
Je me lance aujourd’hui dans un nouveau bilan pour vous parler de mes quatre dernières lectures ! J’espère toujours que cela vous donnera des idées et des envies, et surtout que cela initiera le dialogue entre nous ! Parlez-moi de vos derniers coups de cœur livresques, faites-nous découvrir des pépites !
Sans le vouloir, ces quatre dernières lectures sont toutes de la plume d’une femme : une figure de la littérature française, une aventurière qui n’a peur de rien, une peintre qui manie les mots aussi bien que le pinceau, et une féministe qui appelle à la prise de conscience !
Comme d’habitude, c’est divers et varié, et je suis sûre que vous y trouverez votre compte !
Bonjour Tristesse
Françoise Sagan
Résumé : Cécile a dix-sept ans, elle vit seule avec son père, Raymond, depuis la mort de sa mère il y a 15 ans. Ils mènent une vie mondaine dissolue et sans à-coups, remplie de fêtes et d’alcool, de copains artistes et de conquêtes amoureuses éphémères. Ils forment un duo inséparable. Cet été-là, ils réservent une villa au bord de la mer pour profiter de la lenteur des jours et s’échapper du tumulte de la ville. Raymond y emmène Elsa, sa dernière conquête. Elle est jeune et jolie, pas franchement intéressante. Tout bascule lorsque Anne, une amie de son père ayant répondu à son invitation, s’installe à la villa.
♥ Mon avis : J’ai conscience que mon résumé ressemble à celui d’un roman à l’eau de rose un peu nul à lire d’un trait sur la plage. Ne vous y trompez pas ! Il s’agit du premier roman de Françoise Sagan, un vrai chef d’œuvre de lenteur et de nonchalance.
On sent le poids de l’été, la chaleur suffocante qui rend les gestes mous et l’esprit hagard. La chaleur humide de la chambre de Cécile dans laquelle elle se voit enfermée pour étudier la philosophie. Les mots sont justes et beaux, simples. Les phrases se dégustent, dégoulinent des pages, elles fondent au soleil. Quelle évidence !
Cette lecture m’a réellement donné envie de connaître davantage l’œuvre de Françoise Sagan que je découvre avec ce premier roman. Si vous avez des titres à me conseiller, je suis évidemment preneuse !
Ma note : 5/5
***
Sauvage par nature
Sarah Marquis
Résumé : Sarah Marquis est une aventurière suisse des temps modernes. En 2010, elle se lance dans une aventure qu’elle baptise EXPLORASIA : marcher seule de la Sibérie à l’Australie en passant par la Mongolie, le désert de Gobi, la Chine, le Laos et la Thaïlande. Une aventure qui s’étale sur près de 2 ans !
♥ Mon avis : J’ai reçu beaucoup de messages me conseillant la lecture de cette autobiographie. Pas étonnant, puisque Sarah Marquis a emprunté une route similaire à la nôtre et traversé les mêmes pays ! Beaucoup ont été inspirés par son courage, cette folie de partir seule, à pied, dans des contrées qui ne sont pas spécialement réputées hospitalières : le désert de Gobi et l’outback australien, la jungle, les ethnies minoritaires chinoises qui vivent recluses dans les montagnes du Yunnan… C’est vrai que cette aventure peut donner des ailes !
Cela dit, la mayonnaise n’a pas pris avec moi. Deux raisons principales à cela. Sa plume, qui est celle d’une aventurière, pas celle d’une écrivaine. Je suis très difficile en matière de littérature, et s’il n’y a pas un soupçon de poésie qui me transporte, je suis souvent déçue de ma lecture. Aussi, sa façon d’aborder son aventure et son voyage, enfermée dans sa bulle, focalisée sur sa performance et sa destination, ne m’a pas plu et m’a mise même plutôt mal à l’aise. Elle fuit la présence de l’homme tout au long du voyage.
Et, devinez quoi, ses rencontres se passent rarement bien ! J’ai notamment été très étonnée de sa description des nomades rencontrés dans la steppe mongole, le portrait qu’elle en fait est effrayant, voire diabolique, et ne ressemble en rien à ce que nous avons vécu là-bas (je vous en parlais ici). S’il se peut que sa condition de voyageuse solitaire ait provoqué des comportements différents de la part des mongols, je crois que son tempérament plutôt sauvage, impatient et à tendance, parfois, un brin impérialiste et, dans tous les cas, totalement fermé à la différence, a joué aussi.
Sur le même thème du voyage en solitaire, je vous recommande chaudement Wild de Sheryl Strayed, une aventure de près de 6 mois le long du Pacific Crest Trail ! Un vrai petit bijou d’où tirer beaucoup de force et de courage !
Ma note : 3/5
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Passagère du silence
Fabienne Verdier
Résumé : Nous sommes au début des années 80 et Fabienne Verdier n’a que 22 ans lorsqu’elle décide de partir étudier l’Art traditionnel chinois dans une école d’Art de la province du Sichuan. En Chine, le régime communiste bat son plein et la population se remet péniblement de la révolution culturelle imposée par Mao Zedong qui a tiré un trait sur toutes les traditions millénaires du pays. Fabienne est la seule étrangère de l’école, voire même à des kilomètres à la ronde. Les conditions de vie des étudiants sont rudes et son isolement lui pèse, mais elle est passionnée et déterminée : elle veut apprendre la calligraphie et les autres arts graphiques auprès des grands Maîtres. Son apprentissage durera pas moins de 10 ans.
♥ Mon avis : Cette autobiographie de la peintre Fabienne Verdier est un vrai petit bijou. De poésie d’abord, car les leçons de ses Maîtres sont souvent véhiculées de cette façon et influencent sa vision de la vie. Et quelle richesse de recevoir par son intermédiaire ces enseignements pleins d’une sagesse millénaire ! Quelle transmission, quel cadeau, elle nous fait à son tour !
Passagère du silence est aussi une véritable source d’informations sur la culture et les traditions chinoises. Si vous envisagez de vous rendre en Chine, ou si vous vous intéressez à la culture de ce pays, je vous encourage vivement à vous le procurer. Un authentique témoignage, aussi, pour mieux comprendre les ravages de la révolution culturelle et saisir le portrait de la Chine à une période où les occidentaux s’en tenaient éloignés. La structure du récit aurait pu selon moi être un peu remaniée, et nous aurions eu affaire à un véritable chef d’œuvre de la littérature.
Ma note : 4,5/5
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Sorcières
Mona Chollet
Résumé : Alors que les guérisseuses détenaient le savoir de soigner les maux et assuraient le suivi des malades et des accouchements, tout bascula en Europe au XVIème avec la chasse aux sorcières et la persécution en masse de personnes accusées de sorcellerie (dont plus de 80% étaient des femmes). Dès lors, les femmes se sont retrouvées bannies du savoir et de la médecine, et reléguées au foyer pour soutenir la carrière de leur mari. Pire, on les a enfermées dans des corsets : celui de la mère, de la femme docile, douce et conciliante, et celui de la vieille femme qui, en plus d’être laide à cause de ses rides et de ses cheveux blancs, n’est plus bonne à rien.
Dans son essai on ne peut plus féministe, Mona Chollet dépeint les sorcières d’aujourd’hui : la femme célibataire et sans enfant, celle qui s’affirme et parle un peu fort, ou encore celle qui a passé 50 ans. Elles sont victimes de méprise, de moqueries complaisantes, d’injustices, elles sont sous-considérées ou traitées de folles ou d’écervelées. Elle dessine le contour du cadre imposé à toutes les femmes de nos sociétés occidentales, celui auquel il faut se conformer sous peine d’en être bannie.
♥ Mon avis : Le premier chapitre sur l’histoire de la chasse aux sorcières a suffi pour réveiller en moi un véritable vent de révolte. Pourquoi ne parle-t-on pas davantage de cet épisode de l’Histoire ? De nombreux points et faits énoncés ont aussi provoqué chez moi des électrochocs, comme le fait que seulement 2% des hommes de plus de 45 ans disent se teindre les cheveux, contre 63% des femmes. Bon sang de bonsoir ! De simples données chiffrées suffisent à prendre conscience des modèles que l’on a toujours acceptés sans les avoir questionnés.
La lecture de cet essai a réellement fait naître en moi une soif de revendications et l’envie de découvrir les thèses de l’éco-féminisme que l’auteure aborde rapidement. Je pense qu’il s’agit d’un excellent point de départ pour aborder les différents enjeux et visages du féminisme.
Si vous voulez entendre Mona Chollet parler de son bouquin et de sa vision du féminisme, je vous conseille aussi fortement d’écouter son interview dans La Poudre, un podcast féministe que je vous conseille d’ailleurs pour ses interviews de femmes inspirantes !
Ma note : 4/5
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Alors, quels sont vos derniers coups de cœur livresques ? Que lisez-vous en ce moment ?
*** Céline ***

Et si on profitait du passage à 2020 pour faire un petit récap sur les Tops & Flops de l’année 2019 ? C’est l’idée de la pétillante Ninaturelle qui m’a proposé de répondre à son TAG avec un focus spécial beauté bio et naturelle.
C’est l’occasion idéale de tout rassembler dans un article et de vous faire découvrir les produits que je recommande à tout le monde autour de moi. L’occasion aussi de vous parler de chouettes découvertes que j’ai faites cette année, tous domaines confondus !
Beauté bio
1. Huile végétale
TOP. J’ai découvert l’huile de thé blanc de Make it Beauty cette année pour hydrater mon visage le soir, et ma peau l’adore ! Elle a un effet à la fois nourrissant et unifiant qui convient parfaitement à ma peau normale à sèche. Sinon, l’huile d’argan a toujours une très haute place dans mon cœur !
Objectif 2020. L’huile de rosier sauvage de Pai Skincare fait beaucoup parler d’elle et a l’air assez extraordinaire !
FLOP. J’ai découvert l’huile végétale de Tamanu cette année, je ne supporte pas son odeur ! On m’avait dit que ça sentait la noisette, que nenni… Pour moi ça sent le bouillon de poule !
2. Démaquillant / Nettoyant visage
TOP. La gelée noire nettoyante de La Canopée, un énorme coup de cœur pour moi ! Elle a un pouvoir détoxifiant et anti-pollution grâce au charbon Bin To Chan et à l’huile essentielle de tea tree, et est donc parfaite pour un voyage comme le nôtre en Asie ! Elle a une odeur et une texture que j’adore et, en plus de ça, il n’y a besoin de rien d’autre pour se démaquiller : il suffit de masser son visage et ses paupières avec ses doigts, de rincer à l’eau chaude, et le tour est joué !
FLOP. Je sais qu’il a plu à beaucoup de monde, mais pour moi c’est un Flop : Le baume nettoyant Rose Papaya de Mawena. Déjà il coûte un bras, et je n’aime pas du tout sa texture gel que je trouve collante et difficile à faire mousser. Il ne peut pas servir de démaquillant, c’est bien trop pénible de se masser les paupières avec un truc pareil !
3. Crème Hydratante visage
TOP. Je les utilise tous les ans et depuis presque 5 ans, je les aime passionnément : la crème à la rose en hiver et la crème de jour teintée en été de chez Dr Hauschka ! Je ne jure que par elles et j’ai beau en essayer d’autres avec de chouettes textures, de chouettes parfums et de chouettes résultats, j’y reviens toujours ! Elles ont peut-être une texture un peu épaisse qui peut surprendre au début, mais voici mon mode opératoire : j’en mets une noisette sur le bout de mon doigt, je fais chauffer la matière en frottant entre mes doigts et je masse mon visage !
FLOP. Pas de Flop à déclarer ! Je vais simplement en profiter pour vous rappeler que l’huile de coco est comédogène et fait donc rarement bon ménage avec une routine de soin visage, elle me réussit plutôt mal à moi par exemple ! J’évite donc absolument de m’en mettre sur le visage.

4. Masque visage
Je n’ai rien à vous proposer ici, je ne fais quasiment jamais de masques pour le visage ! Quand j’en fais, c’est plutôt dans un but de detox et j’utilise alors le masque à l’argile verte de Cattier (attention à ne pas le laisser sécher au risque de vous déshydrater !).
5. Savon / Gel douche
TOP. Difficile de décerner un trophée à un savon, vous en conviendrez ! J’ai beau adorer les imaginer en attente dans un placard, avec toutes leurs couleurs, leurs parfums et leurs formes différentes, ils remplissent quand même sensiblement tous leur fonction de la même manière ! Je vous parlerais peut-être plutôt du pain d’hygiène intime de Ballot-Flurin qui remplit sa fonction à merveille et permet surtout de ne pas modifier le pH de votre flore vaginale comme un pain de savon classique pourrait le faire.
FLOP. Tous les savons sont sympas avec moi, RAS !
6. Shampoing
TOP. Grande découverte de l’année : le shampoing solide Sweetie de chez Pachamamaï ! Il convient parfaitement à mes cheveux longs, bouclés et secs et il fait aussi très bien l’affaire avec les cheveux courts de David qui fait des shampoings plus fréquents. C’est une vraie merveille et, cerise sur le gâteau, il a aussi un pouvoir démêlant !
FLOP. Le Flop, c’est de ne pas se laver les cheveux la tête en avant quand on a les cheveux longs, et d’autant plus s’ils sont bouclés ! Essayez, vos cheveux vous remercieront : vous arrêterez d’avoir des “croûtes” sur le crâne et des démangeaisons parce que le shampoing est mal rincé, vos boucles seront bien mieux définies, et vous appliquerez bien plus facilement le shampoing uniquement sur le crâne et l’après-shampoing uniquement sur les longueurs ! Le Flop à éviter aussi que j’ai aussi appris cette année : arrêtons d’enturbanner nos cheveux bouclés dans une serviette ! Une piste : renseignez-vous sur le “plopping”, c’est la vie !
7. Après-shampoing ou Masque Capillaire
TOP. L’après-shampoing à la noix de coco de Desert Essence me suit partout et depuis des années (8 ans pour être exacte), et je le trouve toujours aussi bien adapté à mes cheveux.
Objectif 2020. J’entends dire tellement de merveilles sur le masque hydratant de Cut by Fred, que j’aurais presque envie de vous le recommander avant de l’avoir moi-même essayé ! Si vous avez les cheveux secs et bouclés, foncez !
FLOP. RAS capitaine !

8. Produit Coiffant ou Produit capillaire
TOP. En voyage, rien de tel que l’aloe vera pour prendre soin de ses cheveux et de ses boucles ! Ça, plus quelques gouttes d’huile végétale de brocoli sur les longueurs, et vous obtenez une routine capillaire minimaliste du tonnerre ! Autrement, le lait hydratant à la rose et à l’abricot de John Masters Organics est génial pour le soin des longueurs !
Objectif 2020. Tester le Boost Curl des Secrets de Loly pour des boucles de folie, cette gelée capillaire a vraiment l’air phénoménale !
FLOP. RAS !
9. Maquillage
TOP. Pas facile cette section maquillage toutes catégories confondues dis donc ! Je dirais peut-être le mascara Backstage ou la poudre mosaïque de Couleur Caramel qui restent mes indispensables ! Les fards à paupière Purobio sont également de la folie !
Objectif 2020. Il y a tout plein de produits de makeup que j’aimerais tester cette année : le mascara Ilia, le fond de teint Gressa ou l’eye-liner de Absolution par exemple !
FLOP. Je n’ai pas du tout aimé le mascara Revolution de Couleur Caramel qui a tendance à faire des paquets et à sécher trop vite pour que j’aie le temps de le travailler (cf mon comparatif des mascaras bio).
10. Déodorant
TOP. Les meilleurs déodorants de tous les temps, selon David et moi, ce sont les déodorants en pot de chez Clémence et Vivien. Mon préféré c’est le “Poudré” avec son odeur de lavande tellement agréable, on m’a même déjà demandé avec quoi je m’étais parfumée !
Objectif 2020. Suite à ma vidéo sur nos soins en voyage, vous avez été nombreuses à me parler avec enthousiasme des déodorants zéro-déchet de Ben & Anna et des Petits Prödiges ! À tester donc !
FLOP. J’avais entendu beaucoup de bien des déodorants en stick de la marque Schmidt’s et je me suis donc tournée vers celui sans parfum pour que l’on puisse l’utiliser tous les deux. Je crois que j’y suis un peu allergique, il me provoque des démangeaisons sous les aisselles, ce qui ne m’était encore jamais arrivé !
11. Dentifrice
TOP. La révélation de cette année, c’est le dentifrice solide Black is Black de Pachamamaï ! Pour moi qui suis toujours une enfant, c’est un véritable plaisir chaque matin d’avoir les dents toutes noires ! En plus de ça, il est super facile à utiliser, laisse l’haleine fraîche et purifiée grâce à l’action du charbon, et a même un vrai effet sur la blancheur des dents !
FLOP. Nous n’avons pas du tout aimé les dentifrices solides de Lamazuna, et surtout celui à la sauge et au citron qui ne mousse absolument pas !
12. Coups de cœur bonus
Quelques coups de cœur bonus en 2019 :
- L’application HappyCow qui permet de trouver des restaurants végétariens partout dans le monde et de laisser des notes et des commentaires, un outil qui nous a beaucoup servi !
- Les culottes de règle ! Mama mia pourquoi ai-je attendu autant de temps avant d’essayer, c’est révolutionnaire !
- L’application de yoga Down Dog que j’utilise depuis des années et qui m’a bien accompagnée tout au long de l’année, et ce même si elle est devenue payante.
Mes coups de coeur random
13. Un compte Instagram
Cette année, j’ai fait la très belle découverte du compte plein de poésie de Anne-Solange Tardy. On y trouve de jolis mots et de superbes photos, un vrai bol d’air créatif qui m’a même, c’est quand même quelque chose, donné envie de commencer le dessin ! Moi qui ai toujours fanfaronné sur mon niveau de dessin resté au stade végétatif de la maternelle, elle est allée me titiller là où je ne m’y attendais pas ! Et rien que pour ça, pour m’ouvrir les portes de l’Art sous toutes ses formes et pour me laisser doucement penser que j’ai le droit de m’y intéresser, elle mérite sans conteste ce trophée !
Je vous conseille aussi vivement de vous inscrire à sa newsletter pour recevoir tous les jeudi ce qu’elle appelle la “pochette surprise”, avec une réflexion toujours très belle et poétique sur un sujet donné.
14. Un blog
Le blog que nous avons le plus consulté cette année est à n’en pas douter Tourdumondiste.com ! Pour tous ceux qui prévoient d’organiser un voyage au long cours, foncez ! C’est une mine d’or qui rassemble tout ce que vous avez besoin de savoir sur les pays que vous comptez traverser, et le niveau de détails est assez époustouflant !
15. Une chaîne YouTube
J’ai récemment découvert la chaîne Artisans de demain et je suis totalement fan de leur travail ! Ils sont partis en 4×4 pour traverser le Moyen-Orient et l’Asie (un itinéraire que nous emprunterons sûrement aussi), et leurs vidéos sont d’une beauté époustouflante. Ils nous poussent à rajouter un poil plus de création dans nos vlogs ! Si nos convictions écologiques ne nous permettent plus aujourd’hui de faire ce genre d’expéditions à gros impact carbone, leur façon de voyager au plus près de la population locale est très inspirante et donne lieu à des vidéos toujours très émouvantes et riches.
16. Une musique
Nous avons découvert The Hu en Mongolie, un groupe de hard rock mongol qui mêle avec brio tous les codes du hard rock avec la musique traditionnelle mongole. Une vraie pépite !
Autre découverte très récente que nous avons faite en discutant avec un voyageur : Dooz Kawa. Du rap français plutôt sympathique avec de jolies mélodies, allez prêter une oreille !
17. Un film
Plus que d’un film, je voudrais vous parler d’un réalisateur cette année : Bong Joon-Ho. C’est un réalisateur coréen que vous connaissez peut-être pour l’excellent et bouleversant Okja. Eh bien sachez qu’il ne faut pas vous arrêter là, toute sa filmographie est fantastique !
Il travaille beaucoup sur l’esthétique de ses films, et chaque réalisation dure plusieurs années. Les sujets abordés sont toujours graves et dérangeants, pleins de remises en question. Le choix des plans transmet à lui seul des émotions. C’est poétique.
18. Un podcast
Nous nous réveillons tous les matins, et depuis quelques semaines déjà, avec un épisode du podcast Au cœur de l’histoire de Fabrice Almeida ! Chaque épisode nous replonge au milieu d’un événement historique ou nous emmène à la rencontre de personnalités emblématiques. Vingt-cinq minutes de culture G. dès le réveil, rien de tel pour commencer la journée du bon pied !
19. Un livre
J’ai eu la chance de tomber cette année sur de vraies pépites littéraires ! J’en citerai deux : Une Odyssée de Daniel Mendelsohn et Le coeur cousu de Carole Martinez. Je vous en parlais davantage dans ce bilan lecture !
20. Fiertés 2019
Je suis évidemment très fière d’avoir démarré depuis plus de 9 mois déjà ce tour du monde sans avion et de vous avoir tous embarqués avec nous ! Fière aussi d’avoir créé tous ces vlogs sur Youtube qui resteront de superbes souvenirs en images !
Les messages de soutien que l’on reçoit chaque jour nous boostent beaucoup, nous sommes très heureux et fiers de lire vos décisions d’arrêter l’avion ou de repenser vos modes de voyage. Pour nous, ça veut dire beaucoup ! C’est ensemble qu’on va changer le monde les gars, on y croit !
21. Projets 2020
Nous continuons notre belle aventure cette année, avec l’exploration de nouveaux pays ! J’espère continuer à faire ouvrir les portes des ateliers textiles à l’autre bout de monde pour demander plus de transparence aux marques de mode.
D’autres beaux projets se mettent aussi doucement en place cette année, j’ai hâte de vous en dire plus et de partager tout cela avec vous ! 2020 sera pleine de surprises et de belles aventures ! Je nous le souhaite, et je vous le souhaite. À nous d’en faire une année mémorable !
À mon tour de nommer les copines pour qu’elles nous fassent part de leurs petits trésors ! Je me dirige directement vers les copines mode éthique, à savoir Manon du blog Happynewgreen et Margot du blog Bloomers ! Mais j’invite aussi bien sûr quiconque aurait envie de partager ses trouvailles à le faire !
Et vous alors, quels sont vos Tops cette année ?? S’il n’y avait qu’un seul produit, qu’un seul livre, qu’une seule expérience ? Ce serait quoi ?
*** Céline ***

Laissez-moi vous raconter l’histoire d’un jean bien courageux. Son histoire, j’avais commencé à vous la raconter il y a quelques temps de cela déjà. C’était dans un champ de colza, au tout début du blog. J’étais ressortie de notre séance photo avec du jaune partout, c’était à quelques minutes à peine de notre petite maison.
Je venais de trouver le jean parfait : un jean made in France, labellisé Oeko-Tex 100, produit avec raison et conscience, et qui faisait de jolies fesses. Le graal.
C’est ce genre de trouvailles qui m’a motivée à débuter Iznowgood. J’avais entre les mains des pièces qui me permettaient d’affirmer que la mode éthique, c’était sacrément cool. Je savais qu’il n’y avait plus de raison pour continuer à acheter des jeans à 30€ produits dans des conditions inacceptables et qui ne dureraient qu’un temps. Et je voulais absolument en parler, prouver à la face du monde que nous pouvions changer les choses en consommant mieux et de manière plus réfléchie.
Ce jean prouvait à lui seul que mieux faire était possible, et j’étais fière de le porter. Fière et bien dans mes baskets. Je venais de toucher du doigt le cercle vertueux de la consommation responsable : faire mieux rend plus heureux. Ça faisait une sacrée bonne raison pour vous inviter à faire de même avec ce blog !

Au Revoir la France
Dans une histoire bien construite, après la situation initiale et la présentation du contexte et des différents personnages, surviennent les péripéties. C’est là qu’elles entrent en scène.
Il y a presque un an jour pour jour, j’ouvre un mail intitulé « Au Revoir la France ». Il est signé de Hélicia et Aurélien, créateurs de belles fesses. Ils parlent de leur jean porteur d’espoir, de leur projet un peu fou de créer un jean dans lequel on se sent bien et qui n’a pas été fabriqué dans la souffrance et à l’autre bout du monde. Et puis ils avouent tout : voilà 5 ans que French Appeal est lancé, et ils ne réussissent toujours pas à se rémunérer. Ils cumulent les petits boulots à droite à gauche pour s’en sortir et luttent pour faire survivre ce jean auquel ils croient. Ils dénoncent les ateliers français qui ne prennent pas leurs petites commandes au sérieux et refusent d’innover.
Ils finissent par conclure qu’ils ne souhaitent pas produire en France pour le simple argument marketing que cela représente. Et que ce qui compte pour eux, c’est une relation de confiance et une volonté d’avancer main dans la main avec leur fournisseur, sans faire une croix sur l’essentiel bien sûr : des ouvriers correctement rémunérés et des conditions de travail justes.
Alors ils nous parlent de Michel et de son équipe à Casablanca, et de l’accueil chaleureux qu’ils leur ont réservé lors de la conception des premiers prototypes.
À la fin du mail, je n’ai pas pu m’empêcher de leur envoyer un message de soutien. Car si consommer mieux rend plus heureux, produire mieux demande beaucoup de courage et d’engagement.

Le dénouement
C’était donc décidé : dorénavant, les jeans French Appeal seraient fabriqués par l’équipe de Michel au Maroc, et cela sans perdre ni en qualité, ni en éthique, ni en belles fesses !
Et avec ce nouveau départ, l’énergie pour de nouveaux projets : toutes les toiles de jean passent en coton bio et fibres recyclées en 2020 par exemple, ou l’ouverture de la gamme avec des jeans qui conviennent à toutes les morphologies, du 34 au 50 ! En ce moment d’ailleurs, et jusqu’au 4 février, ils s’engagent à planter 3 arbres pour l’achat d’un jean !

Je vous l’ai dit, c’est le jean parfait. J’ai le mien depuis 3 ans maintenant, et il n’a pas bougé d’un pouce. Quel bonheur pour moi, d’ailleurs, de pouvoir vous faire un retour après aussi longtemps ! Il ne m’accompagne pas en voyage, mais il fait partie des quelques affaires que j’ai gardées dans un coin pour mon retour. Je sais que c’est un immuable et que, même après toutes ces aventures, je serai toujours fière et heureuse de le porter.
Ainsi s’achève l’histoire de ce jean bien courageux, qui a fait le choix de persévérer et de traverser la Méditerranée pour faire perdurer un modèle juste et innovant. Un jean un peu magique qui rend plus heureuses les personnes qui le portent. C’est une histoire qui s’ouvre sur de bien beaux chapitres, et que l’on espère voir déboucher sur une saga en plusieurs tomes.
Et pour les aider à écrire la suite, le code IZNOWGOOD vous permet d’avoir 10€ de réduction sur votre commande 🙂
*** Céline ***
Cet article est sponsorisé par French Appeal, en accord avec mes réflexions sur la rémunération des blogueurs green
Quatre mois après notre départ pour notre tour du monde sans avion, nous décidions de nous lancer pour un tour de la Mongolie à vélo de 5 semaines en autonomie ! 1600 km sur les pistes et routes de cet incroyable pays…
J’espère vous donner toutes les clés pour organiser un tel périple dans le pays le moins densément peuplé du monde et ainsi avoir la chance de vivre une aventure aussi extraordinaire ! Budget, conseils, bonnes adresses, vécu… Mais avant, place aux images :
Pourquoi tenter l’aventure ?
En Mongolie, c’est simple : il n’y a pas beaucoup de routes et très peu d’axes ferroviaires. Les possibilités du voyageur paraissent donc limitées quand on met les pieds pour la première fois dans le pays… et c’est bien pour cela qu’il se retrouve souvent dans un tour plus ou moins long organisé par sa guesthouse à Oulan-Bator !
Quelques lignes de bus permettent d’explorer les environs de la capitale, mais certainement pas d’aller partout. On peut par exemple aller jusqu’à Mörön à l’Ouest, Dalanzagad dans le Sud, ou autour du parc de Terelj au Nord-Est d’Oulan-Bator… Mais sortir des sentiers battus semble difficile !
Pour parcourir la steppe, les possibilités qui s’offrent aux voyageurs sont les suivantes :
- Participer à un tour organisé par une guesthouse au départ d’Oulan-Bator. C’est la solution la plus choisie par les voyageurs en Mongolie
- Payer les services d’un chauffeur et d’un guide privés pour organiser la route et le trajet comme on l’entend
- Louer un 4×4 à Oulan-Bator
- Louer une moto à Oulan-Bator
- Se contenter des trajets possibles en bus
- Marcher et faire de l’auto-stop (nous l’avons testé, ça marche super bien en Mongolie ! Petite astuce : il ne faut pas lever le pouce, mais lever le bras à 45° avec la paume de la main vers le sol)
- Acheter ou louer un cheval
- Acheter des vélos et partir pour la plus belle aventure de votre vie !!
Maintenant que vous avez le contexte, voyons pourquoi vous feriez mieux de choisir de parcourir la Mongolie à vélo !

Pour des raisons écologiques
Nous avons choisi d’éviter le 4×4 pour la majorité du territoire mongol (nous avons dû nous y résoudre pour l’exploration du désert de Gobi pour laquelle nous n’avons pas trouvé d’autres solutions – Cf paragraphe « Parcours »), pour deux raisons principales :
- Pour continuer à limiter notre impact CO2 que nous avons cherché à limiter jusque là en boycottant l’avion… Le 4×4, et surtout sur de très longues distances, n’est clairement pas l’ami du voyageur responsable !
- Parce que la Mongolie n’a pas beaucoup de routes goudronnées, ou presque… Cela peut sembler contradictoire parce que c’est justement pour cela que l’on choisit habituellement de rouler en 4×4, mais pourtant je vous assure que ça fait sens : l’avantage d’une route, c’est qu’on ne roule pas à côté ! En Mongolie, les 4×4 roulent partout et sans restriction, au mépris de la faune et de la flore. En VTT, l’impact est dérisoire et on n’écrase rien.
Pour des raisons économiques
Louer un 4×4, réserver un tour organisé par une guesthouse, ou louer les services d’un chauffeur et d’un guide coûte extrêmement cher. Nombreux sont les voyageurs que nous avons rencontrés sur la route nous confiant que leur budget Mongolie avait explosé les prévisions…
Vous allez voir qu’un périple à vélo, en plus d’être très gratifiant, est aussi bien plus rentable pour vos finances ! Rendez-vous dans au paragraphe « Budget » !
Pour vous
Se lancer dans une aventure comme celle-ci peut faire peur, mais vous apprendrez tellement sur vous pendant ces quelques semaines sur les routes ! C’est une aventure qui vous demandera beaucoup d’efforts, parfois plus que ce que vous vous pensiez capable de fournir, et qui vous fera assurément sortir de votre zone de confort.
Ce mois que nous avons passé dans la steppe a été extraordinaire. Nous en sommes sortis véritablement transformés mais, aussi, et cela peut paraître paradoxal, reposés. Malgré les efforts physiques à déployer chaque jour sur le vélo, la routine mise en place, loin des écrans, nous a imposé un retour à l’essentiel réparateur.
Nous finissions de pédaler vers 17h le soir, quand l’orage ne nous arrêtait pas avant, et il n’y avait alors plus qu’à monter le campement, à préparer à manger, à s’occuper des réserves d’eau, à lire un peu, à écrire, à discuter. La sobriété heureuse, nous étions en plein dedans. Pour le bilan lecture des bouquins qui m’ont suivie pendant l’aventure, c’est ici !
Je rajoute évidemment à cela les effets sur les muscles et la tonicité. Nous avons très clairement noté nos progrès tout au long du périple, réussissant à parcourir plus de 90km sur l’un des derniers tronçons, et sans forcer ! Pour nous qui n’étions pas du tout entraînés, c’était une véritable fierté !
Pour rencontrer les nomades
Le vélo permet de rencontrer les mongols mieux que n’importe quelle autre alternative et rien que pour cela, l’expérience vaut les coups de pédales.
Il vous permet de vous rendre et de vous arrêter dans des endroits où les voyageurs ne s’arrêtent généralement pas. C’est une véritable occasion pour rencontrer les familles nomades qui déplacent leur yourte au gré des pâturages. Elles sortent souvent de leur yourte pour vous regarder passer et vous encourager avec des cris et des pouces en l’air, elles qui ne voient pas beaucoup de monde, isolées de tout. Les enfants se feront également un plaisir de vous suivre, en vélo, moto ou à cheval, sur quelques dizaines de mètres !
Je racontais notamment dans le post Instagram précédent à quel point la population mongole nous a soutenus dans cette aventure !
Et préparez-vous, il y aura peu de soirées où vous n’aurez pas la visite de quelqu’un ! Les mongols sont tellement curieux qu’ils ne peuvent pas s’empêcher de venir voir qui se cache sous la toile de tente, et ce même si vous pensez être bien cachés et seuls au monde. Ils viendront parfois avec de la bière, des biscuits, des fromages, ou des petites choses à grignoter, et parfois ce sera à vous d’offrir quelque chose, comme si vous les invitiez dans votre propre yourte.
Une fois que vous aurez répondu aux questions usuelles (d’où venez-vous, où allez-vous, votre prénom), qu’ils auront inspecté votre vélo sous toutes ses coutures, et qu’ils vous auront montré les photos de leurs enfants, ils resteront assis en silence devant votre tente. Ils peuvent rester comme cela un très long moment, le silence ne les dérange absolument pas comme il pourrait nous gêner à nous. Et puis d’un coup, sans crier gare, ils s’en iront avec un sourire.
Le vélo vous offre aussi la possibilité d’entrer à votre tour dans l’intimité de ces familles qui vous accueillent à bras ouverts et vous offrent tout ce qu’ils ont sans sourciller. Nous avons vécu une expérience mémorable et pleine d’émotions que je vous racontais sur Instagram en 3 épisodes (faites défiler pour avoir l’histoire en 3 parties) :
Et le voyage à cheval ?
La question du cheval est épineuse et mérite d’être soulevée. Avaler la steppe en galopant est en effet le fantasme de beaucoup, à en juger par le nombre de messages que j’ai reçus à ce sujet.
Libre à vous, évidemment, de choisir cette option pour découvrir la Mongolie, mais voici mes conseils et quelques remarques :
- Un cheval est un animal sentient, ce n’est pas un objet comme l’est le vélo. Lorsque vous décidez d’acheter ou de louer un cheval, ne perdez jamais cela de vue. Vous devenez soudainement responsable d’un autre être vivant que vous devrez nourrir et dont vous devrez prendre soin.
- N’oubliez pas non plus qu’il faut être un cavalier aguerri pour tenter ce genre d’aventure. Les pistes de Mongolie sont très escarpées par endroit, et le parcours doit être sérieusement étudié en amont. Ne tentez pas le diable au risque de vous blesser ou de blesser votre cheval.
- Renseignez-vous bien sur le propriétaire et les conditions de vie et de traitement des chevaux, que ce soit pour une location ou à la revente. Nous avons rencontré de très nombreux cavaliers mongols sur la route et nous avons remarqué qu’ils faisaient très peu cas de leur monture en général. Pour beaucoup de mongols, le cheval n’est qu’un moyen de transport comme un autre, comme la moto qu’ils utilisent aussi beaucoup.
Comment s’organiser ?
Les vélos : achat et revente
Tout s’organise depuis Oulan-Bator ! Nous avons acheté nos vélos au magasin spécialisé Attila, situé juste derrière l’ancien magasin Trek dont parle le Lonely Planet et qui a fermé ses portes en 2019. Le magasin vend des vélos de sa propre marque d’excellente qualité et propose aussi des vélos d’occasion. Le vendeur que nous avons rencontré était honnête et de très bon conseil, et il nous a fait une grosse remise sur l’ensemble : un super vélo d’occasion pour David, un vélo neuf pour moi, deux casques, et tous les outils et pièces de rechange dont nous avions besoin (cf paragraphe “matériel”).
Nous n’avons trouvé de grandes sacoches pour vélo nulle part dans la ville, et nous nous sommes contentés de faire installer deux porte-bagages à l’arrière de chaque vélo en nous rendant au Naran Tuul (marché géant à Oulan-Bator), ainsi qu’un panier à l’avant du vélo de David (impossible à fixer sur le mien). Nous y avons également trouvé deux petites sacoches à poser sur le cadre du vélo et dans lesquelles nous avions notamment rangé les pièces de rechange.
Pour revendre nos bolides, nous avons posté une annonce sur ce groupe Facebook, un groupe de seconde main rassemblant des expats vivant à Oulan-Bator, et nous avons eu beaucoup de personnes intéressées !
Se diriger
Pour nous diriger, nous utilisions l’application Maps.me qui est indispensable pour une aventure comme celle-ci.
Nous nous étions également munis d’une boussole et d’une carte routière, mais cette dernière nous a finalement davantage servi à indiquer notre chemin aux mongols (attention de bien prendre une carte avec les deux alphabets pour qu’ils puissent lire) qui étaient toujours ravis de suivre notre chemin du bout des doigts en répétant le nom des villes que nous allions traverser.
Gérer l’eau
La gestion de l’eau est évidemment un point crucial dans l’organisation d’un tel périple. Il ne faudrait pas être en manque de cette ressource si précieuse, qui sert à la fois à s’hydrater, à faire la popote et un brin de toilette.
Nous sommes partis avec le purificateur d’eau LifeStraw Mission de 12L qui nous a permis de n’acheter aucune bouteille en plastique durant le voyage. Son niveau de filtration est tel qu’il filtre jusqu’aux virus, ce qui permet d’avoir une certaine sérénité. Nous avons bu de l’eau tirée de mares jaunâtres et nauséabondes, et nous n’avons eu aucun pépin ! Son sac de 12L nous permettait de conserver avec nous de l’eau non-traitée, en attendant de retrouver un nouveau point d’eau. Avec la même finesse de filtration, il existe aussi une pompe de la marque MSR. Seule alternative à ma connaissance.
L’application Maps.me permet souvent de repérer les points d’eau en avance, mais mieux vaut ne pas lui faire 100% confiance et toujours avoir de l’eau avec soi. Nous avons trouvé des rivières à sec, mais aussi des petits cours d’eau inattendus !
En moyenne, nous conservions sur nous 5L d’eau propre et entre 5 et 7L d’eau non filtrée.

Gérer la nourriture
En ce qui concerne la nourriture, le parcours que nous avons suivi nous a toujours permis de trouver de quoi nous sustenter.
Nous sommes partis avec quelques provisions d’Oulan-Bator, de quoi cuisiner avec notre petit réchaud : des pâtes, du riz et de la sauce tomate en grande partie. Sur la route, nous avons toujours trouvé de quoi compléter ce qui manquait, et notamment des pommes de terre, des oignons et, les jours de fête, des carottes ! On retrouvait aussi régulièrement des pâtes et du riz, des mélanges de noix et, parfois même, des biscuits (en vrac, oui, oui) !
Ce n’était pas la panacée mais rien ne nous a jamais manqué. De façon générale, la Mongolie est un peu un désert culinaire si vous n’appréciez pas le mouton bouilli, et encore plus si vous êtes, comme nous, végétariens ! Mais on s’en sort et, à grand renfort de gestes, il est même possible de commander un plat sans viande si d’aventure vous croisez un petit restaurant sur la route.
Dormir
Nous sommes partis en autonomie avec une tente 2 places et le matériel de camping nécessaire (Cf paragraphe “Matériel”).
En Mongolie, vous pouvez poser votre tente partout et personne ne viendra jamais rien vous dire ! Le droit d’accès à la terre y est inaliénable et chacun peut prétendre à un lopin de terre quelque part. Nous avons même passé une nuit dans un parc à Oulan-Bator et nous n’avons rencontré aucun problème.
Il est parfois possible de s’arrêter dans une guesthouse sur le chemin pour changer du tapis du sol ou prendre une bonne douche chaude. Je détaille plus bas quelques noms de guesthouses que nous avons beaucoup appréciées, voire à ne surtout pas manquer !
Quel matériel ?
J’ai dressé la liste intégrale du matériel que nous avons emporté avec nous sur les vélos par ici. J’y détaille aussi toutes les pièces de rechange et différents outils que nous avons emportés.
Nous stockions tout à l’arrière dans deux sacs à dos que nous harnachions aux porte-bagages avec la tente et les tapis de sol, à l’aide de sangles et de mousquetons. Notre système n’était clairement pas idéal et demandait un long moment de préparation tous les matins, mais il a tenu jusqu’au bout.
Quel budget ?
Parcourir la Mongolie a vélo est, on l’a vu, une alternative très économique par rapport à d’autres options disponibles.
Voici nos dépenses et le budget à prévoir pour 4 semaines de vélo dans la steppe :
- Vélo neuf de la marque Attila : 250€
- Vélo d’occasion : 150€
- Pièces de rechange et matériel pour le vélo (dont casques) : 100€
- Tente, tapis de sol et sacs de couchage : 250€
- Matériel de camping : 100€
- Nourriture : environ 4€ par jour pour deux personnes
- Purificateur d’eau Lifestraw : 130€
- Train jusqu’à Khötöl : 20€ pour deux personnes et deux vélos
Une fois revenus à Oulan-Bator à la fin du périple, nous avons revendu nos deux vélos pour 250€.
Notre parcours
La carte
Points à noter sur le parcours
1. Nous avons commencé par prendre le train depuis Oulan-Bator pour la ville de Khötöl, afin de nous éviter les frayeurs de la circulation mongole en périphérie de la capitale et 200km de route qui ne semblait pas spécialement intéressante. Pour transporter les vélos, il faut se rendre à la dernière voiture du train, qui n’est autre que le wagon “fret”, en leur précisant la ville d’arrivée. À l’arrivée, et surtout s’il s’agit d’un petit arrêt comme à Khötöl, veillez à remonter le train de l’intérieur avant qu’il ne s’arrête pour bien vous assurer que le fret descendra vos vélos.
2. Le monastère d’Amarbayasgalant, notre première étape, vaut vraiment le détour. Les pistes pour y accéder depuis Khötöl sont splendides et passent au cœur de vallées isolées absolument sublimes. Le monastère, perdu au milieu des montagnes, a un charme fou avec son allure décatie et la végétation qui gagne du terrain.
3. La ville d’Erdenet, malgré ce qu’en dit le Lonely Planet, n’a aucun intérêt.
4. Les 260km de pistes de Mörön jusqu’au lac Terkhiin Tsagaan Nuur sont les plus jolies portions du parcours, tout en étant les plus difficiles avec de gros dénivelés !
5. Le petit village de Tariat abrite la guesthouse de Tunga (Tunga’s guesthouse). Les lits sont durs comme du bois et il faut traverser la cour pour accéder aux toilettes (une cabane avec un trou), mais Tunga parle très bien l’anglais et nous avons passé une très bonne soirée en sa compagnie.
6. Il y a une guesthouse providentielle à Tsetserleg, Fairfield Guesthouse, dans laquelle il faut forcément s’arrêter une ou plusieurs journées pour reprendre des forces ! C’est une véritable oasis sur la route avec des lits tout confort et un super restaurant avec de délicieuses pâtisseries !
7. Juste avant d’atteindre Oulan-Bator et de finir la boucle, il y a un village-abattoir à traverser sur quelques kilomètres. Âmes sensibles s’abstenir ou restez concentrés sur vos guidons. Tous les sens sont en alerte, ce n’est clairement pas le moment le plus plaisant du parcours.
8. Dès que vous arrivez à Oulan-Bator, foncez à Green Zone pour manger la meilleure quiche aux poireaux de votre vie ou un key lime pie de folie ! C’était notre QG avec David !
Le désert de Gobi
Pour le désert de Gobi, nous avons été raisonnables et, sur les conseils de nombreuses personnes, nous avons préféré ne pas le faire à vélo. Les points d’eau se font plus rares et les populations encore plus éparses, ce qui rend le moindre problème dangereux.
La solution la plus responsable que nous ayons trouvée a été de nous rendre en bus jusqu’à Dalanzadgad et de chercher une solution à partir de là. Nous comptions y louer une moto mais nous n’avons rien trouvé. Avec un peu plus de temps, nous aurions probablement essayé d’en acheter une à un local et de la revendre ensuite. Mais, encore une fois, prudence : cette zone du monde est particulièrement inhospitalière !
En nous promenant dans la rue pour chercher des solutions, nous sommes tombés sur Saruul, un jeune homme de 25 ans qui nous a proposé de nous emmener pour 3 jours dans ce désert qu’il connaît comme sa poche. Nous sommes donc partis pour 3 jours incroyables de road-trip au milieu du désert… Cela nous a coûté 160€ pour 3 jours.
Le rythme
Nous n’étions pas cyclistes avant de nous lancer dans cette aventure, et je nous qualifierais de « sportifs modérés ». Nous sommes en bonne condition physique et ne rechignons pas devant l’effort, mais nous ne sommes pas non plus hyper entraînés.
Nous avons commencé petit, et nous avons fait énormément de progrès sur le parcours, allant toujours plus loin et plus vite. Nous avions une grosse différence de moyenne journalière entre les routes asphaltées et les pistes : entre 30 et 40km sur les pistes et environ 70-80km sur route (moins au début).
Potentiels dangers
Le plus gros danger que l’on puisse rencontrer sur les routes, c’est les autres véhicules, surtout à l’approche d’Oulan-Bator. Les voitures et camions ne respectent pas souvent les règles élémentaires de sécurité et ne font pas beaucoup attention aux cyclistes… Sur les pistes, certaines descentes peuvent être périlleuses, attention à la chute ! Il y a quelques très grosses descentes sur des terrains accidentés entre Mörön et Tariat et vous verrez que vos freins commenceront à sentir le roussi !
Nous avons également essuyé quelques violents orages sur la route. Ils arrivent tout d’un coup, sans crier gare. Dès que les gouttes d’eau commencent à devenir épaisses, ne perdez pas une seconde ! Arrêtez-vous et installez le campement immédiatement avant que le vent ne se lève et qu’il ne soit trop tard ! Veillez à ne pas vous installer sous un arbre et à vous éloigner des cours d’eau.
Les chiens sont souvent cités comme une menace potentielle pour les cyclistes en Mongolie mais nous n’avons eu aucun problème de ce côté-là. Il n’y a pas d’animaux dangereux en Mongolie. De même, nous n’avons eu aucune mauvaise expérience avec les mongols.
Alors, prêts à relever le défi ?
*** Céline ***


Je viens de faire une découverte de taille : une basket 100% recyclable, dont toutes les étapes de fabrication se déroulent en Europe, et bientôt 100% recyclée… Ouais, ouais les gars, on n’arrête pas le progrès !
Depuis que j’ai changé de vie et que j’ai décidé de me réapproprier mon temps pour l’utiliser de façon plus sensée et plus consciente, étrangement, et petit à petit, j’ai commencé à délaisser les talons pour les baskets. Moi qui ne suis pas super grande et qui n’ai pas spécialement de longues jambes fines (l’emploi des litotes est bien mieux pour la confiance en soi !), j’ai toujours aimé porter des talons. Ils allongent la silhouette, offrent la possibilité de se tenir bien droite et d’avoir une jolie démarche légère.
Mais pourtant, petit à petit, libérée des critères de mode quasi-imposés par mon ancien métier, je me suis dirigée, sans vraiment m’en rendre compte, vers quelque chose de plus confortable et de plus tout-terrain. J’ai commencé à repenser mes looks de façon à pouvoir inclure davantage de plat et un esprit un peu plus sport et casual, et j’ai revendu plusieurs paires de bottines sur Vinted. C’est là que ma quête des baskets à la fois éthiques et écoresponsables a commencé !
Eh bien figurez-vous que j’en ai trouvé des plutôt sympas… Pas encore parfaites, mais avec une sacrée ambition !

La basket du futur de TBS
TBS s’est lancé le défi de concevoir une basket recyclable à l’infini, c’est à dire une basket produite avec du vieux et du recyclé et qui, à son tour, est elle-même recyclable à 100% ! Pour arriver à concevoir la basket du futur, il reste encore quelques étapes à franchir… mais vous allez voir que c’est déjà bien engagé !
Déjà, l’intégralité des étapes de production des baskets RE←SOURCE se passe en France et au Portugal, où ils ont réussi à rassembler tout le savoir-faire nécessaire pour la conception d’une basket de sport qui, en plus d’être assez jolie et vegan, a le mérite d’être aussi écoresponsable !
Elle est en effet recyclable à 100% ! Lorsqu’elle est usée, elle est broyée à une température supérieure à 150°C et tous les matériaux sont récupérés sans distinction pour concevoir le caoutchouc d’une nouvelle basket (c’est ce qui explique les petits points de couleurs de la semelle) ! Pas de poubelle ni de décomposition problématique pour cette basket donc, elle repart pour de nouvelles aventures !
TBS compte ainsi sur les consommateurs, qui font partie intégrante de la boucle, pour rapporter leurs baskets en boutique une fois qu’elles sont usagées et leur offrir une seconde vie.
Une basket recyclable à l’infini… ou presque !
Pour créer une boucle infinie de recyclage, il faudrait que la basket soit aussi, en plus d’être 100% recyclable, 100% recyclée ! Ce n’est pas encore le cas, mais TBS est sur le coup…
Dans l’état actuel des choses, la basket est composée avec :
- 70% du caoutchouc recyclé d’une précédente basket broyée, usagée ou non conforme !
- 30% de nouvelles fibres de caoutchouc pour assurer la solidité et la résistance de la fibre. TBS travaille actuellement à la possibilité d’incorporer uniquement des fibres de caoutchouc recyclées dans les semelles des nouvelles baskets.
- De nouvelles fibres de polyamide et de polyester pour le corps de la chaussure (qui sont 100% recyclables, vous l’aurez compris, mais qui ne proviennent pas elles-mêmes du recyclage). Pour l’été 2021, TBS espère que ces fibres proviendront à 100% du recyclage.
Faire du neuf avec du vieux, sans piocher dans les ressources limitées de la planète qui commencent à atteindre des niveaux alarmants, est ce vers quoi il faut tendre. Penser, en amont de la production, à la fin de vie du produit, voire lui proposer de renaître de ses cendres, devrait être systématique.
Le modèle proposé par TBS n’est pas encore parfait, mais il est prometteur ! Et ça, par ici, quand on cherche à faire mieux les choses, on aime ça !
*** Céline ***
*Cet article est sponsorisé par TBS, en accord avec mes réflexions sur la rémunération des blogueurs green

Sur la route de notre tour du monde sans avion, nous avons passé deux mois en Mongolie en juillet et août, dont 4 semaines à pédaler en autonomie dans la steppe.
J’explique les raisons de ce choix dans ce vlog. Il est principalement écologique et aussi saupoudré d’une envie d’aventure. Je vous prépare également un article complet sur la préparation d’un tel périple et les détails de notre parcours. Ça arrive !
En attendant, je vous fais le détail de l’intégralité du matériel que nous avons emporté avec nous sur les vélos dans cette vidéo ! J’y incorpore également des images de nos vélos équipés pour vous donner une idée.
Mongolie à vélo : liste détaillée de notre matériel
Vélos
- Deux vélos, dont un d’occasion, achetés sur place à Oulan-Bator dans le magasin spécialisé Attila + 2 casques et deux protège-selles en silicone
- 2 porte-bagages à l’arrière, 2 petites sacoches à accrocher sur le cadre du vélo et 1 panier à l’avant d’un des vélos (impossible à installer sur le 2ème), le tout acheté au gigantesque marché Naran Tuul.
- 2 sacs-à-dos que nous accrochions sur les porte-bagages à l’arrière des vélos et dans lesquels nous rangions le matériel.
- Des harnais, des sangles et des mousquetons pour tout accrocher
- Les pièces de rechanges (pour 2 vélos) : 2 chambres à air, de l’huile pour chaîne de vélo, un pneu de rechange, des rustines, du fil de fer, un outil multi-usages, une pompe
- Les protections anti-pluie de nos sacs à dos avec lesquelles nous recouvrions nos affaires (cf images en vidéo)
Matériel de camping
Nous avons acheté tout notre matériel de camping à Oulan-Bator dans le magasin Seven Summits.
- Une tente Vaude 3 saisons 2 places
- 2 tapis de sol en mousse
- 2 sacs de couchage Confort 15°C/Extrême 8°C (pas suffisant pour le mois d’août)
- Sac de sous-vêtements et un sac de vêtements en guise d’oreillers
- Un réchaud tout combustible avec adaptateur gaz
- Une petite poêle et une casserole
- 2 bols
- 1 set de couverts : fourchette, cuillère, couteau
- Un couteau rétractable
- Purificateur d’eau Lifestraw Mission 12L et gourdes
- 1 Tupperware
- Un couteau suisse multi-fonctions Leatherman
- Huile d’olive bio
- Compléments alimentaires B12
- Chargeur solaire
Vêtements
- 1 short chacun
- 3 T-shirts chacun
- 1 pull chacun
- 1 anorak + 1 anorak-bâche (concept à découvrir dans la vidéo)
- 7 culottes et 4 caleçons
- 3 paires de chaussettes chacun
- 1 brassière de sport
Hygiène
- Crèmes solaires bio indice 30 et 50
- Un savon pour le corps + un savon de Marseille pour lessive et vaisselle
- Un shampoing solide + un petit pot d’après-shampoing
- Une crème hydratante pour le visage
- Anti-moustiques
- 1 cup + 4 serviettes lavables
- Une serviette microfibre format serviette à main (une pour deux)
Secours
- Compresses stériles et pansements
- Biseptine
- Huiles essentielles : Tea Tree, Menthe poivrée, Cannelle, Lavande aspic
- Gel d’arnica Phytonorm (coups de soleils, bleus, etc.)
Divers
- Application Maps.me sur les téléphones pour la localisation
- Lonely Planet Mongolie
- Carte détaillée du pays
- Boussole
- Le G’Palemo
- Un appareil photo compact
- Une liseuse chacun
- Papier toilette
- Un carnet de bord
- Kit de couture et fils de fer
Qui part bientôt à l’aventure ?
*** Céline ***