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ON S’EN VA

Ça y est, on vous dit tout !

On vend tout et on part pour un tour du monde au ralenti, sans prendre d’avion pour limiter notre empreinte carbone ! Une sacrée aventure personnelle dont le but est aussi de mettre en valeur de belles initiatives engagées sur le chemin !

On vous emmène bien sûr avec nous dans cette aventure de digital nomads responsables !

Et, plus que jamais, pour suivre toutes nos aventures qui vont beaucoup se passer sur Youtube, n’oubliez pas de vous abonner :


Articles mentionnés :

→ Chroniques d’une auditrice financière repentie : https://wp.me/p8JipF-1o

→ Digital nomads : https://wp.me/p8JipF-HC

→ Applications pour revendre ses livres et ses CD : Momox et Gibert Joseph

On attend toutes vos questions et suggestions !!

*** Céline ***


Mon bullet journal, simple et efficace

bullet journal

J’ai pris une poignée de minutes tout à l’heure pour tracer les quelques traits qui vont structurer le mois d’avril de mon bullet journal. Il m’accompagne depuis septembre dernier, et il m’est salvateur. Une aide précieuse. Tout en traçant mes lignes au feutre orange, je me suis souvenue que je vous avais promis un article à son sujet.

Il n’y a rien de bien sorcier, mon bullet journal n’a rien d’une œuvre d’art comme on peut en voir beaucoup ici et là… Le mien est simple et fonctionnel, très efficace. Alors pour celles et ceux qui attendaient des idées pour enluminer leur journal de mille couleurs avec des petits outils de suivi à compléter, je ne suis pas la bonne école !

Je considère en effet que je n’ai pas le temps de dessiner, colorier, découper, coller, encadrer ou peindre dans mon agenda. J’essaye de développer ma fibre artistique et de me vider la tête autrement. Mon agenda est là pour m’aider dans mon organisation quotidienne et doit me soulager. Comme un fidèle assistant qui me dirait quoi faire et où signer en temps voulu.

Rien de bien sorcier donc, je vous l’ai dit, mais vous aviez été nombreux à manifester votre intérêt pour un article du genre. J’espère que cette méthode d’organisation pourra vous aider à être plus productif et à vous dégager du temps.

To-do lists de malheur

Ma vie professionnelle s’articule autour de trois activités : le blog, mon activité de freelance, et deux projets en lien avec la mode éthique sur lesquels je travaille depuis plusieurs mois. Je revêts ainsi une multitude de casquettes tout au long de ma journée. Je n’ai pas de routine, chaque jour amène son nouveau lot de projets et de choses à faire.

J’ai commencé à m’organiser avec un petit agenda tout ce qu’il y a de plus classique. Une semaine tenait sur une double page. J’y notais mes rendez-vous, physiques et téléphoniques, et les tâches dont c’était la deadline (publication d’un article sur le blog, travail à rendre à un client etc.). À côté, sur des feuilles volantes qui traînaient sur mon bureau, je faisais de temps en temps des to-do lists avec les tâches à plus ou moins long terme et le menu fretin. En général quand ma tête commençait à bouillonner et que je pressentais l’oubli de quelque chose.

Ces to-do lists servaient à me libérer l’esprit et à me soulager. Je voyais ainsi que ce que je me représentais comme une montagne de choses à faire, diverses et variées, plus ou moins prioritaires et importantes, tenait en fait sur une simple feuille de papier. Ça me permettait de souffler et, quand j’y pensais, de barrer fièrement les tâches accomplies de façon à évaluer mon avancement.

Mais les feuilles volantes se perdent, et elles ne sont de toute évidence pas faites pour recevoir à l’infini les nouveaux travaux à effectuer au fur et à mesure que les jours passent. Les to-do lists étaient un soulagement momentané, mais pas une méthode d’organisation.

J’ai tenu quelques mois avec ce petit agenda et ces to-do lists de malheur, que je complétais davantage pour un suivi que pour m’aider… Pour pallier cette absence d’outil organisationnel efficace, j’avais tout dans la tête. C’était le grand chambardement à longueur de temps, mes journées n’étaient jamais assez longues, et mes semaines beaucoup trop courtes.

bullet journal

Ma méthode

Et puis, intriguée par ce nouveau phénomène venu des États-Unis, je me suis intéressée au bullet journal. J’ai pris quelques idées de-ci de-là, acheté un cahier Leuchtturm1917 qui laissait libre cours à mon imagination, et j’ai composé ma méthode.

1. Le calendrier mensuel

Pour chaque mois, je dessine en deux temps trois mouvements un calendrier mensuel sur lequel je fais figurer les grands rendez-vous et déplacements. Je me sers également de ce calendrier pour travailler sur le planning de publication des articles de mes clients ou du blog. Cette double page me permet ainsi d’avoir en un clin d’œil une vue d’ensemble sur tout le mois et de pouvoir jongler et composer avec les différentes rencontres et événements.

2. Les tâches quotidiennes

Je découpe ensuite en deux les pages de mon journal (photo ci-dessous). Un jour correspond à une demi-page, cela me suffit. Et c’est là que la magie opère, prenez notes !

Je ne garde plus rien dans la tête, je pose tout sur le papier. Chaque nouvelle chose à faire est inscrite et programmée pour un jour de la semaine ou du mois. Dès qu’une nouvelle tâche me vient à l’esprit, je la positionne tout de suite à exécuter dans un futur plus ou moins proche en fonction de son degré d’urgence et du temps dont je dispose.

Si la répartition des travaux a été raisonnable et qu’il n’y a pas eu d’urgences de dernière minute à traiter (on dit qu’il faut garder 20 % de son temps pour répondre aux crises et contretemps éventuels), toutes les tâches du jour sont barrées à la fin de la journée. Si ce n’est pas le cas, je reporte et redistribue les tâches qui n’ont pas été effectuées sur les jours suivants.

Chaque matin donc, ma « to-do list » de la journée est ainsi déjà prête. Je n’ai plus qu’à me lancer dans les priorités du jour sans avoir peur d’oublier quelque chose.

3. Les listes

J’ai réservé 10 pages au début du journal pour des listes de toutes sortes à compléter dès qu’une nouvelle idée surgit : livres à lire, films à voir, idées d’articles, etc. Ces listes ne sont plus sur des feuilles volantes ou quelque part perdue sur une appli de mon téléphone, elles se baladent toujours avec moi et peuvent être enrichies à tout moment !

bullet journal

Les avantages

Cette organisation me permet de répartir la charge de travail en avance, de tout rendre dans les délais, et surtout de ne rien oublier. C’est simplissime, et pourtant salvateur !

1. Se vider la tête

Le premier avantage du bullet journal est incontestablement celui de se vider la tête des 33 000 choses encore à faire et à programmer. Une fois que c’est écrit, il n’y a plus à y penser. Plus besoin de se ressasser constamment les choses, ce qui aide à avoir l’esprit plus clair, à être plus efficace et concentré, et simplement à être plus serein.

2. Sérénité

Le deuxième avantage est également de taille : le bullet journal permet de lutter contre l’angoisse des entrepreneurs qui ont l’impression de n’en faire jamais assez. Une fois qu’on est arrivé au bout de la to-do list du jour, c’est terminé. On peut, comme dans un travail salarié classique avec des horaires, s’adonner à des activités de loisir, prendre du temps pour soi ou passer du temps avec les gens qu’on aime. Le bullet journal contribue à retrouver un équilibre que l’on est beaucoup à perdre lorsque l’on travaille pour soi, chaque heure non travaillée pouvant être perçue comme une heure perdue.

3. Ne rien oublier et gérer les priorités

Enfin, si l’on inscrit bien chaque tâche à effectuer dans son journal, il n’y a aucune raison d’oublier quoi que ce soit. On peut lui faire confiance pour l’organisation et se consacrer uniquement à la création et à la production de nos différentes tâches. Il fait le boulot d’un bon assistant sur lequel on peut s’appuyer.

Et vous, est-ce que vous vous êtes lancés dans l’aventure du bullet journal ? Est-ce que vous êtes plutôt team dessin ou team simplicité ?

*** Céline ***

bullet journal

bullet journal

IZNOWBOOK – Challenge de lecture

iznowbook challenge lecture

Je n’avais pas du tout l’intention de donner une telle ampleur à ce simple challenge de lecture que nous nous étions fixé David et moi. Il y avait d’abord eu cette idée lumineuse, et puis l’excitation de nous y lancer tous les deux. Même David qui n’était pas un grand lecteur était emballé !

La perspective d’avoir une contrainte un peu particulière, et puis d’en faire ce que nous voulions en fonction de nos affinités nous enchantait. Il ne nous aura pas fallu plus de dix minutes pour décréter ce challenge mensuel et pour réfléchir à la première condition. Je laissais à David le privilège de choisir le premier épisode.

Voilà que, le lendemain, j’en parlais à ma meilleure amie. « Dis, ça te dirait de participer au challenge avec nous ? » Au bout d’une heure, nous avions trouvé le titre qui lui correspondait. Je commençais à me dire que ce challenge était beaucoup trop bien pour ne pas être partagé. J’entrepris alors d’en parler à ma famille.

Le mail avait pour objet « Challenge de lecture en famille », et je le destinais à mes parents et à mes frères et sœurs. J’avais envie de partager ce petit exercice mensuel avec eux. Je commençai donc à introduire mon idée quand, soudain, le déclic : j’allais proposer ce challenge sur le blog, pour tous ceux qui seraient intéressés. Tant pis si nous n’étions que trois, j’étais tellement emballée par le concept que plus rien ne pouvait m’arrêter ! Plus on serait nombreux à participer, plus le challenge serait fun !

Le mail n’est donc jamais parti, et j’ai plutôt entrepris de rédiger un article à la place. Nous y voilà.

Encore une fois, ce challenge n’a aucune ambition. Juste la folle envie de partager des moments de lecture avec les autres, d’inciter ceux qui ont un peu délaissé les livres à s’y remettre, de discuter, de découvrir, de s’enthousiasmer ensemble. De ressortir des trésors que nous n’aurions peut-être jamais lus. De faire connaissance avec des auteurs ou des genres littéraires que nous n’aurions peut-être pas approchés autrement.

Trêve de plaisanterie, il est temps de lever le voile sur ce fameux challenge !

Le concept

Chaque mois, une condition est donnée au lecteur pour le choix du livre. La condition peut être, par exemple :

  • Un roman écrit en 2017 (ou en 1974 !)
  • Une œuvre écrite il y a plus de 100 ans
  • Un roman écrit par un auteur de moins de 30 ans
  • Une œuvre russe
  • Une nouvelle de Stephen King
  • Un roman égyptien
  • Un ouvrage traitant d’une problématique environnementale
  • Un roman écrit par un auteur portant des lunettes
  • Une BD
  • Un roman dont l’auteur a les mêmes initiales que vous
  • Un ouvrage dont la couverture est bleue
  • Un roman dont le héros est un méchant
  • Un roman avec une héroïne
  • Un livre qui se lit en une journée
  • Une œuvre traitant du rapport père/fille
  • Un roman dont l’essentiel de l’intrigue se passe dans un froid glacial (ou dans une chaleur suffocante)
  • Etc…

Chacun est libre de choisir sa lecture, du moment qu’elle respecte la condition imposée par le challenge.

Parmi les participants, sera tiré au sort chaque mois celui qui nous donnera la nouvelle condition pour le mois suivant. Il est évidemment permis d’orienter le challenge de lecture en fonction de ce que l’on a envie de lire. Cela peut être aussi l’occasion de faire découvrir un auteur aux autres, un courant littéraire, une époque, une problématique… ou tout simplement de les coller !

Le challenge du mois de mars

Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps, la condition de ce premier épisode est la suivante : « Le premier roman d’un auteur dont le nom de famille ou le pseudonyme commence par une voyelle ».

Pas facile… Mais je me suis dédouanée dès le début : ceci est le choix de l’amoureux (David de son prénom) !

J’ai donc choisi de lire « Le nom de la rose » de Umberto Eco, et il a décidé de se lancer dans « Les robots » de Isaac Asimov. Deux lectures assez éloignées qui correspondent à nos univers, mais qui répondent surtout à la condition du challenge !

Jean d’Ormesson, Aristote, Jane Austen, Christophe André, Hannah Arendt, George Orwell… Quand on cherche, on trouve ! Ce premier challenge est une bonne occasion de partager nos connaissances et recommandations !

Rendez-vous sur Facebook !

Je tiens à ce que ce challenge reste indépendant du blog, et qu’il vive sa petite vie de son côté. J’ai donc crée un groupe dédié sur Facebook : IZNOWBOOK !

Venez nous y rejoindre, et n’hésitez pas à partager autour de vous ! C’est l’occasion de faire un challenge de lecture en famille 

iznowbook challenge lecture

 

Débuter le yoga et la méditation

débuter yoga méditation

J’ai commencé à m’intéresser au yoga et à la méditation il y a un peu plus de deux ans. Je ne suis pas une experte, je n’ai même jamais pris de cours. Je voulais cependant vous donner quelques clefs pour débuter tout seul dans son coin. C’est possible, et c’est très enrichissant. Si les connaissances d’un professeur sont primordiales pour approfondir sa pratique et ne pas brûler les étapes pour ne pas se faire mal, apprendre à faire un pas vers soi peut se faire en solitaire.

J’avais encore ma casquette d’auditrice financière quand j’ai commencé à m’intéresser au sujet. C’est la lecture de Le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle qui m’a mise dans le bain. Dans le bain de l’instant présent… Ça a été comme une claque dans ma petite vie de business woman à talons.

J’ai tout de suite décidé de mettre ses enseignements en pratique. Avant même la fin de ma lecture, je travaillais déjà sur cette fameuse présence. Mon moment privilégié pour le faire était ma marche matinale pour aller travailler. J’arpentais d’abord le bitume, puis empruntais quelques belles allées d’un parc arboré. Tous les jours, mes pas foulaient le même chemin. Il y avait de quoi laisser vagabonder son esprit, penser à tout sauf à moi en train de marcher. C’est ce moment que j’avais choisi pour être là, bien présente.

Ces vingt minutes de marche me permettaient de faire le vide en moi. Si les débuts n’ont pas été faciles et que mes idées se frayaient toujours une place à un moment ou à un autre, me laissant à la porte d’entrée des bureaux sans m’en être vraiment rendue compte, je faisais des progrès. Je travaillais sur l’écoute de ma respiration, sur les sensations provoquées par mes sens, je chassais les pensées.

C’est à ce moment-là aussi que j’ai appris à régler les crises en prenant du recul, à mettre mon ego de côté pour dire pardon ou reconsidérer une situation dans laquelle j’étais engluée. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à comprendre que ce qui comptait, c’était maintenant. Pas hier, ni demain.

La pratique de la méditation

Très vite après, ma lecture Méditer, jour après jour de Christophe André asseyait une pratique avant tout théorisée jusque-là. C’est à partir de là que j’ai commencé la méditation à proprement parler. Mon métier m’amenant souvent à l’hôtel, il n’était pas rare que je termine une journée par une séance de méditation de 10 minutes environ, juste assise sur mon lit à écouter ma respiration et à faire le vide.

Ça me faisait un bien fou, et j’avais l’impression de garder l’esprit clair alors que mes collègues semblaient empêtrés dans des tracas insolubles. Je relevais la tête du guidon, et je faisais des projets malgré la charge de travail, le stress et la fatigue. Je pourrais dire sans trop me tromper que cette lucidité m’a permis de démissionner et de construire la vie que j’ai aujourd’hui (et d’imaginer celle de demain).

C’est comme ça que j’ai commencé à faire un pas vers moi, par la porte de la méditation. Je crois que c’est une jolie porte, qui permet d’appréhender le yoga avec un certain bagage spirituel. J’utilise parfois l’application mobile Headspace ou Petit Bambou pour m’aider à canaliser mes pensées. Ce sont de bons outils pour démarrer je pense, et sur lesquels s’appuyer de temps en temps quand rien ne semble pouvoir calmer le flux incessant de nos pensées !

Le yoga

J’ai toujours été attirée par la pratique du yoga. D’un point de vue artistique en tous cas, le yoga me parlait bien. C’était beau à regarder. Et puis c’était censé faire du bien ! Je suivais depuis des années la très inspirante Yoga Girl et j’ai pourtant attendu d’avoir démissionné pour acheter mon tapis. Une sorte de symbole pour marquer ma nouvelle vie et poser mes intentions peut-être ?

Mais je m’adresse à toutes les business women et autres lecteurs overbookés : nul besoin de révolutionner son quotidien pour commencer !

débuter yoga méditation

Le tapis de yoga

Le point de départ, c’est le tapis. S’il n’est pas techniquement nécessaire, il y a comme quelque chose de sacré à le dérouler avant de débuter sa séance. Il ouvre un espace et du temps pour nous. Il scelle le pacte que l’on a passé : ici et maintenant, et jusqu’à la fin de l’exercice.

J’ai choisi un tapis Chin Mudra, labellisé Oeko-Tex et exempt de produits chimiques. Autant ne pas respirer trop d’émanations toxiques pendant une pratique qui est censée nous faire du bien, vous ne croyez pas ? Je dirais que c’est le premier critère à regarder. L’épaisseur est aussi importante, j’ai choisi un tapis de 6mm, ce qui est plutôt épais. Une bonne épaisseur permet d’être plus confortable et de bouger plus en douceur. C’est un frein cependant dès que la pratique se complexifie avec des équilibres un peu plus ardus.

Apprendre le yoga

J’ai commencé le yoga avec le challenge 30 days of yoga de Yoga With Adrienne, une chaîne Youtube que j’aime énormément. Elle fait ce challenge depuis 3 ans maintenant si je ne me trompe pas, et propose un cours par jour tout le mois de janvier. Elle s’adresse à tous, et particulièrement aux débutants. J’aime beaucoup sa façon d’enseigner et de considérer l’exercice.

Elle insiste beaucoup sur le lien entre le mouvement et la respiration et sur la conscience du corps dans son ensemble. La bienveillance envers soi est aussi une notion récurrente. C’est un excellent professeur, et je ne peux que vivement vous recommander de commencer avec elle ! Le challenge des 30 jours est parfait pour débuter et vous laisse sur une super dynamique ! Adrienne met aussi régulièrement en ligne de nouveaux cours, et ses anciennes vidéos sont bien sûr toujours consultables. Il y a donc toute une série d’exercices disponibles, de vrais petits trésors !

Je me sers également beaucoup de l’application mobile Down Dog pour mes séances, je la trouve super bien faite et variée. J’utilise la version gratuite et, même comme ça, le contenu est complet ! Il est possible de choisir ce que l’on veut travailler, la durée de la séance, ou notre niveau, et l’application génère un cours toujours différent.

Pour ceux qui veulent aller plus loin et intellectualiser leur pratique sans les lumières d’un professeur, je vous conseille la lecture de L’arbre du yoga du maître de yoga B.K.S Iyengar. Je vous en parlais plus en détails ici.

débuter yoga méditation

Cérémonie

J’essaye toujours de commencer une séance avec l’esprit détendu, presque déjà dans l’instant. Pour ça, le mieux est de se préparer une tasse de thé en amont et de la boire tranquillement. Il n’y a ensuite plus qu’à dérouler son tapis et à habiter pleinement les quelques minutes que l’on s’accorde.

J’aime aussi beaucoup accompagner ces moments et mes séances d’une musique relaxante. Les morceaux de Greenred Productions font fondre les tensions illico et je me tourne très souvent vers eux. C’est aussi ce que j’écoute quand j’ai besoin d’être concentrée et détendue pour travailler.

Déroulé et temps de pratique

Je fais en général des séances de 30 minutes, et j’essaye d’en faire 2 ou 3 par semaine. Dans l’idéal, je voudrais pouvoir méditer et faire du yoga tous les jours, mais le travail et les fausses priorités m’en empêchent souvent ! Une fois par semaine par ailleurs, c’est déjà beaucoup. C’est du temps que l’on consacre pour soi, et c’est bien trop rare !

J’aime commencer ma journée par une séance de yoga suivie de 10 minutes de méditation, mais ce n’est encore une fois pas facile de renoncer à ce qui paraît le plus urgent. Je me lance donc, comme beaucoup, tête baissée dans ma journée. Une pratique matinale permet pourtant d’évoluer l’esprit clair et détendu jusqu’au soir, voire d’être plus performant pendant la journée. Je me résous donc souvent à faire mes séances en fin de journée, ce qui n’est pas mal non plus pour amorcer son abandon dans les doux bras de Morphée !

Je médite souvent à la fin de mes séances, parce que l’esprit y est préparé et que ça ne demande presque aucun effort, mais il est bien sûr possible de méditer à tout autre moment de la journée. Marcher en conscience, s’habiller en conscience, manger en conscience, écouter l’autre en conscience… Il est possible de s’entraîner à la méditation à n’importe quel moment !

Tenue de yoga

En ce qui concerne la tenue, il n’y a évidemment pas de besoins spécifiques et vous avez déjà très certainement tout ce qu’il vous faut dans les placards. Il faut être à l’aise et se sentir bien. Privilégier des fibres textiles naturelles aussi, comme le coton bio, le lin ou le chanvre. Mon ensemble vient d’une petite marque écoresponsable, Choclo, qui travaillait avec du coton bio et était très engagée dans le commerce équitable en Amérique latine. Au vu de leur site aujourd’hui, je parierais qu’ils ont mis la clef sous la porte depuis… Encore une raison de soutenir de beaux projets par nos achats !

Je crois avoir fait le tour de mes petits conseils pour débuter, j’espère qu’ils pourront vous inspirer et qu’ils vous donneront envie de commencer ! Pour ceux qui ont déjà commencé, vous auriez d’autres conseils ?

*** Céline ***

Debuter yoga meditation

 

BILAN LECTURE #2

bilan lecture

Mes dernières lectures n’ont pas vraiment été des plus réjouissantes… La faute au gris du ciel et au crachin matinal ? La faute au froid enveloppant qui vous tétanise au premier orteil dehors ? La déprime de fin d’année ? Je ne saurais pas dire, mais le constat est bien là : mes trois dernières lectures sont lourdes, éreintantes, voire totalement déprimantes… Chouette alors !

J’exagère un peu, L’Âme du monde est tout de même plus léger ! C’est un joli conte philosophique plein de sagesse qui donne bon espoir. La nuit des temps de Barjavel est un vrai chef d’œuvre et, malgré mes larmes et mon envie de jeter le livre par terre et de le piétiner férocement, j’ai adoré cette histoire dans le froid glacial antarctique. Puis vint la Peste et son lot de désolation et de peine. Sombre et triste, lancinant, et plein d’interrogations sur le comportement humain.

Mes prochaines lectures seront plus colorées et gaies, je crois que j’en ai besoin après ce mois de janvier un peu tristounet !

L’Âme du monde, Frédéric Lenoir

Résumé : Sept sages aux idéologies diverses, et originaires des quatre coins du monde, reçoivent un jour un signal. Ils comprennent tous qu’il leur faut se rendre à Toulanka, un monastère bouddhique au fin fond du Tibet. Les premiers jours font place à l’incompréhension : pourquoi nous avoir rassemblés ici, loin de nos familles et de nos vies ? Une vision commune leur fait alors prendre conscience de l’arrivée d’un terrible cataclysme et de la nécessité de transmettre leur savoir à deux jeunes adolescents… Mais quels seront les enseignements à transmettre ?

Mon avis : Frédéric Lenoir, avec ce prétexte de fin du monde, fait naître l’urgence d’élaborer une sagesse universelle qui dépasserait tous les clivages et les croyances personnelles. Il propose là un petit conte philosophique tiré à quatre épingles et riche d’enseignements.

Ce qui rassemble ces sept sages, c’est la tolérance et l’ouverture d’esprit. Pour extraire la substantifique moelle de leur savoir et poser des mots sur ce distillat de leurs sagesses rassemblées, ils ont eu besoin de revenir à l’essentiel : qu’auront besoin de connaître les hommes pour reconstruire une civilisation sur des bases saines ?

Je pense que c’est un livre à faire lire aux lycéens, avant de se lancer vers la grande épopée de l’âge adulte. Il fait d’ailleurs un peu écho à ces conseils que j’aurais voulu donner à celle que j’étais il y a 10 ans. C’est très facile à lire, les enseignements semblent couler de source, et pourtant je suis bien d’accord pour dire qu’il s’agit bien là de l’essentiel.

Le discours des sept sages est ponctué et enrichi de vrais contes et histoires issus des traditions orales du monde entier. C’est un petit bijou plaisant de bon sens et de vérité et qui mériterait même, je crois, que je lui accorde une seconde lecture.

Ma note : 4/5

***

La Nuit des temps, René Barjavel

Résumé : Une expédition polaire de scientifiques français conduit à la découverte de ce qui pourrait s’apparenter aux restes d’une civilisation vieille de plus de 900 000 ans. Enfouie dans les profondeurs de la glace, cette découverte bouleverse l’ensemble des connaissances scientifiques et anthropologiques admises jusque-là. Le monde entier retient son souffle, et les meilleurs spécialistes sont envoyés des quatre coins du globe. L’euphorie des premiers temps laisse vite place à la stupéfaction : il y a là, endormis et cachés sous la glace, un homme et une femme maintenus en vie par un ingénieux procédé de cryogénisation.

Mon avis : C’est un bijou, un vrai bijou.

Il faut peut-être commencer par remettre ce livre dans son contexte : René Barjavel l’a écrit en 1968. Si la date de l’intrigue n’est pas précisée, on comprend toutefois qu’elle se déroule dans un futur encore plus lointain qu’aujourd’hui. La description de certaines avancées technologiques, comme le traducteur simultané et universel ou le remplacement des médecins par des machines à diagnostic, non encore au point à l’heure actuelle, font cependant de l’auteur un véritable visionnaire. En 1968, on assistait à peine aux premiers balbutiements des ordinateurs, et Internet n’était même pas à l’état de concept. La société qu’il nous décrit et les enjeux auxquels elle fait face ressemblent étrangement à ce que nous vivons aujourd’hui.

La nuit des temps, c’est l’histoire d’un amour tellement beau qu’on y assiste avec le sentiment presque coupable d’être de trop. La plume de Barjavel est un délice, elle sait trouver les mots justes et arrive à nous convaincre de tout. L’histoire d’Eléa et de Païkan, ces Roméo et Juliette d’un autre temps, est pure passion et en même temps tellement profonde et pure.

C’est aussi l’histoire de la folie humaine et des ravages qu’elle engendre. L’être humain n’est pas dépeint sous son plus beau profil, et les enjeux liés à cette découverte sous la glace, à la fois d’ordre scientifique, diplomatique, historique et politique, en font ressortir tous les travers.

Tout est très juste et précis, tout est réfléchi. Barjavel nous emmène où il veut. À tel point que je n’ai rien vu venir. Rien. C’est poignant, voire déchirant. C’est terriblement rageant.

C’est une histoire qu’on aime autant qu’on la hait. C’est une histoire à laquelle on pense encore des jours après, et une histoire à laquelle on pense sans arrêt tant qu’elle n’est pas terminée.

Je prévois très clairement de lire d’autres romans de Barjavel, j’ai envie d’en découvrir d’autres facettes et de me plonger dans ses histoires fabuleuses dont lui seul semble avoir le secret !

Ma note : 5/5

***

La Peste, Albert Camus

Résumé : Le docteur Rieux exerce dans la ville d’Oran dans les années 1940. Alors que la vie s’écoule doucement et que chacun s’attache à sa routine, un événement vient perturber cette torpeur : les rats meurent par centaines dans les rues. Ces scènes d’apocalypse marquent en fait l’arrivée de l’épidémie de la peste. La maladie frappe au hasard et de plus en plus souvent, la panique s’installe. La ville se retrouve coupée du reste du monde pour éviter toute propagation de la maladie, et la population se retrouve livrée à elle-même. Alors que les statistiques effrayantes de la montée de l’épidémie sont quotidiennement mises à jour, la société s’organise pour faire face à la maladie. Cette enceinte aux relents de mort et de peur façonne un observatoire inédit des comportements humains.

Mon avis : Voilà des années que je voulais lire La Peste, et je ne pouvais pas m’y résoudre. Il faut croire que le temps gris et pluvieux et cette atmosphère morne et déprimante du mois de janvier m’y ont conduite.

Camus dépeint la souffrance de la ville d’Oran avec tellement de précisions que l’on y reconnaîtrait du vécu. J’ai pleuré de douleur, j’ai souri de tendresse et d’amusement, j’ai eu le ventre noué et le front plissé… La peste ne laisse pas indemne, elle ravage tout sur son passage sans se soucier de qui elle touche, jeunes ou vieux, innocents ou coupables.

Le docteur Rieux, toujours très pragmatique et sérieux, s’affaire à la prise en charge des malades, de plus en plus nombreux, et à la mise en œuvre des soins. Autour de lui, gravitent cinq hommes dont les préoccupations et idéaux soulèvent les grands axes de réflexions du roman : le père Paneloux qui accepte ce fléau à bras ouverts puisqu’il est envoyé par Dieu, le journaliste français Raymond Rambert qui met tout en œuvre pour s’enfuir et rejoindre sa bien-aimée, Joseph Grand qui focalise sa douleur sur l’écriture d’une phrase en prose en vain reformulée (ce personnage est tellement attendrissant…), le contrebandier Joseph Cottard qui a tout intérêt à ce que la peste perdure et Jean Tarrou, prêt à risquer sa vie et à agir pour ne pas subir et cautionner avec indifférence.

Car si ce roman parle de la peste et des comportements humains en temps de grand malheur, on s’aperçoit vite que le mal qu’il décrit est bien plus profond et nous concerne tous. Ce mal que l’on ne peut nommer faute de courage parce que le simple fait de le nommer nous obligerait à agir. Ce mal qui sert le profit de quelques-uns pendant que la grande majorité d’entre nous s’en désintéresse et l’omet parce qu’elle pense ne pas être concernée (ou parce que c’est trop dur et bien plus facile de se focaliser sur autre chose).

C’est sombre et triste, c’est du Albert Camus. C’est parfois très dur, même monotone dans la douleur, et il est bien plus confortable de ne pas lire ce genre de choses. C’est pour cette raison que j’enlève un demi-point. Parce que, comme cette population d’Oran qui reste indifférente et prostrée, j’aurais préférée, très égoïstement, ne pas être secouée. Mais c’est brillant.

Note : 4,5/5

***

Avez-vous déjà lu certains de ces livres ? Qu’en avez-vous pensé ?
Avez-vous eu des coups de cœur dernièrement ?

 

Unpopular opinions

unpopular opinions

J’ai appris il y a peu que je ne pouvais pas plaire à tout le monde. C’est vraiment un enseignement que j’ai mis du temps à intégrer.

Depuis toute petite, chercher à avoir l’assentiment de tous m’a toujours paru être ce qu’il fallait faire. Ne fâcher ou ne froisser personne. Élaborer des compromis. Me taire.

Et puis, en grandissant, j’ai soudain compris : pour être moi-même, il fallait nécessairement m’affirmer. Et pour être heureuse, il fallait être moi. M’affirmer, c’était prendre parti, avoir des idées, des lubies, des excès.

C’était faire sans le regard des autres. C’était comprendre que j’étais différente, avec une histoire et des opinions uniques, et embrasser ainsi d’autant plus l’idée même de tolérance. Et forcément, ça ne colle pas toujours avec ce que l’autre attend, aime, ou soutient.

Très récemment, Victoria du blog Mango & Salt a fait un article que j’ai beaucoup aimé : « Unpopular opinions, mes goûts bizarres ». Elle donnait 20 traits qui la caractérisent et qui ne correspondent pas au consensus social, à la tendance ou à la « norme ». J’ai beaucoup aimé cet article parce qu’elle semblait se mettre à nu, comme si elle se soumettait volontairement à la vindicte populaire… En fait, elle exprimait juste là sa singularité, ce qui fait qu’elle est Victoria et pas une autre. Et j’ai trouvé ça courageux.

J’ai donc décidé moi aussi de trouver 20 unpopular opinions ! Vous êtes prêts à rencontrer Céline ?

  • Les fraises Tagada, Schtroumpfs, Dragibus et autres bonbons multicolores ne m’ont jamais attirée. À vrai dire, je n’aime pas ça ! Voire pas du tout, puisque nous sommes dans la confidence. Mais comment faites-vous pour terminer des paquets entiers sans même vous en rendre compte ? Je crois n’avoir jamais rencontré quelqu’un qui partageait ce désintérêt total pour ce genre de friandises…
  • J’apprécie généralement très peu les films et les séries dits humoristiques devant lesquels tout le monde s’esclaffe. Je rigole beaucoup dans la vie, mais très peu devant l’écran. Je suis en général une très mauvaise partenaire pour regarder une série à succès avec les rires en fond sonore. J’ai même plutôt tendance à fuir tout ce qui ressemble de près ou de loin à une sitcom ou à une comédie un peu lourdingue.
  • En fait, je suis carrément intello dans mes choix de films, et ce n’est vraiment pas du goût de tout le monde. Plus les gens vont avoir tendance à me dire que c’est chiant ou tordu, plus ma curiosité va être aiguisée. Mieux encore : s’il « ne se passe rien » ! Même chose pour les lectures, je suis capable de lire des énormes pavés sur des sujets très techniques et précis qui n’intéressent personne (Le casse du siècle de Michael Lewis, un excellent bouquin sur la crise des subprimes ; L’enquête Campbell, un livre énorme regroupant une centaine d’études sur l’alimentation végétarienne ; De l’origine des espèces, de Darwin ; des tas et des tas de livres de développement personnel qui en feraient grimacer plus d’un etc.).
  • J’ai un peu honte pour celle-ci, mais je le dis : je n’aime pas le groupe U2. J’ai honte parce que j’ai reçu une culture plutôt rock musicalement parlant, et U2 fait partie des monuments indétrônables. Mais personne n’est parfait hein ?
  • J’envisage avec beaucoup de sérénité et d’enthousiasme le moment où je passerai l’ensemble de mes journées aux côtés de l’amoureux. Nous prévoyons de travailler ensemble et nous avons beaucoup de projets. Dix ans d’amour, ça inspire ! Je me heurte en général à de l’incompréhension totale quand je parle de travailler avec mon compagnon : ce serait perçu pour la plupart des gens comme « étouffant », « impossible », voire « malsain ». Pour le moment, c’est plutôt notre séparation tout au long de la journée que nous trouvons absurde !
  • Je suis une fille de la campagne, et j’ai préféré laisser un super appartement en plein cœur de Lyon pour une maison avec jardin dans un petit village. Quand j’ai annoncé notre projet à mes collègues à l’époque, je crois qu’ils m’ont prise pour une folle ! Quitter la ville et son effervescence, ses bars et ses sorties improvisées, le tout à proximité ? Non, ce n’était décidément pas un choix approuvé par tout le monde ! La qualité de vie que je peux trouver à me réveiller dans un parfait silence, avec une vraie lumière et de l’espace, le linge qui flotte au vent dans le jardin ensoleillé, les repas sur la terrasse… Moi je trouve que ça vaut tous les appartements du monde !
  • J’aime passer du temps avec mes amis, mais j’ai besoin de phases de solitude et de calme pour me recentrer. Ça, c’est mon côté introverti ! Je l’ai découvert en me laissant être moi. J’ai découvert que, bien que l’extraversion soit partout plébiscitée comme la ligne de conduite à avoir, je n’étais pas comme ça. Les sports d’équipe, ce n’est pas pour moi. Je préfère l’autodiscipline des cours de danse. J’ai réalisé que je préférais les soirées en petits comités plutôt que les soirées en groupe, et qu’être trop sollicitée finissait par me fatiguer.
  • Encore une lubie bizarre qui n’est pas vraiment appréciée en général : je déteste déballer des cadeaux ! La peur de ne pas être à la hauteur du présent et de ne pas l’apprécier à sa juste valeur, la peur de ne pas suffisamment exprimer ma joie de le recevoir… En général, je fais durer, je parle et change de sujet. Je parais donc totalement blasée, ce qui agace parfois la personne en face de moi qui elle est tout enthousiaste à la révélation de la surprise.
  • Recevoir des gens chez moi me terrorise. J’ai totalement fait ma thérapie là-dessus, et je crois savoir d’où ça vient, toujours est-il que j’ai besoin de temps pour préparer la venue de quelqu’un. Une visite à l’improviste m’angoisse au plus haut point. J’ai besoin de tout mettre en ordre et de tout organiser en amont, sans quoi je suis persuadée que mon hôte mourra d’ennui, sera gêné ou mal à l’aise. Ça va totalement à l’encontre de l’opinion générale et de la joie de recevoir, mais j’essaie de me soigner !
  • Incroyable mais vrai, il existe des gens qui aiment le goût de la spiruline… Et j’en fais partie ! J’ai découvert cette algue en poudre dans un smoothie à la banane en Nouvelle-Zélande l’année dernière, et son goût acidulé m’a tout de suite plu ! Revenue en France, je me suis donc empressée de refaire des smoothies de toutes sortes avec cette fameuse poudre verte que tout le monde adore pour ses bénéfices sur la santé mais déteste pour son goût, et je n’en démords pas : c’est super bon !
  • Au grand dam de mes parents, et de la majorité de la population d’ailleurs, je n’ai jamais considéré le mariage comme quelque chose de romantique. Pourquoi ne pas célébrer l’amour avec une petite fête intimiste, la famille et des amis très proches. Pour célébrer quelque chose de beau et d’absolu… Mais faire une fête géante pour célébrer deux signatures sur un contrat qui implique des droits et des devoirs, ça ne m’a jamais fait rêver.
  • Quand nous partons en vacances, c’est bien loin des hôtels et de la foule. Nous partons souvent avec notre voiture-van, et je crois que cet inconfort nous convient. Pas de douche, pas de toilettes, pas de lit bien douillet (quoique notre matelas est quand même drôlement confortable), juste nous et l’aventure ! Les amis à qui je raconte nos voyages ouvrent parfois de grands yeux et posent des questions inquiètes sur notre hygiène, mais je réponds avec un sourire que ça nous va bien comme ça !
  • Encore deux révélations qui me vaudront des insultes et des malédictions sur plusieurs générations : je n’aime pas Le Seigneur des anneaux et Star Wars. Trop de rebondissements et de monstres en tout genre… Pour quelqu’un qui aime les films où il ne se passe rien…
  • Je change de vêtements tous les jours par coquetterie, mais je ne mets pas mes vêtements à laver tous les jours pour autant. Si les matières synthétiques prennent facilement les odeurs et nécessitent d’être lavées plus souvent, les matières naturelles, si on les laisse à l’air libre, peuvent très facilement se porter plusieurs fois. De quoi faire durer son vêtement dans le temps, diminuer le nombre de machines, économiser de l’eau et gagner du temps !
  • Les longs trajets en avion sont extrêmement décriés pour leur empreinte écologique. Je fais des efforts dans beaucoup de domaines de mon quotidien pour réduire mon impact, mais je ne suis pas prête à arrêter de prendre l’avion pour partir en voyage.
  • J’ai la très fâcheuse tendance à éviter les succès. Je prends soin en général de ne pas regarder un film ou lire un livre qui déchaînerait les foules. J’attends plusieurs mois, voire des années, pour finalement être intéressée et m’y essayer à mon tour. Je crois que j’ai besoin du côté intimiste de la découverte par moi-même pour apprécier quelque chose, et que les émules des blockbusters enlèvent tout ce charme.
  • J’empêche mes chats de manger des oiseaux. Certains me répondront que j’agis « contre nature », moi je leur répondrai que les croquettes ne poussent pas dans les arbres. Est-ce naturel d’avoir un chat domestique ? Je donne la possibilité à mes chats d’être nourris selon leurs besoins, ils peuvent se passer de manger un oiseau. Si je suis là au moment où je peux sauver l’oiseau (ou quelqu’autre animal d’ailleurs), je n’hésite pas. Ne serait-ce pas « contre nature » de ne pas m’y opposer ?
  • Je ne repasse aucun vêtement. Allez, une chemise à l’occasion ! Nous avons mis en place un procédé très performant qui permet de limiter les plis au maximum. Tout repose sur un étendage minutieux et qui défroisse, et sur le pliage du linge dès qu’il est ramassé. De quoi gagner du temps pour faire des choses intéressantes !
  • Je dis chocolatine.
  • Je n’ai pas la télé, ce qui constitue déjà en soi un phénomène qui soulève de nombreuses interrogations. Ceci ne nous empêche pas cependant de regarder les reportages et émissions qui nous intéressent par le biais d’internet et de nous caler confortablement dans le canapé pour les regarder. Je suis par exemple une adepte des émissions The Voice et l’Amour est dans le pré et ça, c’est quand même une sacrée unpopular opinion 🙂

Et vous, quels sont vos travers ? Ces choses qui vous démarquent de la pensée commune et normée ?

*** Céline ***