Résultats de recherche pour : label

Notre tour du monde sans avion

tour du monde sans avion

Nous sommes partis il y a déjà 6 mois pour un tour du monde sans avion, et je me rends compte que je n’ai jamais vraiment pris le temps d’en expliquer les raisons. Ni comment on s’y est pris d’ailleurs, ni comment ça se passe.

Je reçois beaucoup de questions sur cette belle aventure, et je vais essayer de répondre ici aux plus fréquentes afin de lui dessiner des contours. Parce que même si on aime imaginer ce périple flou et mouvant, il y a quand même une base solide de revendications et d’organisation derrière.

Pourquoi éviter l’avion ?

Mais déjà, pourquoi prenons-nous l’avion ?

Oh qu’elle n’est pas facile cette question de l’avion ! La culture occidentale érige le voyage comme moyen suprême d’atteindre la sagesse et une meilleure compréhension du monde. Plus on part loin et plus nos anecdotes sont exotiques, plus une aura plane autour de nous. Ils ont vu, entendu, touché, senti… Pas nous. Le voyageur gagne en expérience et, de fait, en sagesse. Il peut ouvrir les débats, casser les a priori, il a une force que les autres n’ont pas.

Alors on part à l’autre bout du monde. Et au soleil si possible, parce que, tant qu’à faire, autant jumeler culture et bronzage ! Autant tout condenser, parce que nous n’avons que 5 semaines de congés payés pour s’imprégner des comportements locaux, se reposer et décompresser, et faire de belles randonnées.

Pour répondre à cette double problématique de l’appel au voyage et du temps qui manque, l’avion est la réponse idéale. En quelques heures à peine, on traverse la planète. Pratique !

L’impact carbone de l’avion

Mais figurez-vous qu’il suffirait d’un seul trajet Paris-New York pour dépenser le « budget carbone » annuel auquel un humain devrait se limiter s’il souhaitait vraiment lutter contre le changement climatique (1.22 tonnes par an et par habitant) ! Plutôt difficile à encaisser quand on fait des efforts sur à peu près tout depuis des années : réduction du plastique, manger moins de viande, achats de seconde main, courses en vrac, dons à des associations à l’impact environnemental positif…

Bien conscients du problème, des scientifiques de renom et signataires du GIEC, appelés à parler à toutes les conférences sur le climat partout dans le monde, ont fait le choix de ne plus se déplacer par avion. Greta Thunberg a traversé l’Atlantique à la voile pour se rendre à l’ONU. 

Pour autant, l’avion reste souvent le dernier étendard inaccessible sur le chemin de quelqu’un qui voudrait réduire ses émissions de CO2 et éviter ainsi de participer à un dérèglement massif et irrévocable du climat.

Pas l’avion !

Il y a de plus en plus de vols et l’avion, dont le kérosène n’est pas taxé, continue à rester bien moins cher que le train. On a beau faire des efforts, arrêter de prendre l’avion reste inaccessible. La soif de voyage à l’autre bout du monde est trop grande et faire une croix sur le statut de celui qui a vu, entendu, touché et senti est bien trop douloureux. L’effort est trop grand. Tout le reste, d’accord, mais pas l’avion.

Ou plutôt : pas les voyages, pas les rencontres, pas les remises en question, pas toutes ces belles expériences que je voudrais avoir l’occasion de vivre.

Eh oui, en fait on s’en fiche de l’avion. On ne monte pas dedans pour le plaisir de monter dedans. Mais pour voyager, partir, et loin si possible.

Mais alors, quelle est la variable qui implique nécessairement de prendre l’avion pour voyager ? Pourquoi voyage et avion sont-ils si intrinsèquement liés ?

Ressource nécessaire : le temps !

Cette variable, c’est le temps, pardi ! Ni plus, ni moins. Le temps dont nous disposons et que l’organisation de notre société nous oblige à millimétrer. L’avion permet de satisfaire les emplois du temps serrés imposés par le travail et les fameuses 5 semaines de congés payés qu’il faut rentabiliser au mieux. 

Quand nous avons réalisé cela, nous avons pris la décision de réorganiser nos vies de façon à disposer du temps qu’il nous faudrait pour voyager. Cela nous aura pris 2 ans. Nous expliquons toutes les étapes de cette réorganisation dans cette vidéo.

Quels moyens de transport ?

Et alors, avec du temps, on se déplace comment ?

Je vous détaillais déjà dans cet article plusieurs méthodes et moyens de locomotion plus slow : du bateau-stop au vélo !

Depuis notre départ, nous avons :

Prendre le temps, comme nous l’avons pris, permet de privilégier l’essentiel : le chemin plutôt que l’arrivée ! Je vous parlais d’ailleurs il y a quelques temps de tous les avantages du voyage slow !

Nous qui avons toujours beaucoup voyagé en dormant dans notre voiture aménagée, nous avons pris conscience de l’impact de ce mode de transport. Le choix de la voiture ou du van par rapport à l’avion n’est en effet pas si évident si l’on compare les émissions de CO2/passager/km. Tout dépend du véhicule, de son taux d’occupation et de la distance parcourue, mais de manière générale, s’il l’on cherche à limiter son impact, il faut éviter autant que faire se peut de prendre un véhicule à 4 roues pour de longues distances avec moins de 3 passagers.

Voilà pourquoi, entre autres, nous avons préféré le vélo au 4×4 en Mongolie. Je prendrai je l’espère bientôt le temps de faire des recherches un peu plus approfondies sur l’empreinte écologique du van aménagé…

Avec quel budget ?

Comme expliqué plus haut, nous avons réorganisé nos vies de façon à avoir du temps. Pour cela, nous avons tous les deux, et chacun notre tour, démissionné de nos CDI pour reconstruire un métier qui nous permette de travailler tout en voyageant. Pour davantage de détails, nous expliquons tout dans cette vidéo !

Nous avons donc inauguré il y a 6 mois notre statut de digital nomads (ou de nomades digitaux pour les puristes), mais nous travaillions à notre compte depuis bien plus longtemps. Deux ans, c’est le temps qu’il nous aura précisément fallu pour nous assurer un portefeuille de clients et des rentrées d’argent solides avant de nous lancer.

Notre but est de trouver l’équilibre subtil entre travail et exploration, et ce n’est pas une mince affaire ! Pour cela, nous tâchons de nous arrêter longtemps dans chaque endroit où nous posons nos sac-à-dos. Nous avons en effet remarqué qu’établir une routine permet de se réserver plus facilement des plages de travail et, de manière plus globale, d’être plus serein, ce qui favorise l’efficacité et la créativité.

Pour combien de temps ?

Puisque nous avons du temps, la durée de notre voyage n’est pas une question. Nous sommes partis pour une durée indéterminée, et nous nous déplaçons au gré de nos envies et en fonction de nos visas.

Cela dit, il nous faut tout de même être raisonnables et anticiper sur le fait que, sans avion, le retour, si on le désire, sera long.  

Quel est votre parcours ?

Là aussi, notre parcours n’est pas tout tracé à l’avance ! Il se modèle et se peaufine au fur et à mesure ! Et puis nous avons toute la vie pour le dessiner… Quand on est optimistes comme nous le sommes, ça fait encore de nombreuses années !

Dans un premier temps, du moins, nous imaginons faire une première boucle autour de l’Europe et de l’Asie qui reviendra en France. Nous comptons donc explorer l’Asie du Sud-Est dans les prochains mois, avant de prendre le chemin du retour en passant notamment par l’Inde, l’Asie centrale ou le Moyen-Orient et l’Europe du Sud. Là, je pense que nous serons bien contents de faire une bise à nos familles et à nos minous, et nous verrons bien ce qu’il adviendra !

Peut-être s’installer de nouveau et pour un temps quelque part ? Peut-être faire du bateau-stop pour traverser l’Atlantique  ou la Méditerranée ?

Mais peut-être, aussi, que cette fameuse boucle se façonnera autrement ! Nous sommes libres de choisir. Et pour cette unique constatation, nous sommes les plus reconnaissants du monde.

Vous vous sentiriez prêts à voyager sans avion, vous ?

*** Céline ***

Nouveautés green & éthiques

Nous avons procédé à Oulan-Bator à ce que nous appelons un “switch de sac-à-dos”, c’est à dire que nous avons renvoyé nos affaires d’hiver en France (manteaux, pulls, pantalons & co) et nous avons reçu un colis rempli de petites merveilles pour nous accompagner ces prochains mois dans les climats chauds et humides de l’Asie.

L’ouverture de ce colis, c’est un peu comme le matin de Noël ! Dedans, il y a plein de nouveautés green et éthiques qu’il fallait que je vous présente ! C’est parti !

Rejoignez-nous sur Youtube :

Nouveautés green et éthiques :

→ Savon Herbamix : magasins bio
→ Savon Savonnerie buissonnière : http://bit.ly/IZ-savbuiss
→ Shampoing Sweetie de chez Pachamamaï : http://bit.ly/2o2FzZ6
→ Dentifrice Black to Black de chez Pachamama¨: http://bit.ly/2oJvO27
→ Déodorant sans parfum Schmidt’s : http://bit.ly/IZ-deo-schmidts
→ Gel d’arnica Phytonorm : http://alturl.com/c68hv
→ Magic Milk de Oolution : http://bit.ly/IZ-MagicMilk-Oolution
→ Huile de Moringa Oleifera de Comptoir des huiles : http://bit.ly/IZ-MoringaOlifeira
→ Top en lin Miaydi : http://bit.ly/IZ-Top-Miaydi
→ Tshirt en coton bio Balzac Paris (sold out) : https://www.balzac-paris.fr/
→ Short en Tencel Balzac Paris (sold out) : https://www.balzac-paris.fr/
→ Tshirt corrida Caouanne (sold out mais reappro en cours) : https://www.caouanne.be/
→ Sandales Nae Vegan Shoes (en soldes sur le site !) : http://alturl.com/35jq4
** CODE PROMO : IZNOWGOOD10 (10% sur votre commande !)
→ Lunettes KLS : https://www.kls-lunettes.com/

*** Céline ***

Polyester recyclé : une fausse bonne idée ?

polyester recyclé

Ce début d’été a vu naître quelques étincelles sur les réseaux sociaux. Le fautif ? Le polyester recyclé.

La marque Le T-shirt propre, qui faisait jusque-là des T-shirts de qualité en coton bio, lançait alors une nouvelle collection en polyester recyclé. « Encore plus écolo » disaient certaines, c’était un pas en plus vers une mode plus responsable puisque l’on réutilisait un tissu déjà existant. « Un gros retour en arrière » pour d’autres puisque « le polyester recyclé, ce n’est rien d’autre que du plastique ».

Aïe aïe aïe, mais alors ? Que faut-il comprendre ? Acheter des vêtements en polyester recyclé, est-ce une bonne chose ? Comme toujours, la réponse n’est pas si évidente et peut être nuancée.

Tâchons d’y voir plus clair en comprenant de quoi il s’agit !

Le polyester, c’est quoi ?

Le polyester est la fibre textile la plus utilisée dans l’industrie de la mode. Elle ne se froisse pas, se lave et sèche rapidement, elle est légère et fluide. On lui prête de nombreuses qualités, tant qu’on la retrouve absolument partout : blouses, robes, T-shirts, pulls, pantalons, petites culottes, linge de lit, doublures de manteaux, fausse fourrure… Partout !

Le polyester est une fibre textile synthétique, c’est-à-dire qu’elle est obtenue par un procédé chimique (la polymérisation) réalisé sur des hydrocarbures. Sa production nécessite une énergie fossile, et beaucoup d’énergie pour générer la réaction. À l’heure où les scientifiques tirent la sonnette d’alarme sur les ressources limitées de la planète en pétrole sur lesquelles, pourtant, l’ensemble de notre société repose, il serait peut-être temps de se poser des questions…

Ne faudrait-il pas purement et simplement se détourner de cette fibre (comme de toutes les autres fibres synthétiques issues des hydrocarbures d’ailleurs : polyamide, nylon, élasthanne, acrylique) et se tourner vers des fibres plus durables ?

Et le polyester recyclé, comment le fabrique-t-on ?

Défi relevé avec le polyester recyclé, selon les défenseurs de cette fibre textile relativement récente.

Le polyester que l’on utilise dans l’industrie textile est le polyester PET (polyéthylène téréphtalate). Il se trouve que c’est aussi le polymère qui constitue nos bouteilles d’eau en plastique ! Qu’à cela ne tienne, une filière de tri et de recyclage s’organise : on pourrait donc concevoir des vêtements avec du plastique qui existe déjà ?

Il y a en fait deux façons d’obtenir du polyester recyclé :

  • Le recyclage mécanique. Il consiste à récupérer une bouteille en plastique ou un autre objet en PET, à le laver, puis à le déchiqueter pour obtenir quelque chose de suffisamment petit pour être réintroduit dans le processus de fabrication de la fibre (tissage, etc.). C’est tout mécanique, avec l’aide de machines qui font du bruit.
  • Le recyclage chimique. Il consiste à récupérer un produit en plastique et, à l’aide de réactions chimiques (nous nous trouvons donc, non pas dans une usine avec des machines qui font du bruit, mais dans un laboratoire), à le restituer à ses monomères d’origine qui seront ensuite rassemblés en polymères pour reconstituer du polyester tout neuf. Tout neuf on vous dit !

Le procédé mécanique est le plus largement utilisé car il est bien moins coûteux. Avec ce procédé, cependant, la fibre est de moins en moins résistante et doit donc être mélangée à de la fibre vierge pour assurer la longévité du tissu.

Maintenant que nous savons tout ça, il est grand temps de répondre à 10 idées que nous pourrions avoir sur le polyester recyclé. Il ne restera donc plus ensuite qu’à choisir en notre âme et conscience !

Dix vraies et fausses idées sur le polyester recyclé

C’est qu’il s’en dit des choses sur le polyester recyclé ! Entre ceux qui le défendent et ces principaux détracteurs, les informations fusent dans tous les sens…

Le polyester recyclé utilise de la matière déjà existante. VRAI et FAUX

Si l’on en croit la communication des marques à ce sujet, la réponse est VRAI. Le polyester recyclé est fabriqué à partir de bouteilles d’eau en plastique recyclées ou du recyclage d’autres objets constitués de PET. Jusque-là, on est d’accord.

Mais, comme nous l’avons vu plus haut en étudiant le système de fabrication du polyester recyclé, la fabrication d’une telle fibre requiert la plupart du temps le mélange d’une fibre de polyester nouvelle pour assurer sa solidité et sa résistance.

La fabrication du polyester recyclé implique donc, quelque part, la création de nouveaux polymères issus des hydrocarbures, et donc de plastique.

Le polyester recyclé pollue les océans. VRAI

Nous en avions déjà parlé, le polyester est en très grande partie responsable de la pollution des océans par les micro-plastiques. La raison ? Le lavage de la fibre qui la fragmente et la détériore au fil des machines. Ainsi donc, plus le tissu est lavé, plus la fibre est abîmée, et plus elle s’étiole en micro-particules de plastique qui passent dans les circuits d’eau et terminent dans les océans.

Le polyester recyclé ne fait bien sûr pas exception et nous pourrions même faire la supposition que ses fibres, obtenues par un procédé de recyclage mécanique les rendant moins résistantes, se détériorent plus vite. À vérifier cependant, je n’ai pas trouvé d’étude sur le sujet.

Le polyester recyclé est dangereux pour la santé. VRAI

Le polyester recyclé n’est rien d’autre, finalement, qu’une fibre synthétique issue de la pétrochimie. Comme nous l’avions vu dans cet article, sa fabrication implique donc l’utilisation de nombreuses substances chimiques, dont certains composés perfluorés ou polyfluorés (PFC), connus comme cancérigènes et perturbateurs endocriniens pouvant affecter le système reproductif humain.

La teinture du tissu est aussi problématique et une nouvelle occasion d’utiliser des produits chimiques potentiellement dangereux, et notamment des métaux lourds, comme le plomb par exemple. Le cas du polyester recyclé est d’autant plus intéressant que la fibre recyclée obtenue est souvent colorée. Il faut donc « forcer » la teinture (souvent chimique) pour obtenir la teinture souhaitée, ce qui requiert des quantités élevées de produits chimiques qui ne disparaissent indéniablement pas par magie au moment de la vente.

Le polyester recyclé a un tombé et un touché irremplaçable. FAUX

Si le polyester est si répandu dans la mode, c’est qu’il détient des propriétés que l’on juge intéressantes : infroissable, souple et fluide, séchage rapide, et j’en passe. Le polyester recyclé est un peu son pendant écoresponsable : les mêmes vertus, mais en plus écolo.

Certes, mais il existe d’autres fibres textiles avec des propriétés similaires qui nécessitent bien moins d’eau, d’énergie ou de produits chimiques pour être fabriquées. C’est notamment le cas du Tencel, ou lyocell, une fibre artificielle obtenue par un procédé en circuit fermé à partir de fibre d’eucalyptus. Il remplace à merveille le polyester ! 

Le polyester recyclé contribue à dépolluer l’environnement. VRAI

On ne peut pas lui enlever, le polyester recyclé, pour être fabriqué, nécessite l’utilisation de bouteilles d’eau en plastique qui ont été prélevées dans les océans ou dans les décharges, ou en tout cas qui auraient pu y terminer.

La production de polyester recyclé s’est organisée depuis quelques années en un véritable réseau qui participe à sa manière à la dépollution de l’environnement.

Le polyester recyclé se recycle à son tour. VRAI et FAUX

Nous l’avons vu plus haut, le polyester peut théoriquement se recycler à l’infini avec le procédé de recyclage chimique (puisqu’il permet de revenir au stade de monomère). Non mais allô quoi, on tient un truc de fou et on ne l’exploite pas ! Quoi que, le recyclage chimique implique probablement des solvants et des procédés pas si green que ça…

Avec le procédé mécanique, nous l’avons vu, la fibre se fatigue, perd en résistance et solidité, et est donc de moins en moins recyclable. Elle nécessite l’ajout de nouveau polyester pour être viable, et c’est le serpent qui se mord la queue. Avec ce procédé, pourtant le plus couramment utilisé car le moins coûteux, le polyester recyclé n’est donc que très peu recyclable…

De plus, le polyester recyclé est très souvent mélangé à d’autres fibres textiles dans un vêtement. Cela vous semble peut-être anodin pourtant, en France, cela rend tout bêtement le tissu non recyclable ! Evitez donc autant que faire se peut les mélanges de matière ! Nous en reparlerons très bientôt.

Il vaut mieux choisir des matières naturelles. VRAI

Le polyester recyclé demandera toujours plus d’énergie et de substances chimiques à produire que des matières naturelles (avec une petite exception pour le coton non bio qui est le champion des pesticides et de la consommation d’eau).

Pour une question environnementale et sanitaire, les matières naturelles sont une meilleure option en tous points.

La guppyfriend permet d’acheter gaiement du polyester recyclé. FAUX

Je vous avais présenté la guppyfriend comme une chouette solution développée pour stopper un maximum de micro-particules pendant le lavage afin qu’elles ne terminent pas dans les eaux. Développée par une association à but non lucratif et dont tous les bénéfices sont reversés à la protection des océans, elle permet de laver ses fringues en polyester en limitant leur impact.

Si la guppyfriend est donc un redoutable allié, elle ne doit pas, selon moi, constituer une excuse pour acheter du polyester recyclé à tort et à travers. N’oublions pas que le polyester recyclé implique la majorité du temps la création de nouvelles fibres de polyester, et qu’il s’agit donc d’une fibre textile dont la production n’est pas sans impact sur la santé et l’environnement.

La solution ce n’est pas de recycler le plastique, c’est d’arrêter d’en consommer ! VRAI

Nous l’avons vu, avec le procédé de recyclage mécanique, le plus couramment utilisé, la fabrication du polyester recyclé implique la création de nouveaux polymères issus des hydrocarbures, et donc de plastique.

C’est, j’espère que je ne vous l’apprends pas, le principe même du recyclage du plastique dans son ensemble. Le recyclage du plastique à l’infini est un mythe ! (… sauf si on creusait un peu plus ce fameux procédé de recyclage chimique peut-être !) 

La seule solution pour se défaire du plastique et réduire notre dépendance aux hydrocarbures, cette ressource fossile limitée, n’est pas le recyclage, c’est tout bêtement d’arrêter d’en consommer.

Chacun fait de son mieux. VRAI

Vous commencez à le savoir, le principal, c’est de faire de son mieux ! Et comme rien ne vaut la connaissance pour agir en conscience, maintenant vous avez toutes les armes pour le faire.

Pour faire de votre mieux, voici quelques lignes directrices :

  • Privilégiez les matières naturelles biologiques et non traitées chimiquement
  • Évitez les vêtements avec des mélanges de matières
  • Privilégiez l’occasion au neuf
  • Utilisez la guppyfriend pour laver vos vêtements en matière synthétique
  • Réservez les matières synthétiques pour des vêtements et accessoires qui seront peu lavés (sacs à main, manteaux, chaussures)
  • Servez-vous du Générateur de Marqu’IZ pour repérer les marques qui ont besoin d’être soutenues et qui proposent des matières recyclées ou des matières naturelles

*** Céline***

BILAN LECTURE #3

Vous le savez peut-être, nous avons fait un tour de près de 1 600 km à vélo en Mongolie cet été ! Si nos journées étaient évidemment consacrées au pédalage, nos longues soirées ont été propices à la lecture ! J’ai fait de superbes découvertes livresques que je voudrais vous partager !

Imaginez donc : une tente, des jambes pleines de poussière, parfois une lampe frontale sur la tête, les vastes plaines de la steppe mongole aux alentours et l’esprit serein et détendu de quelqu’un qui a pédalé toute la journée…

Une odyssée : Un père, un fils, une épopée

Daniel Mendelsohn

Résumé : Daniel Mendelsohn est professeur de lettres classiques à l’Université et spécialiste de l’étude des récits homériques. L’Iliade et l’Odyssée n’ont, a priori, aucun secret pour lui. Un beau jour, son père, professeur de maths à la retraite, carré et méthodique, avec une aversion particulière pour l’imprévu, lui demande de participer en tant qu’étudiant à son séminaire sur l’Odyssée. Il se mettra dans un coin de la salle, et promet de se faire discret.

♥  Mon avis : J’ai tellement aimé la lecture de ce bouquin que j’ai repoussé autant que possible son dénouement. Je ne voulais pas que ça s’arrête, c’était trop bon. Il s’agit d’un roman autobiographique, ce qui, je trouve, rajoute de l’intensité aux mots et aux réflexions de l’auteur. C’est à travers ce prisme que l’on participe à toutes les séances du séminaire et que l’on décortique avec les élèves chaque passage de l’Odyssée. À la fin du livre, c’est simple, vous en savez presque autant qu’eux sur l’œuvre. Quelle richesse !

Mais Une Odysée, c’est avant tout l’histoire d’une relation père-fils. D’un fils qui cherche à comprendre son père, à le connaître. Comme Télémaque voudrait le faire avec Ulysse dès les premiers vers du poème. Les parallèles entre l’œuvre et les personnages sont omniprésents et toujours habillement amenés. La plume de l’auteur (aidée par celle de la traductrice bien sûr) est exceptionnelle et on se plonge à corps perdu et avec délice dans les interrogations cérébrales et névrosées, mais profondément émouvantes, de ce professeur érudit et passionné.

Ma note : 5/5

***

Le cœur cousu

Carole Martinez

Résumé : Frasquita Carasco est une femme forte et colorée. Elle a un don pour la couture et tout ce qu’elle touche de ses aiguilles revêt une aura magique, comme élevé à un niveau supérieur de grâce ou de divin. Ce don, qui lui est propre, lui vient de loin, de l’héritage de générations de femmes transmetteuses et relais des savoirs du passé. Frasquita a 5 enfants, Anita, Angela, Pedro, Martirio et Clara. Tous, ont un don eux aussi. Un jour, parjurée, honteuse, elle fuit Santavela, sa rudesse et ses superstitions, et la folie de son mari. S’ensuit une longue traversée du désert dans sa robe de noce avec sa charrette et ses 5 enfants.

♥  Mon avis : Le cœur cousu est un véritable conte, avec toute la poésie et les allégories que cela implique. J’ai pleuré à chaudes charmes, de joie et de douleur, j’ai ri aussi. J’ai rêvé, je me suis révoltée. C’est indéniablement beau, plein de couleurs. C’est le genre de bouquin que l’on peut lire 100 fois sans se lasser et toujours déceler quelque chose de neuf. Une profondeur que l’on n’aurait pas saisie aux premières lectures.

Comme dans tout conte, il y a des leçons à tirer. Sur l’Art, comme arme massive anti-folie et névrose. Sur le courage qu’il faut pour accepter d’être qui l’on est dans le brouhaha des médisances et des qu’en-dira-t-on. La transgression et l’émancipation de la tradition. Sur l’identité, sur ce qui nous rend unique. Sur la société patriarcale. Sur la transmission filiale… C’est tellement riche, tellement beau !

Ma note : 5/5

***

La femme gelée

Annie Ernaux

Résumé : La femme gelée est un récit autobiographique amer et carrément cinglant. L’auteure y retrace sa vie de femme : d’une gamine élevée dans une famille non conventionnelle, un papa au fourneau et une maman à la compta, une égalité des tâches qui ne se questionne même pas, à sa vie de femme mariée, engluée dans le système patriarcal.

♥  Mon avis : Annie Ernaux n’y va pas de main morte, ni avec elle-même, ni avec le système qui l’a ligotée sans qu’elle ne s’en aperçoive et n’ait pu faire quoi que soit. Pour échapper au cadre rigide du patriarcat, elle partait pourtant avec un modèle fort, celui de ses parents, elle avait fait de grandes études et beaucoup réfléchi et théorisé sur ces thématiques, elle avait choisi un mari qui partageait ses grandes idées d’égalité homme-femme. Mais lentement, insidieusement, les inégalités s’installent et ceux qui croyaient s’en détacher finissent par participer à leur tour à la transmission du modèle. Le constat tiré par l’auteure est douloureux et rageant. Elle s’observe sombrer dans tout ce qu’elle a toujours haï.

Tout commence par deux étudiants qui travaillent dans le salon, tous deux très concentrés. La bouilloire se met à siffler dans la cuisine. Qui se lève ?

C’est, selon moi, un livre à mettre entre toutes les mains. C’est juste, sans chichi, presque parlé. Profondément féministe, il pose les bonnes questions et dynamite à coups de plume acerbe le système patriarcal qui ne mérite pas mieux.

Ma note : 5/5

***

Le motel du Voyeur

Gay Talese

Résumé : Gay Talese, auteur à succès de récits de non-fiction (c’est-à-dire d’histoires vraies) reçoit un jour un courrier d’un certain Gerald Foos. Celui-ci lui raconte avoir acquis un motel dans le Colorado dans les années 50 pour espionner ses clients. Il lui affirme avoir tout consigné par écrit, plus de 20 ans d’observations, et ainsi posséder une vision claire de ce qu’il se passe dans l’intimité d’un couple américain sur plusieurs décennies. Il explique détenir là des informations uniques puisque ses clients ne se savaient pas observés, à la différence de toutes les enquêtes officielles. Gerald Foos désire confier ses écrits à l’écrivain pour qu’il les publie… Ce qu’il s’empresse de faire 20 ans après, dès qu’il obtient l’autorisation d’utiliser la véritable identité du voyeur !

♥  Mon avis : C’est en écoutant la chronique littéraire de Juliette Arnaux sur France Inter que ce livre a directement atterri dans ma pile à lire. J’ai trouvé ça totalement dingue ! Je voulais moi aussi connaître les conclusions des observations de ce charmant monsieur, je voulais savoir ce qu’il se passait dans l’intimité des autres. Je voulais être voyeur… par procuration !

Hormis le fait de vouloir savoir, je trouvais aussi cette histoire géniale ! Un mec a observé des gens faire l’amour, faire pipi, s’aimer et s’engueuler pendant plus de 30 ans, il a tout mis par écrit, et puis il a voulu que tout ça soit publié, pour la Science.

L’auteur nous délivre pas mal d’extraits des notes de Gerald Foos, mais pas suffisamment à mon goût. J’aurais finalement préféré avoir l’intégralité des observations pour en faire ma propre analyse. J’ai le sentiment que Gay Talese me propose une version édulcorée et elle me laisse un peu sur ma faim, un peu comme s’il ne nous fournissait que les conclusions et que nous n’avions pas assez d’éléments empiriques pour réellement y croire. De plus, la plume de l’auteur, facile et un peu pataude, ne m’a particulièrement emballée.

Le sujet, je crois, méritait mieux ! Mais sacré sujet quand même !   

Ma note : 3/5

***

Et puis nous avons fini par rejoindre Oulan-Bator et par vendre nos vélos… Un nouveau cycle de lecture a alors commencé, mais ça, ce sera pour le prochain bilan !

*** Céline ***

VOYAGER SANS AVION en Europe

voyager sans avion

Nous sommes partis il y a maintenant presque 5 mois pour un tour du monde sans avion ! Nous avons traversé l’Europe en deux mois et avons posé nos valises dans 10 villes d’Europe aussi jolies les unes que les autres. Voyager sans avion en Europe est très facile, suivez le guide !

Je voudrais donc en profiter pour faire un petit retour en images sur les deux premiers mois de cette belle aventure et pour vous donner quelques conseils et ressentis sur ces différentes destinations. Au programme, c’est près de 130 photos, et des dizaines de bonnes adresses et choses à faire !

Le trajet

Nous nous étions donné deux mois pour traverser l’Europe. Cela peut paraître beaucoup, c’est très court en vérité. On pourrait en effet consacrer 10 ans à la découverte des pays par lesquels nous sommes passés, et sans jamais s’en lasser.

Mais on a quand même le temps d’en faire de jolies choses en deux mois, jugez plutôt…

10 villes d’Europe sans prendre l’avion

Arrêt n°1 : 3 jours à Munich

Nous sommes partis le 4 avril de très bonne heure par le train reliant la Gare de l’Est à Munich. Nos sacs pesaient beaucoup trop lourd mais nous étions tout excités à l’idée de démarrer enfin ce voyage que nous visualisions depuis déjà plus de 2 ans.

Nous avons adoré cette ville pleine de vie et de couleurs pour l’ambiance qu’elle dégageait. Nous sommes montés admirer la vue du haut de l’église Saint Peter et nous nous sommes extasiés un long moment devant les détails baroques de la toute petite église Asam. Qu’il est bon de flâner dans ses ruelles, de s’arrêter manger un bretzel géant et plein de sel sur le marché Viktualienmarkt ou de trinquer et de faire chavirer la bière dans une énorme chope à la célèbre Hofbräuhaus, la plus ancienne brasserie d’Allemagne !

Pour retrouver nos vlogs à Munich, c’est ici et ici !

Où manger ? Ne passez pas à côté d’un brunch vegan chez Max Pett ! Les assiettes sont énormes, pleines de couleurs et de saveurs, et c’est terriblement bon !

munich voyager sans avion
voyager sans avion

Pour s’échapper du tintamarre de la ville, Munich offre également un vrai havre de paix dans les jardins anglais. Le parc est immense avec des pelouses infinies, une splendide pagode chinoise, des saules pleureurs en pagaille, des musiciens inspirés…

Arrêt n°2 : 1 jour au Château de Neuschwanstein

Le château de Neuschwastein est très facilement accessible depuis Munich et il est tout à fait possible de s’y rendre sur une journée. Le trajet en train depuis la gare centrale dure environ 2h30 et offre des vues superbes sur les Alpes et les forêts bavaroises. Le train s’arrête à Fussen et un bus assez fréquent et à prendre juste en face de la gare grimpe la montagne pour arriver aux alentours du site.

Connu pour avoir inspiré les dessins du château de Cendrillon de Walt Disney, le château de Neuschwastein est en fait l’oeuvre d’un fou épris d’histoire qui rêvait de se cacher des tracas de la cour et de ses sujets. Louis II de Bavière fit construire ce sublime édifice tout droit sorti d’un rêve au XIXème siècle, en s’inspirant des châteaux médiévaux. Le cadre époustouflant rajoute à la féerie du lieu.

Cet endroit magique appartient à ceux qui se lèvent tôt, nous avions dormi sur place pour profiter du lieu avant que les autres touristes n’arrivent, et grand bien nous en prit !

Depuis le petit village en contrebas d’où le bus vous dépose, commence une petite grimpette au milieu des sapins de 30 ou 40 minutes jusqu’au pied du château. Une petite bifurcation sur la droite permet de se rendre sur le pont Marienbrücke qui est selon moi le meilleur endroit pour observer (et prendre des photos) du château. N’oubliez surtout pas de poursuivre la grimpette après le pont, et de pousser encore pour 20 minutes. Vous serez alors tous seuls pour observer le château en contre-bas et profiter de splendides points de vues sur les Alpes et le village.

Et à l’intérieur du château alors ? Mon avis est mitigé : Louis II a tout bâti dans le faste et la démesure et l’intérieur n’a selon moi rien à envier à l’extérieur. Son goût prononcé pour l’Art et l’Histoire lui a permis de concevoir des pièces très raffinées, pleines de références de meubles et d’artisanat des quatre coins du monde. Cependant, les visites sont millimétrées et le rythme est dicté par les informations de l’audio-guide que l’on remet à chaque groupe (lorsque l’on s’inscrit, il faut nécessairement choisir un créneau horaire), ce qui ne laisse pas assez de temps dans chaque pièce et laisse un goût d’ultime frustration à la sortie.

Veillez à bien emmener un pique-nique avec vous, il n’y a absolument rien de sympathique à manger aux alentours au château !

Pour visionner nos images du château de Neuschwastein, c’est par ici !

Arrêt n°3 : 2 jours à Salzbourg

Le train permet de rejoindre la gare centrale de Munich et Salzbourg en un peu plus d’1h30. Bienvenue en Autriche !

Nous n’avons peut-être pas su apprécier Salzbourg à sa juste valeur, nous l’avons trouvée un brin prétentieuse. Pas assez cabotine pour nous peut-être ? Ou est-ce le mauvais temps et le froid, ou les travaux sur la grande place ?

Toujours est-il que la ville de naissance de Mozart recèle de bien jolis endroits ! À commencer par son château fort sur les hauteurs qui donne de très belles vues sur les toits vert émeraude de la ville. Si vous montez jusqu’au château, n’oubliez pas d’entrer dans le petit musée de marionnettes caché quelque part dans son enceinte. La cathédrale Saint-Rupert, de l’intérieur comme de l’extérieur, est un bijou. Le reste de la ville est impeccablement propre et bien taillé, et il est très agréable de flâner dans les rues de la vieille ville, entre maisons anciennes et enseignes en fer forgé.

Pour nous suivre dans les rues de Salzbourg, c’est par ici !

Arrêt n°4 : 2 jours à Cesky Krumlov

Depuis Salzbourg, il y a environ 3h de train jusqu’à Cesky Krumlov avec une correspondance à Linz.

Cesky Krumlov reste pour nous un véritable coup de cœur, un vrai petit bijou au Sud de la République Tchèque. Ses ruelles médiévales colorées et les façades peintes des bâtisses, son centre historique animé et profondément charmant, ce château impressionnant qui surplombe la ville et la rivière Vltava… Il y a quelque chose de vraiment réjouissant dans cette petite ville !

Pour nous suivre dans les rues de Cesky Krumlov, c’est par ici !

Où manger ? Laibon est un restaurant végétarien tenu par David, un grand voyageur qui aura mille anecdotes à vous raconter et quelques bons plans à partager ! La carte est variée et plutôt bonne, même si ce n’est pas excellent (la soupe à la tomate était sacrément réconfortante cependant !) ; le lieu, une taverne un peu sombre avec des dessins aux murs, a quelque chose d’intimiste.

Arrêt n°5 : 5 jours à Prague

Il y a environ 3h de train de Cesky Krumlov jusqu’à Prague, la splendide capitale de la République Tchèque !

Véritable joyau aux façades Art Nouveau, Prague est considérée comme l’une des plus belles villes d’Europe. Et il y a de quoi ! La ville est incontestablement superbe et ce dans ses moindres recoins. Il ne faut pas hésiter à marcher au hasard et à s’éloigner, Prague gagne selon moi à être arpentée loin des foules et du stress qu’elles peuvent générer. Mieux vaut d’ailleurs s’y promener à la fraîche, plutôt très tôt le matin, avant 8h, quand le monde dort encore. Rendez-vous sur le magnifique pont Charles pour assister au lever du soleil et le voir chasser l’ombre par vagues dorées sur la ville encore endormie. Un vrai moment suspendu.

Pour déambuler avec nous dans les jolies rues de Prague, c’est ici et ici !

Où manger ? Même s’il est un peu loin du centre historique, il ne faut pas passer à côté du Bistro Střecha ! C’est un bistro communautaire vegan où tout est à la fois peu cher et très bon et où chacun a la possibilité d’offrir un café ou un plat à un sans-abri en rajoutant un peu à l’addition. Nous y sommes allés à plusieurs reprises et avons effectivement constaté qu’ils servent un plat du jour gratuitement à ceux qui en ont besoin.

Arrêt n°6 : 2 jours à Vienne

C’est parti pour 4h de train pour rejoindre Vienne depuis Prague et ainsi découvrir la capitale autrichienne !

Nous n’avons passé que 2 jours à Vienne et ce n’était clairement pas assez pour parcourir cette ville-musée. À chaque coin de rue, c’est l’émerveillement. Le centre de la ville est entouré du Ring, constitué de deux boulevards circulaires qu’il est agréable d’arpenter pour passer devant les principaux monuments de la ville. On y retrouve également de riches musées, comme le musée des Beaux Arts ou le Musée d’Art Moderne, que nous avons, non sans maintes tergiversations, délaissés au profit de déambulations sous le soleil.

Nous n’avons pas eu le temps de nous intéresser à Vienne pour son côté ville nocturne et sympa pour sortir, mais nous sommes tout de même passés devant des bars et autres terrasses bien sympathiques, ce qui nous fait dire que la capitale n’est pas aussi prétentieuse qu’elle en a l’air !

Venez arpenter Vienne avec nous ici !

Arrêt n°7 : 3 jours à Bratislava

Il n’y a qu’une petite heure de train entre Vienne et Bratislava, la capitale de la Slovaquie. Pourtant l’atmosphère entre ces deux capitales européennes est si différente !

Aaaah que Bratislava est agréable, un vrai havre de paix, charmante comme tout, dynamique et enivrante à souhait, un bonheur. Encore assez oubliée des touristes, Bratislava est authentique, encore dans son jus dans beaucoup d’endroits de la ville. Se promener le long du Danube et dans ses jolies rues colorées et doucement animées, boire une bière le soir dans un des nombreux bars ambiancés du centre ou une limonade en terrasse en écoutant de la musique de rue… Qu’il est bon de ralentir le temps dans la capitale slovaque !

Où manger ? Dans une jolie rue pavée du centre, Urban semble attirer toute la jeunesse un peu branchée de Bratislava. C’est là qu’ils ont les meilleurs petits déjeuners de la ville, et plein plein d’options végétariennes. Mais ce qu’ils ont surtout, c’est un espace intérieur rempli de canapés et de fauteuils en tous genres dans lesquels il est impossible de se sentir plus à l’aise pour travailler. C’est le spot idéal pour des nomades digitaux en goguette ! Non loin du Cumil, ce fameux Monsieur qui sort d’une plaque d’égout en plein milieu de la rue, se trouve un super glacier vegan !

Pour les images de la jolie Bratislava, c’est ici !

Arrêt n°8 : 10 jours à Budapest

Depuis Bratislava, il faut compter 2h30 pour atteindre Budapest, capitale de la Hongrie.

Si nous avons choisi de nous installer aussi longtemps à Budapest, c’est que nous en avions entendu monts et merveilles. Nous espérions y trouver un trésor d’architecture, une ambiance survoltée dans les ruin bars la nuit, des quartiers plus tranquilles où flâner, de l’Histoire, des histoires… Nous avons trouvé tout cela, à n’en pas douter. Budapest est sans conteste une ville où il fait bon vivre et je comprends désormais très bien pourquoi il s’agit d’un des endroits favoris des nomades digitaux en Europe.

Il y a tout plein de choses à faire à Budapest, parmi nos incontournables figurent :

  • Flâner dans les ruelles médiévales de Buda, loin de la cohue et du bruit.
  • S’extasier devant le Parlement hongrois tout illuminé dans la nuit, de l’autre côté de la rive.
  • En apprendre davantage sur l’occupation nazie et communiste en Hongrie grâce à la Maison de la Terreur.
  • Aller s’étonner dans la cathédrale Saint-Etienne devant la Sainte Dextre.
  • Observer les trajectoires des pédalos multicolores sur le lac du grand parc de Varosliget.
  • Prendre de jolies photos à l’heure où le soleil se fait doré au Bastion des Pêcheurs.
  • Pénétrer dans l’enceinte du château de Vajdahunyad et comprendre l’amour que les Hongrois ont pour l’histoire de leur pays.   
  • Attendre le soir pour se rendre aux bains Séschény et se prélasser dans le bain extérieur à presque 40° alors que la nuit tombe.
  • Faire des longueurs dans la superbe piscine des bains Gellert (pensez à prendre un bonnet de bain !).
  • Boire des litres de bière au Szimpla Kert et en visiter toutes les salles.
  • Aller manger un burger vegan dans le food truck de Las Vegans, idéalement bien placé dans une cour hyper mignonne où l’on sert aussi des bières !
  • Rencontrer le Szimpla Kert d’une autre façon en y allant le dimanche matin. Il s’y tient un petit marché de producteurs locaux avec une super ambiance !
  • Prendre une après-midi pour se balader dans le sublime cimetière de Kerepesi, à l’Est de la ville.

Pour retrouver nos aventures à Budapest, c’est ici et ici !

Arrêt n°9 : 9 jours à Cracovie

Il faut compter presque 10h de train pour aller à Cracovie depuis Budapest.

Nous avons adoré Cracovie, et la Pologne en général. Plus étudiante et plus artiste que Varsovie, la capitale, Cracovie est une ville vraiment agréable. Que ce soit pour se promener ou boire des coups, il y a de quoi faire !

Mon premier conseil pour découvrir la vieille ville et ses secrets serait de se rendre devant le Barbican à midi précise. Là, démarre un tour de la ville gratuit et pourtant très documenté, financé par le National Geographic (suivez les parapluies jaunes). Rynec Glowny, les Halles, l’Université, la cathédrale, le château, les légendes et les faits marquants… Tout y passe pendant plus de 2h (je vous suggère évidemment fortement de donner un petit quelque chose à votre guide à la fin, ce sont souvent des étudiants bénévoles) !

Pour boire un verre, rien de mieux que les bars un peu destroy du quartier Kazimierz, l’ambiance y est dingue le weekend !

Pour nous suivre à Cracovie, c’est par ici !

Où manger ? Deux bonnes adresses à Cracovie : un kebab vegan assez incroyable à Vegab, juste au Sud de la vieille ville ; et Krowarzywa Vegan Burger sur la rue qui remonte vers la gare. C’est aussi l’occasion de rentrer dans l’un des derniers milk bars du pays, ces anciennes « cantines communistes » encore financées par l’Etat aujourd’hui ! On y trouve des plats végétariens et vegan traditionnels, comme des pierogis ou des soupes, et on y mange pour vraiment pas grand-chose. Pas d’anglais en revanche, ni au menu, ni au comptoir !

cracovie voyager sans avion

Cracovie peut aussi être le point de départ pour une journée dans les tristement célèbres camps de la mort d’Auschwitz et Birkenau. Un train permet de se rendre à la gare d’Auschwitz en 1h30. Mes conseils pour une telle visite :

  • Ne pas prendre de guide et choisir de se promener seul dans le camp, il y a suffisamment d’informations partout et tout le temps, et vous pouvez avancer à votre rythme.
  • Arriver dès l’ouverture du camp. Vous disposez ainsi de 2h avant que les premières visites guidées ne commencent et que la foule ne remplisse les allées et les couloirs et qu’il devienne même parfois difficile de circuler.   
  • Prévoir d’y rester toute la journée au vue de la richesse des documents fournis, et encore vous n’aurez pas le temps de tout faire ! Prévoir aussi de quoi boire et manger, il n’y a pas d’options sur place.
  • Ne pas quitter le site d’Auschwitz sans avoir visiter les blocs destinés aux déportés français (bloc 17), à la Shoa (bloc 20) ou aux déportés tziganes qui m’ont particulièrement touchée. Ne pas hésiter à toucher les postes de télévision qui contiennent de nombreux témoignages de survivants (en français dans le bloc 17).

Pour connaître mon ressenti sur notre journée dans les camps de la mort, c’est ici.

Depuis Cracovie, il est également possible de se rendre dans les mines de sel de Wielitzka grâce à un bus (25min) et d’y admirer les merveilles que les mineurs y ont creusées au fil des ans. Le clou du spectacle qui laisse sans voix reste incontestablement la « cathédrale », cette immense salle voûtée creusée dans le sel.

Arrêt n°10 : 4 jours à Varsovie

Il faut moins de 2h30 de train depuis Cracovie pour atteindre Varsovie.

Varsovie est, on le comprend dès qu’on y pose un pied, la capitale économique et politique du pays. Les immenses buildings modernes se succèdent, la ville s’étend sur des kilomètres au point qu’il n’est pas possible de tout y faire à pied, le trafic est plus dense, désordonné. Toutefois, si Varsovie semble moins agréable que la belle Cracovie, elle détient elle aussi quelques trésors !

À commencer par exemple par son centre historique, entièrement rasé par les nazis et reconstruit à l’identique des années après dans un effort citoyen. Un bel exemple de résilience !

Le parc Łazienki, au Sud de la ville, est également un de mes principaux coups de cœur. Il est l’écrin du splendide palais du même nom et s’étend sur plus de 76 hectares, laissant tout l’espace pour des allées d’arbres centenaires, des dizaines d’écureuils en goguette et des canards mandarins indolents. Un vrai havre de paix coupé de la circulation routière et de l’agitation de la ville.

Pour suivre nos aventures à Varsovie, c’est ici !

Où manger ? Il faut venir à Varsovie, même si c’est uniquement pour goûter aux sushis vegan de Youmiko. Ils sont beaux, ils sont bons, le personnel est adorable et puis bon… un restaurant entier de sushis vegan quoi ?! Nous avons également découvert un glacier vegan, Vegestacja. Le parfum Elvis (vanille et beurre de cacahuète) est juste une véritable tuerie !

 

Voyager sans avion en Europe – Détails pratiques

Interrail – Traverser l’Europe en train

Pour traverser l’Europe, nous avons eu le soutien d’Interrail qui nous a permis d’avoir un pass pour 15 journées de train sur 2 mois. Le format était parfait pour nous !

Le pass Interrail permet de laisser de côté une bonne fois pour toutes le côté budget du voyage pour se concentrer uniquement sur le parcours. Il existe différentes solutions (trajets illimités pendant 1 ou 2 mois dans toute l’Europe ou dans un seul et même pays, ou 15 trajets sur 1 mois ou deux comme nous avons eu) et à chacun de voir et de calculer selon son trajet et la durée de son voyage.

Question budget, les pass deviennent rapidement rentables si vous traversez des pays où les prix des billets de train sont exorbitants : France, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Norvège, Danemark… Si vous partez vers l’Est comme nous l’avons fait, où les billets de train sont plus abordables, le calcul est davantage nécessaire. Nous sommes cependant à peu près certains que nous serions rentrés dans nos frais si nous avions acheté les pass par nous-mêmes.

À chacun de calculer, donc, mais je trouve que c’est une super option pour découvrir l’Europe et tous les beaux pays que nous avons autour ! Il y a en plus des réductions pour les jeunes (moins de 28 ans) et les étudiants.

Manger végétarien partout dans le monde

Vous avez été très nombreux à avoir une pensée pour nous quand nous avons commencé à entrer dans les pays d’Europe de l’Est réputés pour leurs ragoûts et leurs soupes à la viande.

Que nenni ! Manger végétarien et varié a en fait été un vrai jeu d’enfant et vous trouverez d’ailleurs nos meilleures adresses et trouvailles dans cet article ! Notre secret ? L’application participative Happycow qui répertorie les restaurants végétariens, vegan et sans gluten partout dans le monde ! L’application permet de géolocaliser les restaurants et de les trier selon tout un tas de critères, une vraie réussite super facile à utiliser !

Nous aimons soutenir ce genre d’initiatives et on y retrouve en plus très souvent des alternatives végétariennes aux plats traditionnels des pays que l’on traverse !

Où dormir ?

Nous n’avons pas usé de stratagèmes alambiqués pour dégoter nos points de chute et nous avons procédé à l’ancienne : Booking.com et Airbnb ! Nous comptons désormais beaucoup plus nous servir du système Couchsurfing que nous n’avions pas vraiment osé utiliser jusqu’à présent.

Si vous connaissez d’autres alternatives, nous sommes bien sûr preneurs et je ne manquerai pas d’en parler ici !

D’ailleurs,

→ Gagnez 10% de réduction sur votre auberge de jeunesse ou votre hôtel avec ce lien : https://bit.ly/2WLyyaM

→ Gagnez 34€ sur vos réservations Airbnb avec ce lien : https://bit.ly/2wZ9mTL

Nous venons donc de traverser l’Europe ensemble, et sans avion s’il vous plaît !

Je vous emmène très bientôt dans les pays baltes !

*** Céline ***

MODE ÉTHIQUE VS FAST FASHION #5

Le voilà, tout frais, tout beau : le nouvel épisode de “Mode éthique vs Fast fashion” que vous attendiez tous ! Celui-ci est même spécial canicule, pour être sûre que vous surviviez aux températures tout en étant éthiquement bien habillée !

Le but ? Recomposer les looks de vos blogueuses mode favorites avec des pièces de mode éthique et écoresponsable ! Le but est de montrer qu’il n’y a pas à sacrifier le style pour s’habiller en accord avec ses valeurs.

Pour celles qui ont loupé le coche, retrouvez par ici les rounds 1, 2, 3 et 4 !

Comme à chaque fois, j’ai reproduit des looks de blogueuses choisies parmi vos propositions sur Instagram ! N’hésitez pas à me mettre au défi dans les commentaires en me partageant les looks que vous aimeriez pouvoir recréer en version responsable !

Et si vous cherchez quelque chose de bien particulier, n’hésitez pas à consulter mon moteur de recherche avec près de 600 marques de mode éthique, le Générateur de Marqu’IZ !

Crédit photo Sincerely Jules
  1. Lunettes Jimmy Fairly, dessinées et assemblées en France, entreprise altruiste (pour chaque paire achetée, une paire à une personne dans le besoin)
  2. Blouse Posse, 100% lin, fabriquée à Bali
  3. Pantalon fluide Balzac, 100% Tencel, fabriqué au Portugal
  4. Boucles d’oreilles Robin Paris, or éthique labellisé Fairmined, fabriquées à Paris
  5. Sandales Nae Vegan Shoes, vegan (airbag recyclé, microfibre et liège et latex naturel), fabriquées au Portugal
Crédit photo Aggie
  1. Chapeau en osier French Baskets, fabriqué à la main au Maroc
  2. Robe Atelier Unes, 100% Tencel, fabriquée en Inde de façon éthique
  3. Ceinture Minuit sur Terre, vegan, fabriquée au Portugal
  4. Sandales Beyond Skin, vegan, fabriquées en Espagne
  5. Sac Melie Bianco, vegan, fabriqué en Chine de façon éthique
Crédit photo Betty Autier
  1. Lunettes Jimmy Fairly, dessinées et assemblées en France, entreprise altruiste (pour chaque paire achetée, une paire à une personne dans le besoin)
  2. Robe Thelma Rose, 90% micromodal et 10% élasthanne (labellisé Oeko-Tex), fabriquée en France
  3. Baskets Nae vegan Shoes, vegan (microfibre), fabriquées au Portugal
Crédit Photo Noholita
  1. Lunettes Jimmy Fairly, dessinées et assemblées en France, entreprise altruiste (pour chaque paire achetée, une paire à une personne dans le besoin)
  2. Maillot de bain Calipige, 82% polyamide 12% élasthanne 6% lurex, fabriqué en France
  3. Blouson Agolde, 80% coton bio 20% coton recyclé, fabriqué aux Etats-Unis
  4. Sac Melie Bianco, vegan, fabriqué en Chine de façon éthique
  5. Jupe Rove, 100% viscose, fabriquée en Asie de façon éthique
  6. Chaussures Doc Martens, vegan, peu d’informations sur les conditions de production (ce qui est mauvais signe)

Alors, est-ce que j’ai relevé le défi selon vous cette fois-ci ?

Quelles sont les blogueuses que vous aimeriez voir dans un nouveau round ?

*** Céline ***