude quand il vente dehors et que la pluie frappe aux carreaux ? Pour les amateurs de chocolat chaud, j’ai découvert le meilleur de l’univers : le chocolat en poudre à l’agave de chez Dardenne !

Ceux qui fréquentent les magasins bios connaissent certainement la marque Dardenne, dont le chocolat, fabriqué à Luchon et certifié bio et équitable, est un trésor pour le palais. Leur chocolat en poudre est, comme on pouvait s’y attendre, un délice. Cacao, poudre d’agave et vanille : on pouvait difficilement faire plus simple et meilleur.

 

 

favoris green octobre

L’huile de soin Antisèche Indemne

Pour celles et ceux qui luttent contre une nature de peau et de cheveux sèche comme moi, j’ai trouvé l’huile miracle : l’huile de soin Antisèche de la marque Indemne ! Je l’ai essayée dans à peu près tous les cas de figure, et je ne peux plus m’en passer…

D’abord, comme masque avant le shampoing : à appliquer 2h avant sur toutes les pointes et laisser poser, faire 2 shampoings pour enlever tout le résidu d’huile, rincer… Et ressortez avec des cheveux hydratés et nourris, brillants et plus beaux ! Puis, comme huile pour le corps : elle pénètre tout de suite dans la peau, sent très bon, et hydrate tout ce qu’il faut ! À voir si elle est assez efficace pour les longs mois d’hiver mais pour l’instant j’en suis vraiment très contente. Je vous en dirai des nouvelles ! Et, pour finir, en soin hydratant visage pour la nuit. Elle n’est pas aussi nourrissante que mon huile d’argan chouchou, mais son parfum le lui fait pardonner. L’amoureux ne me dit plus que je sens « la bourrache » (#soglamour)…

 

favoris green octobre

Passion Outlander

Je vous le disais ici, je suis une fan inconditionnelle de la saga Le cercle de pierres de Diana Gabaldon, plus connue aujourd’hui sous son nom anglais Outlander. Vous en avez sûrement entendu parler, cette saga fait l’objet d’une série en ce moment, parfaitement bien adaptée. On en est à la saison 3, et c’est un vrai coup de cœur. Si vous aimez les belles histoires d’amour, et que vous adorez l’Écosse et son fort caractère : foncez !

 

favoris green octobre

Far from the madding crowd, et les brumes de l’Angleterre

Ce mois d’octobre a été parfaitement bien accompagné par ma lecture de Far from the Madding Crowd de Thomas Hardy, classique de la littérature anglaise vivement conseillé par Victoria du blog Mango & Salt. Il n’y a pas meilleur moment dans l’année pour se plonger dans les paysages austères et brumeux du Sud de l’Angleterre du XIXème siècle. C’est l’histoire d’une jeune femme indépendante, Bathsheba Everdene, qui, à la mort de son oncle, prend la tête d’un domaine agricole. Pas facile d’y trouver sa place en tant que femme. Trois hommes aux caractères et destinées complètement différents s’éprennent de ce caractère fort : le dévoué Gabriel Oak, le passionné Sergeant Troy et le riche et installé Mr Boldwood.

Résolument féministe et très pudique, le roman ne quitte pas cette brume et ces paysages romantiques de la littérature de l’époque. C’est une atmosphère que j’ai toujours appréciée. Le film de Thomas Vinterberg, sorti en 2015, donne d’autant plus de relief à la romance en la rendant plus actuelle et proche de nous. Le film et le livre se complètent à merveille et je vous conseille vivement de ne pas les dissocier.

Et vous, quels ont été vos favoris ce mois-ci ? Avez-vous fait de belles découvertes ?

***Céline***