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Visite d’un atelier de confection textile en Pologne

confection textile Pologne

Durant notre tour du monde sans avion, je me suis promis d’essayer de recréer le lien entre les vêtements que nous portons et ceux qui les fabriquent. Nous avons donc décidé de partir à la rencontre de celles et de ceux qui confectionnent nos vêtements partout dans le monde ! Aujourd’hui, je vous emmène pour une visite de l’atelier de confection textile de Tarnow, une petite ville au Sud de la Pologne.

Je crois que notre difficulté à consommer la mode de façon plus raisonnée vient du fait que les répercussions sont lointaines. Nos grands-parents ont vu les ateliers et les usines de confection textile français fermer les uns après les autres mais, maintenant que tout est délocalisé à l’autre bout du monde, nous n’avons plus la possibilité de constater ce qui découle de la production outrancière de l’industrie de la mode. La pollution des rivières et des sols par des polluants chimiques sortis tout droit des usines, des conditions de travail inhumaines qui tirent profit de l’extrême pauvreté et de la situation d’urgence des personnes qui s’y plient… Tout ça nous le savons mais, à en juger par le chiffre d’affaires de Zara qui ne décroit pas, nous ne changeons pas nos habitudes pour autant.

Qui fabrique nos vêtements ?

Je voudrais donc profiter de ce voyage pour vous emmener constater avec moi les conditions et les méthodes de production de la mode partout dans le monde. J’irai rencontrer de jolies marques qui produisent loin et dont les discours sont parfois remis en questions, et j’irai aussi constater les dérives de cette industrie qui engrange des bénéfices au détriment de la planète et des Hommes.

Si l’Asie sera bien sûr un grand terrain à explorer pour toutes ces thématiques, j’ai voulu commencer par la visite d’un atelier de confection textile moins loin de chez nous, en Pologne. L’Europe de l’Est a historiquement reçu nos premières délocalisations textiles, il y a de ça déjà presque 50 ans. Je trouvais intéressant de comprendre où tout cela en était aujourd’hui…

J’ai adoré pénétrer dans ce petit atelier et répondre aux sourires des couturières tout en les regardant travailler avec précision et concentration. Mais vous verrez que le constat et les leçons que j’en ai tirées sont plutôt douloureuses…

Prêts à pousser la porte et à entendre le vronvron des machines à coudre ? Je vous emmène :

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Merci à Lou, la créatrice de Bleu Tango, pour m’avoir permis d’aller jeter un œil là où sont fabriquées toutes ses collections depuis le début. Merci à Catherine pour nous avoir guidés dans les allées de l’atelier et pour nous avoir tout expliqué. Et merci, encore, aux couturières pour leur temps et leurs sourires !

Q’avez-vous pensé de cette immersion dans un atelier de confection textile ?

*** Céline ***

Voyager sans plastique

voyager sans plastique

Voilà déjà près d’un mois et demi que nous sommes partis à l’aventure pour un tour du monde sans avion (ni billet de retour) ! Pour vous resituer, j’écris cet article de notre petit balcon baigné de lumière en Lituanie (voilà, comme ça vous me détestez tous).

Nous avons choisi de privilégier le train et le bus, deux moyens de transport plus écologiques, afin de limiter notre empreinte carbone et l’impact de notre voyage sur l’environnement. Car voyager n’est pas anodin, et nous en prenons d’autant plus conscience depuis notre départ. Le voyage amplifie toutes les sphères de la consommation et la production de déchets. Limiter son impact demande un effort de tous les instants, mais nous croyons qu’il en vaut la peine.

Soucieux depuis longtemps de réduire autant que faire se peut notre consommation de plastique, nous avions mis au point toutes sortes de stratégies qui nous convenaient très bien à la maison. Nous avions une cuisine et une salle de bain zéro déchet, nous n’achetions plus d’aliments emballés sous plastique, nous avions notre petit marché hebdomadaire… Bref, notre routine était bien en place et tout fonctionnait comme sur des roulettes !

Mais figurez-vous que le voyage supprime la notion même de routine ! Et avec elle toutes ces stratégies bien installées, devenues faciles par la répétition. Voyager sans plastique a donc été l’une de nos principales préoccupations depuis notre départ car, pour ne rien vous cacher, ce n’est pas évident. Il faut être alerte, stratège et accepter l’idée de ne pas être parfait. Accepter l’idée que nous aurions sûrement mieux fait si nous étions restés chez nous, mais que le principal aujourd’hui est de faire de notre mieux.

voyager sans plastique

À mettre dans le sac-à-dos pour voyager sans plastique :

Le voyage entraîne une consommation de plastique supérieure parce qu’il entraîne une consommation supérieure. On est davantage amenés à prendre un verre en terrasse, à manger au restaurant ou sur le pouce, à faire des pique-niques, à pratiquer de nouvelles activités… Parce que tout est nouveau, les sollicitations sont plus nombreuses qu’à l’ordinaire.

Et, aussi, parce que tout est nouveau, il faut être davantage sur le qui-vive : vous ne connaissez pas les habitudes de ce bar ou de ce restaurant, vous ne savez pas s’il y aura des solutions zéro-déchet dans l’endroit que vous allez visiter. Alors la solution, c’est d’anticiper au maximum. De se charger un peu plus, certes, mais d’avoir des combines qui vous permettent de répondre le mieux possible à toute éventualité.

Voilà ce que nous avons pris dans nos sacs à dos pour voyager sans plastique :Une gourde, of course ! L’élément indispensable pour limiter sa production de déchets plastique selon moi. Ce conseil est évidemment aussi à mettre en pratique dans la vie de tous les jours pour éviter d’acheter des bouteilles plastique à foison (qui, puisqu’on ne le dit jamais assez, ne se recyclent pas à l’infini et contribuent massivement à la pollution des sols et des eaux) ! Filtrez votre eau si vous le souhaitez, mais essayez de changer cette habitude avant toutes les autres. Plus facile à dire qu’à faire, je sais, je suis passée par là.

Un purificateur d’eau comme le Lifestraw Mission que nous avons emmené avec nous. Si vous voulez éviter les bouteilles en plastique dans les pays où l’eau qui sort des robinets n’est pas potable, il est aussi indispensable. Il permet de filtrer les bactéries et les virus présents dans l’eau et la rend ainsi potable. C’est une solution mise en place et inventée en premier lieu pour les populations des pays où l’eau potable manque. Le Lifestraw Mission permet de filtrer les virus, ce qui n’est pas le cas des autres purificateurs d’eau qu nous avons pu trouver qui se contentent de filtrer des corps plus gros comme les bactéries. Attention donc à ce que vous choisissez en fonction des endroits que vous fréquentez.

Des contenants alimentaires. Choisissez-les légers et qui s’empilent les uns sur les autres pour limiter leur place et leur poids dans le sac à dos. Ils pourront vous servir à la fois d’assiettes et de stockage pour la nourriture. Vous pourrez ainsi éviter des emballages inutiles au marché ou lors d’un repas à emporter. Les bee wraps sont aussi très pratiques pour emballer de la nourriture sans déchet !

Des couverts. Ça ne prend pas de place et vous en aurez souvent besoin ! Par exemple à chaque fois que vous achèterez quelque chose à emporter et que le restaurant n’aura que des couverts en plastique à vous donner.

Sacs de courses en tissu. Ils servent à tout, et notamment à mettre un peu d’organisation dans le sac à dos. Et ils servent aussi, et surtout, à acheter des légumes ou des céréales en vrac dans les marchés ou petits magasins de bio ou de producteurs.

Des cosmétiques solides. Shampoing, savons, dentifrice, pain de rasage, baume pour le corps… Nous avons privilégié au maximum des cosmétiques sans plastique de chez Lamazuna ou Pachamamaï qui ont en plus l’avantage de peser moins lourds, d’être plus économiques et de durer plus longtemps. Laissez tomber les formats voyage de vos gel douche favoris ! Nous utilisons aussi des brosses à dent en bambou depuis des années dont nous sommes très contents.

Protections menstruelles zéro-déchet. Eh oui, quand on est une femme, cette thématique est évidemment importante. J’utilise depuis plus de 10 ans des protections zéro-déchet (cup, serviettes lavables de chez Dans ma culotte, culotte de règle) et je n’y vois que des avantages.

Habitudes à mettre en place pour voyager sans plastique :

  • Repérer les marchés de producteurs. Rien de tel pour faire des courses zéro-déchet, saines et de saison et qui rémunèrent, en plus, les bonnes personnes ! Ce n’est pas toujours facile de les localiser et de tomber le bon jour, et surtout si on reste moins d’une semaine dans une même ville, mais l’effort de recherche est largement récompensé quand on peut se cuisiner de bonnes pommes de terre polonaises avec un sauté de champignons !
  • Trouver les magasins bio s’il y en a ou les magasins de vrac. Souvent de précieux alliés pour vos courses zéro-déchet, même s’ils sont d’autant plus difficiles à trouver que vous vous éloignez des grandes villes et des pays de culture dite “occidentale”.
  • Préciser systématiquement que vous ne voulez pas de paille quand vous commandez un jus ou un cocktail, et dès la commande ! Si vous êtes un accro des pailles, vous pouvez toujours emmener avec vous une paille en métal !
  • Toujours demander un cône à la place d’un pot pour votre glace (et laisser cette option pour les intolérants au gluten) !
  • Toujours avoir de quoi manger dans son sac à dos, comme une boîte de conserve par exemple, qui permet d’éviter de se retrouver contraint d’opter pour une solution 100% plastique de la petite supérette du coin.
  • Eviter les vêtements synthétiques. Je vous en parlais ici, porter des vêtements en fibres naturelles est une habitude à prendre dont on parle peu mais qui a pourtant un véritable impact sur la pollution plastique des océans.

Faire de son mieux

Je ne pouvais pas conclure cet article sans ce paragraphe. Nous vivons dans un monde de plastique, et les pièges et sollicitations sont nombreux. Personne ici ne parle d’être parfait, simplement de faire de son mieux. Faire de son mieux, pour moi, commence par être conscient de ce que l’on consomme. C’est apprendre, c’est faire des efforts, c’est chercher des alternatives, essayer de repenser ses habitudes.

Depuis notre départ, et malgré nos efforts, nous avons acheté du plastique : des biscuits, du muesli, des galettes de riz… j’ai même eu une paille dans mon jus de carotte hier ! Nous ne sommes pas parfaits, mais nous faisons au mieux. Et je vous invite à faire de même !

Quelles sont vos astuces, à vous, pour voyager sans plastique ?

*** Céline ***

+50 vêtements mode éthique pour cet été

Vous me l’avez demandée, la voilà : ma sélection de vêtements mode éthique pour les beaux jours ensoleillés qui arrivent ! J’ai pioché un peu de-ci de-là, au gré de mes envies, et je vous ai concocté une petite sélection Printemps/Été aux petits oignons avec des pièces à la fois tendances, colorées, fabriquées dans des conditions éthiques et justes, écoresponsables et vegan ! Que demande le peuple ?


1. Tshirt We are Hairy People, coton bio, fabriqué en Asie de façon éthique et peint à la main en Angleterre | 2. Jupe Thinking Mu, 100% coton bio, fabriquée en Inde de façon éthique | 3. Combinaison Näz, 100% lin, fabriquée au Portugal | 4. Sac Alixane, vegan, fabriqué en Roumanie | 5. Robe Balzac Paris, 100% coton bio, fabriquée au Portugal | 6. Tshirt Leï 1984, 100% coton, fabriqué en France | 7. Blouse Rove, 100% lin, fabriquée à Bali de façon éthique | 8. Jupe Les petites jupes de Prune, polyester, fabriquée en France | 9. Maillot de bain Coco Frio, Econyl ( matériau conçu à partir de débris plastiques et de filets de pêche retrouvés dans les océans), fabriqué en Italie



10. Robe Rove, 100% coton, fabriquée à Bali de façon éthique | 11. Headband Laure Derrey, chute de tissu, fabriqué à Paris | 12. Tshirt Thinking Mu, 100% coton bio, fabriqué en Inde de façon éthique | 13. Baskets Veja, suède vegan et écologique et coton bio, fabriquées au Brésil | 14. Tshirt Reset Priority, 100% cupro, fabriqué en Espagne ou en Italie | 15. Kimono Carrousel Clothing, viscose, fabriqué en France | 16. Sandales Minuit sur Terre, polymères issus de ressources durables, fabriquées au Portugal | 17. Robe Leinboho, viscose, fabriquée en France | 18. Tshirt Thinking Mu, 100% coton bio, fabriqué en Inde de façon éthique



19. Robe Make My Lemonade, polyester, fabriquée en France | 20. Pantalon Leï 1984, viscose, fabriqué en France | 21. Short Leinboho, polyester, fabriqué en France | 22. Short We are Nash, 100% coton, fabriqué au Bénin de façon éthique | 23. Sac Alexandra K, vegan, fabriqué en Pologne | 24. Jupe Les petites jupes de Prune, polyester, fabriquée en France | 25. Débardeur Armedangels, 100% lin bio, fabriqué en Turquie de façon éthique | 26. Robe Harpe, polyester, fabriquée en France



27. Tshirt Two Thirds, 100% Tencel, fabriqué au Portugal | 28. Combinaison Thinking Mu, 100% coton bio, fabriquée en Inde de façon éthique | 29. Robe Bleu Tango, 100% viscose, fabriquée en Pologne | 30. Robe Ekyog, 100% coton bio, fabriquée en Asie de façon éthique | 31. Sac La Petite Kabyle, vegan, cousu à la main au Maroc | 32. Headband Laure Derrey, chute de tissu, fabriqué à Paris | 33. Veste Thinking Mu, 100% coton bio, fabriquée en Inde de façon éthique | 34. Blouse Mademoiselle D, 100% coton, fabriquée à Paris | 35. Short Two Thirds, 100% Tencel, fabriqué au Portugal



36. Robe L’atelier de Camille, 100% coton, fabriquée en France | 37. Chemise Bleu Tango, 100% viscose, fabriquée en Pologne | 38. Short Carrousel Clothing, jacquard tissé en France, fabriqué en France | 39. Robe Rove, 100% coton, fabriquée à Bali de façon éthique | 40. Jupe Balzac Paris, Tencel et polyester, fabriquée au Portugal | 41. Pantalon People Tree, 100% Tencel, fabriqué en Inde de façon éthique | 42. Robe Balzac Paris, polyester et spandex, fabriquée au Portugal | 43. Combinaison Rove, 100% lin, fabriquée à Bali de façon éthique | 44. Sac Angela Roi, vegan, fabriqué en Corée de façon éthique | 45. Veste Ekyog, 100% coton bio, fabriquée en Asie de façon éthique



46. Robe Balzac Paris, 100% Tencel, fabriquée au Portugal | 47. Short Balzac Paris, 100% Tencel, fabriqué au Portugal | 48. Headband Laure Derrey, chute de tissu, fabriqué à Paris | 49. Short Ekyog, cupro, lyocell, lin, fabriqué en Asie de façon éthique | 50. Pantalon Thinking Mu, 100% coton bio, fabriqué en Inde de façon éthique | 51. Robe Thinking Mu, 100% coton bio, fabriquée en Inde de façon éthique | 52. Robe Rove, 100% rayon, fabriquée à Bali de façon éthique | 53. Baskets By Blanch, vegan, fabriqué au Portugal


Alors, quelles pièces vous ont tapé dans l’œil ?

*** Céline ***

Chemin faisant

voyager sans avion

Cet article est sponsorisé par le fournisseur d’énergie renouvelable pour votre logement ekWateur, un de nos principaux soutiens pour notre belle aventure autour du monde.

Le pouvoir du moment présent de Eckhart Tolle a eu, je vous en avais déjà parlé, un impact colossal sur ma vie. J’ai soudainement pris conscience que ce qui compte avant tout, c’est maintenant. Pas la retraite, pas les 3 semaines de vacances, pas le weekend, pas les soirées après le travail. Juste maintenant. Là, pendant que vous lisez ces lignes.

L’effort de conscience

Ça m’a drôlement secouée. Je passais jusque-là mon temps à attendre qu’une situation supposée meilleure survienne sans jamais réellement prendre conscience de ce que je vivais sur l’instant. Je passais mon temps à me contenter de moments peu épanouissants parce que je savais que d’autres événements et aventures plus heureuses finiraient par arriver. J’oubliais que ces précieuses heures un peu mises entre parenthèses entre deux moments choisis avaient autant de valeur et ne reviendraient pas.

Alors j’ai fait des efforts pour remettre de la valeur à ce temps que j’avais tendance à oublier. Ça a commencé tout petit : sur le chemin que j’empruntais tous les matins pour aller travailler. Un joli chemin qui traversait l’un des plus beaux parcs de Lyon, qui changeait au gré des saisons, et qui me permettait de croiser d’autres personnes au pas décidé et à la tête déjà pleine de ce qui allait se dérouler pendant la journée.

Tous les matins, je faisais l’effort conscient de vivre sur le chemin. J’essayais d’arrêter de projeter la journée et les tracas ou bonnes nouvelles qui pourraient survenir, et je tentais d’être là. Je regardais mieux, j’écoutais mieux, je sentais mieux. Tout, autour de moi, prenait une nouvelle saveur et de nouvelles couleurs. Le chemin n’était plus un entre-deux de la maison au travail, mais un moment à part entière. Je désemplissais ma tête de ce qui peut la remplir dès lors que je me sens dans l’attente, dans l’ennui ou dans ce fameux entre-deux, et je me concentrais sur ce que je vivais. Là, sur ce chemin que j’empruntais pour la centième fois déjà.

voyager sans avion

Chemin faisant

Chemin faisant, j’ai continué à faire cet effort de conscience. J’ai cherché à ce que mon temps soit toujours bien employé et sensé et, immanquablement, j’ai démissionné. Je ne voulais plus attendre le soir pour rentrer, je ne voulais plus entendre mes collègues disserter sur le fait que le jeudi représentait un soulagement parce qu’il constituait une sorte de basculement vers le weekend (certains, pour la même raison, préféraient le mercredi). Je ne voulais plus rêver à mes vacances 2 mois à l’avance, et encore moins espérer une hypothétique retraite à laquelle, si j’étais encore vivante et en bonne santé, je pourrais prétendre pour, enfin, voyager.

Ma décision était irrévocable : je voulais vivre et habiter chaque moment de ma vie. Je ne voulais plus d’entre-deux.

Un chemin sans arrivée

C’est comme ça que nous abordons notre voyage aujourd’hui, David et moi. Notre tour du monde sans avion répond à notre volonté de profiter du chemin… Aussi, et surtout, parce qu’il n’y a pas d’arrivée ! Et sans arrivée, qu’y a-t-il d’autre que le chemin ?

L’avion, en plus d’être évidemment décrié pour son empreinte carbone, est l’apogée de l’entre-deux. Il est d’ailleurs pour beaucoup comme un « mauvais moment à passer », un véritable entre-deux nous menant à destination : c’est long, c’est inconfortable, c’est parfois angoissant, c’est difficile de s’y rendre… Si l’on pouvait, on sauterait volontiers cette étape !

Je suis moi-même partie en vacances en avion à de nombreuses reprises à l’époque de mon travail salarié et de mes fameuses et convoitées 3 semaines au soleil. L’avion a l’avantage d’être rapide et de « nous faire gagner du temps » …

Un vrai leurre que ce gain de temps quand j’y pense ! Parce que, bon sang, le temps passé sur le chemin n’est pas du temps perdu : regarder le paysage défiler par la vitre, s’embrasser dans les escalators, manger son sandwich choisi avec appétit (il n’y a rien d’aussi bon qu’un sandwich mangé dans le train), lire, descendre pour une correspondance sur des quais de gare sur lesquels nous n’aurions jamais pensé poser un pied… Nous ne le perdons pas ce temps de transit, nous le vivons.

Pour vivre ce voyage au jour le jour avec nous, c’est par ici !

voyager sans avion

Voyager slow : les avantages

Notre tour du monde au ralenti a, en plus, bien d’autres avantages ! Pour la planète bien sûr, mais aussi pour nous :

  1. Nous n’aurons jamais à subir le décalage horaire,
  2. Nos estomacs s’habituent progressivement et de proches en proches aux bactéries nouvelles,
  3. Nous multiplions nos chances de faire de belles rencontres (déjà parce que notre histoire suscite l’intérêt et le soutien, mais aussi parce que nous nous arrêtons longtemps dans chaque endroit que nous visitons),
  4. Nous prenons conscience des kilomètres parcourus et faisons de sérieux progrès en géographie internationale,
  5. Nous pouvons goûter beaucoup plus de bières locales,
  6. Il n’y a pas de choc culturel, mais une mouvance lente et progressive des influences, des langues et des comportements.
  7. Nous n’expérimentons pas ce décalage un peu étrange souvent ressenti au début d’un voyage. Un peuple indigène des Amériques dit même que l’âme ne supporte pas un voyage en avion et qu’il lui faut donc plusieurs jours pour retrouver le corps. Il y a un peu de ça, je trouve, après un atterrissage à l’autre bout du monde !
  8. Nous avons bien plus d’occasions de nous construire des souvenirs,
  9. Nous avons bien moins de chance de mourir dans un accident d’avion (#humour),
  10. Notre voyage n’a pas des allures de « vacances » parce qu’il n’est pas délimité, il n’a pas de destination. Il devient ainsi simplement notre quotidien.

Chez ekWateur, ils sont aussi persuadés que le chemin est précieux ! Chaque pas vers la transition énergétique est important, et plus on consommera en conscience et de manière raisonnée, mieux ce sera. Ils ont ainsi décidé de soutenir notre tour du monde sans avion en finançant une étape emblématique de notre voyage, celle du Transsibérien ! Je suis fière d’incorporer avec eux un peu de poésie et de sens dans cette lutte contre les émissions de gaz à effet de serre qui nous concerne tous.

Vous êtes plutôt chemin ou arrivée, vous ?

*** Céline ***

voyager sans avion

Plastique : de nos petites culottes à l’océan

Avant-propos : Ce post est sponsorisé par Miculi, cette petite plateforme en ligne trop géniale dont je vous ai déjà parlé dans cette vidéo et qui rassemble tout plein de marques de lingerie bio et éthique. Je salue bien sûr la gentillesse et l’éthique de Manuela, la gérante, pour soutenir mon blog de cette façon. Elle a souhaité que nous parlions aujourd’hui d’un sujet encore trop peu évoqué…

Le plastique dans les océans… Je suis sûre qu’à cette seule évocation, des images de 7ème continent de plastique flottant à la surface vous viennent à l’esprit. Vous voyez même très nettement cette plaque de déchets 6 fois grande comme la France naviguer gaiement dans l’océan Pacifique. Vous y distinguez même des bouteilles et des sacs en plastique, des filets et toutes sortes de choses que vous avez d’ailleurs sans doute déjà retrouvées un jour sur la plage.

Trop de plastique dans les océans

Pas étonnant, parce que toutes les heures 1 000 nouvelles tonnes de plastique se retrouvent dans l’océan. Ça fait en gros 550 millions de bouteilles en plastique en plus chaque jour. Rien que ça !

En réalité, cet amas gigantesque de plastique est davantage composé de micro-particules de plastique que de gros déchets vraiment distinguables. Et le vrai problème du plastique dans les océans réside en fait ici. Pas dans les images cauchemardesques de tous ces déchets épars flottant à l’infini. Mais bel et bien dans ce qu’ils deviennent en se dégradant : des myriades de petits fragments.

Par l’action du sel, des mouvements des vagues et des ultraviolets, les déchets se dégradent en effet au fil du temps dans l’océan. Plus ils s’étiolent, plus ils détériorent la faune et la flore locale. Ils représentent aujourd’hui une véritable menace pour de nombreuses espèces aquatiques.

Du plastique dans nos assiettes ?

Ils deviennent tellement petits, qu’ils finissent même par être ingurgités par la faune locale : tortues marines, oiseaux de mer, mammifères marins et poissons…

Dans l’estomac des poissons ? Mais alors… ?

Même si la nocivité de ces micro-particules de plastique retrouvées dans les poissons n’est aujourd’hui pas démontrée pour l’humain qui en mange, il y a de quoi se poser des questions. Elles interfèreraient avec de nombreux processus métaboliques à l’origine de problèmes de fertilité et de déséquilibres hormonaux et sont parfois même désignées comme de potentiels cancérigènes. La même question pourrait évidemment se poser pour des déchets plastique dégradés dans l’eau des sources et des rivières à la base de notre alimentation.

Mais alors, que faire ?

J’en parlais dans un post il y a quelques temps, le recyclage du plastique n’est pas une solution. C’est une fausse bonne idée ! D’ailleurs, à l’échelle de la planète, seulement 9% des déchets plastique sont recyclés.

La solution à tout ça, c’est d’en limiter sa consommation. Fuir tous ces objets à usage unique et privilégier à la place des matériaux naturels et durables.

Mais quel est le rapport avec la lingerie bio et responsable me demanderez-vous ? Quel est l’intérêt de Miculi à financer un article sur la contamination des océans par le plastique ?

Du plastique dans nos culottes ?

Eh bien figurez-vous qu’il y a fort à parier que vos petites culottes contiennent de futures micro-particules de plastique susceptibles de terminer dans l’estomac d’un poisson…

Le polyester, ça vous dit quelque chose ? Je vous en parlais déjà ici : le polyester est une fibre synthétique issue de la pétrochimie. Il est obtenu par filature d’une matière plastique.

Au fil des lavages, les matières synthétiques (comme le polyester ou l’acrylique par exemple) se fragmentent elles aussi en myriades de micro-particules de plastique entraînées dans les circuits d’eaux usées pour terminer leur course dans les océans et les nappes phréatiques.

Nos petites culottes seraient donc directement responsables de la pollution des océans et de la détérioration des espaces marins…

La Guppyfriend

Lorsque Manuela a décidé de lancer Miculi, elle a décidé de rassembler des marques de lingerie fabriquée de façon éthique et écoresponsable. Elle a donc privilégié des matières naturelles comme le coton bio, le chanvre ou le lyocell qui sont sans danger pour celles et ceux qui les portent et ne nuisent pas à l’environnement.

Mais la très engagée Manuela n’a pas pu résister pour sa boutique au charme de la dentelle recyclée et des sublimes collants Swedish Stockings… Bien sûr ils sont en polyester recyclé, mais le problème des lavages et des micro-particules de plastique envoyées dans les océans se pose toujours !

Jusqu’au-boutiste, elle a cherché une solution. Et celle-ci est apparue dans un petit sac surnommé Guppyfriend capable de réduire la formation de ces microfibres empoisonnées et de les filtrer. Il suffit d’y mettre les vêtements qui contiennent des fibres synthétiques et de placer le sac en machine avec le reste, et le tour est joué ! Testée par un centre de recherche indépendant, la Guppyfriend a prouvé qu’elle réduisait de 86% la libération de ces microfibres pour un vêtement 100% synthétique.

La Guppyfriend a été développée par Stop! Micro waste, une association à but non lucratif qui se bat pour la protection des océans. Tous les bénéfices liés à la vente sont réinvestis dans des campagnes de sensibilisation et de formation aux problèmes de la pollution par les micro-plastiques et du plastique à usage unique.

Alors Manuela a pris les devants, et elle a décidé d’en vendre dans sa petite boutique, pour être cohérente. Pour informer les gens, aussi, sur ce problème environnemental majeur auquel nous participons avec nos vêtements synthétiques.

Je suis bien contente de vous présenter cette chouette solution facile à mettre en place, efficace et dont les bénéfices servent en plus une noble cause ! Je n’ai pas toujours l’occasion de vous parler des problèmes en même temps que des solutions !

Alors, prêts à passer à la Guppyfriend ?

*** Céline ***

Trousse à pharmacie 100% bio

Le temps de préparer les sacs-à-dos est arrivé ! J’ai préparé notre trousse à pharmacie 100% bio avec des huiles essentielles que je considère indispensables et des produits pour les maux du quotidien !

J’espère que ça pourra vous aider à préparer votre propre trousse de secours lorsque vous partirez en voyage, que ce soit pour 3 semaines ou pour 3 ans !

Et surtout n’hésitez pas à me dire dans les commentaires si on oublie des trucs !!

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Produits mentionnés :

→ Huile essentielle de tea tree : https://bit.ly/2Jki6wu
→ Huile essentielle de Ravintsara : https://bit.ly/2HAm0ii
→ Huile essentielle de lavande aspic : https://bit.ly/2HqeyHj
→ Huile essentielle de citronnelle : https://bit.ly/2W456gb
→ Spray anti moustique Pranarom : https://bit.ly/2HsdzXj
→ Propolis Ballot Flurin : https://bit.ly/2O8q5f5
→ Gel d’arnica : https://bit.ly/2F7MDZe
→ Granules homéopathiques d’Arnica (dispo en pharmacie)
→ Huile de tamanu : https://bit.ly/2T8X9V2
→ Capsules Pranarom : https://bit.ly/2OaZmhU
→ Huile essentielle de basilic tropical : https://bit.ly/2TNRrfK


Alors, est-ce qu’on oublie des trucs ?

*** Céline ***