
Quand Paprcuts m’a contactée pour me présenter leur démarche et leurs produits, j’ai d’abord tiqué. Ils prétendaient détenir une alternative au cuir idéale avec un matériau dont on parle encore peu : le Tyvek.
J’ai tiqué parce que depuis que j’ai décidé de ne plus soutenir l’industrie du cuir (on en reparle un peu plus loin), je cherche des alternatives qui soient à la fois respectueuses de l’Homme et de la planète. Il serait en effet trop bête d’abandonner Charybde sur le bord de la route pour adopter Scylla à la SPA, autant trouver quelque chose qui satisfasse pleinement mes choix de consommation.
Alors quand on me parle de Tyvek, c’est-à-dire d’un matériau synthétique non-tissé fabriqué à partir de fibres de polyéthylène, soit de polymères issus d’hydrocarbures non renouvelables, je me pose des questions…
Mais vous savez quoi ? En additionnant les éléments bout à bout, j’ai fini par conclure que le Tyvek pouvait effectivement être une excellente alternative au cuir et j’ai voulu présenter Paprcuts et sa démarche par ici ! Pourquoi ? Je vous propose de me suivre tout au long de mon cheminement…

Pourquoi devrait-on éviter le cuir ?
On parle souvent du cuir comme d’une matière durable, voire écologique. Il se patine avec le temps, on dit qu’il vieillit bien.
Si le cuir de seconde main est évidemment irréprochable, le cuir que l’on achète neuf, lui, ment sur toute la ligne. Plus de 250 produits chimiques sont en effet nécessaires pour traiter les peaux, dont certains hautement toxiques (chrome VI, formaldéhyde, mercure, cyanure ou arsenic). En 2016, l’ONG Pure Earth a établi un rapport plaçant les tanneries en 4ème position dans son top 10 des industries les plus toxiques au monde. Les produits chimiques se déversent ensuite dans les sols et les eaux qui sont ensuite utilisés par la population locale qui développe des troubles et des maladies graves.
Pour proposer un cuir à bas prix (un blouson à 150 € par exemple), le traitement des peaux est effectué dans des pays asiatiques en voie de développement, dont les conditions de travail et de gestion des déchets et résidus toxiques sont désastreuses.
Si le tannage végétal du cuir à base de tanins, encore peu utilisé, est une alternative plus écologique aux procédés chimiques, il n’exclut pas cependant la déforestation : 80 % de la forêt amazonienne aujourd’hui abattue l’est pour l’industrie de la viande et du cuir selon un rapport Greenpeace, la pollution des eaux et des sols et la monopolisation des surfaces et des ressources liées à l’élevage intensif, financé très largement par l’industrie du cuir.
Non, le cuir n’est pas une matière durable ou écologique. Sans même parler d’exploitation animale, le choix du cuir n’est pas le bon.

Les alternatives au cuir
Partant de ce constat, voilà plusieurs années que je recherche des alternatives au cuir, capables de résister dans le temps, de me plaire par leur esthétique, et aussi de répondre à mes critères de consommation, à la fois sociaux et environnementaux.
1. Le polyuréthane
J’ai donc commencé par regarder ce qui se faisait le plus : le polyuréthane ! Une solution 100% plastique… Et qui dit plastique, dit ressource non-renouvelable et limitée.
Et puis les faits sont là : le polyuréthane s’abîme avec le temps. Garder un sac ou un portefeuille en polyuréthane plus de 10 ans, et en parfait état de surcroît, relève de l’impossible ou demande des prouesses de précautions.
Bien sûr, si on choisit une marque consciencieuse et qui, en plus, choisit de travailler avec un « éco-polyuréthane » (Stella McCartney ou Magnethik par exemple), censé être plus durable et moins toxique, le produit durera sûrement davantage dans le temps…. Mais il faut puiser dans les réserves, encore et encore, avec des solutions qui ne promettent rien de durable, je passe mon chemin…

2. Le liège
Le liège est une alternative au cuir à laquelle on pense souvent, probablement la plus connue. Le liège, quand on s’intéresse aux marques éthiques qui l’utilisent, est souvent issu de chênes portugais gérés durablement et travaillé avec le savoir-faire du pays.
Plus les années avancent, plus son travail s’affine. On retrouve ainsi de très jolies pièces de maroquinerie vegan en liège, et d’un point de vue social et environnemental, la consommatrice que je suis est bien contente !
Oui mais voilà, d’un point de vue durabilité et résistance aux intempéries, le liège est loin d’être la panacée ! Il s’agit même d’un matériau assez fragile et il faut redoubler d’attention pour en prendre soin et conserver son bien le plus longtemps possible…
3. Le Piñatex & les autres
Alors, naturellement, quand on a défriché ces deux premières alternatives qui sont les plus connues, on en vient aux fameux « cuirs » vegan les plus sophistiqués, le Piñatex en tête !
« Un matériau fait à partir de fibres cellulaires extraites de feuilles d’ananas », peut-on lire sur Wikipédia au sujet du Piñatex. Sur Wikipédia, mais aussi partout ailleurs sur le web… Une alternative au cuir, fabriquée durablement à partir de fibres d’ananas, plutôt résistante dans le temps et à la pluie, nous aurions donc trouvé LA solution ?
Peut-être, mais il y a un hic : la majorité des résultats sur le web omettent de préciser que le Piñatex est en fait aussi constitué de PLA (18%), un bioplastique issu de l’amidon de maïs, et qu’il est recouvert d’une résine pétrochimique pour assurer sa durabilité, qui n’est autre que du polyuréthane (10%). Le Piñatex n’est donc ni plus ni moins qu’une autre alternative constituée de pas mal de plastique. Il n’est donc ni biodégradable, ni recyclable en raison de ce mélange de matériaux (même si le PU 100% est dans les faits peu recyclé à l’heure actuelle).
La même chose s’applique pour les récentes découvertes en matière de « cuir » vegan, comme pour le cuir de pomme par exemple (constitué à 50% de polyuréthane).

Le Tyvek
Alors il me restait à étudier le cas du Tyvek… Il s’agit en fait d’un matériau non tissé dont les fibres de polyéthylène sont assemblées entre elles mécaniquement grâce à la chaleur, c’est-à-dire sans solvants ou autres procédés chimiques potentiellement toxiques.
Le Tyvek est un matériau 100% recyclable, et 30% recyclé. On en parlait déjà au sujet du polyester recyclé, la fibre recyclée n’est en effet pas suffisamment solide et résistante pour être utilisée seule lors de la fabrication, et nécessite le recours à de nouvelles fibres de polymères. Peut-être que nous serons un jour capable de recycler le plastique à l’infini de façon à ce que plus rien ne soit prélevé dans les ressources limitées de la planète, mais ce n’est pas encore le cas.
Le Tyvek est un matériau assez révolutionnaire du point de vue de ses caractéristiques, justement obtenues grâce à la particularité de son processus de fabrication. Le fait qu’il soit obtenu par un procédé simplement mécanique le rend non-toxique, et le fait qu’il soit non-tissé lui confère des propriétés exceptionnelles de résistance et de durabilité. C’est un matériau à la fois ultra léger comme du papier et ultra costaud, et qui résiste même à l’eau (genre vraiment, vous pouvez le laisser dans l’eau pendant des mois et il n’absorbera rien, et tout ça sans traitements chimiques) !
Son extrême solidité permet en outre d’utiliser bien moins de matière qu’avec les autres options. Il suffit en effet d’une épaisseur très fine pour concevoir un produit ultra robuste et résistant. Les portefeuilles Paprcuts pèsent ainsi 15g, contre 100g pour un portefeuille semblable en cuir et 70g environ pour un portefeuille semblable en polyuréthane. Avec 100g de Tyvek, je fabrique donc beaucoup plus de portefeuilles qu’avec 100g de cuir ou de polyuréthane.
Vous pouvez ainsi essayer de déchirer les portefeuilles Paprcuts avec hargne, vous n’y arriverez pas (testé et approuvé !) ! Vous pouvez même les passer en machine à 60 degrés, rien n’y fera…

L’alternative au cuir de Paprcuts
Cette résistance à toutes les épreuves de la vie, c’est ce qui fait que je crois à la démarche de Paprcuts qui fabrique tous ses produits à Berlin. Ils en sont tellement sûrs, qu’ils garantissent tous leurs produits 12 mois !
La solution à tous nos problèmes, celui de la planète, celui de notre porte-monnaie, celui de notre santé mentale, avant même d’acheter mieux, c’est d’acheter moins. Et choisir un objet qui peut nous suivre dans toutes nos aventures pendant 20 ou 30 ans, ça, j’y crois.
Je crois qu’il vaut mieux privilégier une alternative au cuir constituée à partir d’hydrocarbures que l’on va garder 20 ans, plutôt qu’une alternative que l’on va devoir renouveler tous les 5 ans. La durée de vie du produit doit toujours être prise en compte lorsque l’on cherche à faire un achat durable, il ne faut pas seulement s’arrêter sur sa composition (même si c’est évidemment un critère à prendre en compte).

Nous avons donc choisi pour ces prochaines années de protéger nos si précieux passeports avec du Tyvek, moi avec de la couleur et David avec un design de vacances au soleil. Nous avons aussi, ENFIN, trouvé de petits porte-monnaie plats, ultra légers et résistants pour nous accompagner dans notre voyage au long cours. Ils sont juste parfaits pour des voyageurs comme nous ! Bon et puis, vous avez dû le voir, les designs de Paprcuts sont à tomber ! On a eu du mal à choisir, surtout que c’est un choix qui va nous suivre des années durant !
Je me suis d’ailleurs, et je crois que c’est la première fois depuis que j’achète quelque chose, imaginée avec mon porte-monnaie GIRL POWER à 65 ans. J’ai aimé l’image que j’avais en tête, j’ai trouvé ça très réconfortant. De savoir que pendant encore plus de 35 ans, peut-être, j’allais sourire à chaque fois que j’allais vouloir payer quelque chose !
*Cet article est sponsorisé par Paprcuts, qui m’a laissée totalement libre de traiter le sujet à ma façon. Merci à eux de penser et d’œuvrer à une société plus juste et éthique, et de rémunérer les créateurs de contenus comme des membres à part entière de leur chaîne de valeur.
Et pour vous, la meilleure alternative au cuir, c’est quoi ?
*** Céline ***


Voyager en-dehors de son pays, ce n’est pas anodin. Je dirais même que cela vient avec tout un tas de devoirs que le touriste lambda oublie malheureusement bien trop souvent… En tant que voyageur responsable, nous n’avons d’autre choix que d’agir en conscience, même en dehors de nos frontières. Et je crois que l’exercice en est d’autant plus difficile !
Pourquoi ?
D’abord parce que le voyage nous emmène en-dehors du cadre de nos habitudes bien rodées. Il faut tout repenser, tout anticiper. Faire bien les choses demande un effort constant, et qui peut même être titanesque selon les pays que l’on traverse. Mais il ne faut pas perdre de vue que notre impact reste le même, que nous jouions à domicile ou ailleurs.
Ensuite, le concept même de vacances est synonyme de lâcher prise. On n’a tout simplement pas envie de se prendre la tête avec tous ces efforts à fournir. Pour tous les adeptes de farniente en vacances, voici mes conseils : ne prenez pas l’avion pour traînasser à la plage, il y a largement de quoi faire à distance de train ; choisissez un hôtel écologiquement responsable ; et protégez-vous du soleil (aucun rapport, mais c’est important).
Pour ceux qui partent en voyage, pas en vacances, voici les 14 commandements que nous essayons de suivre pour voyager de façon plus responsable. Cela va sans dire, nous ne sommes pas parfaits. Nous faisons simplement de notre mieux en fonction de ce que nous croyons juste.

1. Un moyen de transport slow tu choisiras
Nous sommes partis pour un tour du monde sans avion depuis presque 8 mois maintenant afin de limiter au maximum l’impact carbone de notre voyage à l’autre bout du monde. Un aller/retour Paris-New York suffit en effet à dépenser le « budget carbone » annuel auquel un humain devrait se limiter s’il souhaitait vraiment lutter contre le changement climatique (1.22 tonnes par an et par habitant) ! Pas cool dans un contexte d’urgence climatique où les scientifiques du monde entier appellent à freiner des quatre fers…
Il existe ainsi de nombreuses alternatives à l’avion qu’il vous faudrait considérer en tant que voyageur responsable. De même, pour ce qui est des trajets à l’intérieur du pays visité, ne foncez pas tête baissée vers la première agence de location de voiture venue. Pensez à la moto pour deux, c’est déjà mieux, au scooter électrique, ou même au vélo ! Nous avons choisi d’explorer la Mongolie en VTT au mois d’août et c’est l’une des meilleures décisions que nous avons pu prendre ! Si toutefois vous avez réellement besoin d’une voiture, essayez de la choisir hybride ou électrique, si possible la plus petite et la moins consommatrice possible.
2. Humble et informé tu seras
Quand vous entrez dans un pays qui n’est pas le vôtre, vous devez apprendre à respecter ses codes sans imposer les vôtres. Renseignez-vous sur la culture locale avant d’y mettre les pieds, notamment sur les principaux traits culturels du pays et sur sa situation politique et économique.
Apprendre le vocabulaire de base me semble aussi essentiel. Vous n’avez pas besoin de grand-chose : bonjour, merci, aurevoir, pardon. Et quelques chiffres, au moins les 3 premiers.
Le voyageur responsable n’apporte pas de jugement sur la culture de la population qu’il est amené à rencontrer. Il doit comprendre que les codes qu’on lui a appris, comme celui des marques de politesse ou de respect, ne sont peut-être pas les mêmes dans le pays qu’il visite.

3. Le zéro-déchet tu appliqueras
Que l’on produise des déchets chez soi ou à l’étranger, l’impact sur la planète est le même. Il y a quelques réflexes à avoir pour voyager zéro-déchet : emmener une gourde, choisir un purificateur d’eau, des contenants pour stocker de la nourriture, des sacs pour le vrac… Je vous ai rédigé un article entier sur le sujet !
4. Les bonnes habitudes tu garderas
Idem pour toutes les bonnes habitudes mises en place à la maison que l’on pourrait avoir tendance à mettre de côté quand on voyage sous prétexte que l’on n’est pas dans son cocon routinier. Éteindre la lumière dès que l’on quitte une pièce, économiser l’eau, éviter les douches à rallonge… Être en voyage ne doit pas être une excuse pour arrêter de faire ce que l’on fait déjà bien !
5. À recycler tu veilleras
De la même façon, si recycler ses déchets est une évidence dans nos pays occidentaux, cela peut devenir un vrai casse-tête dans certains pays du monde. Qu’à cela ne tienne, le voyageur responsable conserve ses déchets jusqu’à ce qu’il trouve un endroit pour les recycler ! Cela fait plus de poids, plus d’encombrement, mais il est de sa responsabilité de s’assurer de la fin de vie des déchets qu’il produit. Et qui sait, cela lui enseignera peut-être à réduire sa production de déchets dans sa globalité…

6. Les paiements en cash tu favoriseras
Ce commandement est surtout valable pour la visite de pays sous régime totalitaire, ou en tout cas dont le voyageur ne cautionne pas le régime au pouvoir. Le voyageur responsable a, je crois, un devoir de réflexion, voire un rôle à jouer, dans ce genre de cas.
La population n’est en rien responsable des agissements de son gouvernement et je crois qu’on ne peut pas lui faire payer le prix fort en boycottant son pays sans sommation.
J’ai notamment pu observer l’impact de l’arrêt brutal du tourisme à Hong Kong avec les récentes manifestations. Les premiers à en payer le prix sont les petits commerces de proximité qui ferment leurs portes les uns après les autres.
Le voyageur responsable, dans ces cas-là, doit veiller à ce que son argent aille là où il faut. Si possible dans les poches de la population, et non dans celles du gouvernement qu’il ne soutient pas. Le paiement en cash favorise une économie souterraine qui peut s’avérer salutaire dans certains cas.
7. Chez l’habitant tu dormiras
Dans la même idée, le voyageur responsable se doit de favoriser les logements chez l’habitant, en maison d’hôte, airbnb ou couchsurfing. Cela lui permet d’injecter de la richesse au plus près de ceux qui apportent de la valeur.
Les décisions du voyageur dans le cas d’une visite d’un pays dont il ne soutient pas le régime au pouvoir sont essentielles. C’est à lui de choisir où va son argent et ce qu’il souhaite soutenir.
De plus, l’impact de l’industrie hôtelière sur l’environnement est non négligeable. Pour la préservation des paysages d’abord, mais aussi parce que les pratiques hôtelières sont loin de respecter les différents commandements de cet article : serviettes de bain changées quotidiennement, poubelles jetées tous les jours, absence de recyclage, éclairage, climatisation, distribution de bouteilles d’eau… Si vous choisissez de dormir dans un hôtel, veillez à le choisir écoresponsable.

8. Nulle trace tu ne laisseras
Installer un bivouac dans la nature est un peu synonyme de liberté totale. C’est la possibilité de dormir où on veut et pour rien du tout, et bien souvent d’assister à un magnifique coucher ou lever de soleil. Les plus beaux bivouacs laissent en général les plus beaux souvenirs parce qu’ils nous permettent de nous reconnecter à l’essentiel, à la nuit, au soleil, aux bestioles, et le tout avec un minimum de confort. C’est tellement chouette…
Oui mais voilà, le voyageur responsable a le devoir de laisser l’endroit dans lequel il s’est installé comme il l’a trouvé quand il est arrivé. Il doit veiller à ne rien laisser derrière lui, et à embarquer tous ses déchets au moment du départ. Les sentiers qui ne sont pas battus doivent le rester. Autrement, il faut rester sur les sentiers balisés qui sont prévus pour le passage de l’Homme.
9. Des rivières tu t’éloigneras
Quand on vit dans la nature, il faut répondre à des besoins primaires : se laver en fait partie. Le voyageur responsable évite autant que faire se peut de se laver à même un cours d’eau pour ne pas le polluer, et se munit plutôt d’une bassine, d’un seau, ou à défaut d’une casserole pour prélever de l’eau et faire sa toilette au gant. Dans tous les cas, il utilisera des produits labellisés bio pour ne pas répandre des produits chimiques et potentiellement toxiques dans les eaux et les sols.
Même constat pour la vaisselle ! Il faudra éviter de faire sa vaisselle directement dans un cours d’eau, et veiller à bien choisir son savon !
10. Caca dans un trou tu feras
Faire ses besoins dans la nature est en fait tout un art que nombre de voyageurs semblent négliger. J’en rappelle les principales règles ici !

11. L’alimentation locale tu privilégieras
Voyager, c’est rencontrer la culture de l’autre. La culture s’immisce dans beaucoup de détails du quotidien et la cuisine en est évidemment un pilier majeur. Favoriser la cuisine traditionnelle et locale permet ainsi de soutenir une culture qui, comme toutes les autres, souffrent de l’uniformisation et de l’occidentalisation des modes de vie et de consommation. Pour cela, le voyageur responsable évitera les chaînes internationales au profit des petits restaurants.
Faire ses achats sur les marchés locaux permet également de soutenir une agriculture locale et paysanne, voire raisonnée.
Et puis, vous ne vous ferez pas prier, chaque région du monde, ou presque, possède ses brasseries locales ! Préférez donc toujours une bière produite dans le coin à une bière sans culture que vous retrouverez partout.
12. Des animaux tu t’éloigneras
Nous sommes partis depuis près de 8 mois et nous avons déjà été confrontés, et à maintes reprises, à l’exploitation animale à des fins touristiques : promenades en calèche, colombes ou autres oiseaux mutilés pour prendre des photos, zoos avec spectacles, chevaux marqués au fer rouge, chameaux attachés toute la journée… Il faut que cela cesse.
Le voyageur responsable doit comprendre que sans demande, il n’y a pas d’offre. Il doit comprendre qu’il est décisionnaire et qu’il peut opter pour un monde plus juste.

13. L’artisanat tu soutiendras
Il est toujours tentant de ramener des souvenirs de ses voyages. Attention à bien les choisir ! Le voyageur responsable fait en sorte de boycotter les bibelots made in China (même dans un magasin de souvenirs au Pérou, si si) et favorise l’artisanat traditionnel et justement rémunéré, celui qui permet de perpétuer des savoir-faire. C’est une fois de plus une façon de donner son argent directement à ceux qui créent de la valeur.
14. À négocier équitablement tu te résoudras
La négociation est un véritable sport dans certains pays et certains commerçants pourront même être un peu déçus si vous n’essayez pas de vous battre un peu ! Cependant, en fonction du pays dans lequel vous vous trouvez, il se peut que votre pouvoir d’achat soit largement supérieur à celui de la personne que vous avez en face de vous. N’oubliez jamais cela lorsque vous entreprenez des négociations et proposez toujours un prix que vous jugez juste pour les deux parties.
Pas facile d’être un voyageur responsable, vous en conviendrez ! Mais ça vaut le coup, pour un monde plus juste ! Prêts à relever le défi ?
*** Céline ***


J’entame avec cet article une série de partages en collaboration avec la marque de soins bio, zéro-déchet et engagée #bonheur. Cette marque, vous ne la connaissez pas encore. C’est bien normal, elle n’en est qu’à ses balbutiements. Elle est d’ailleurs en ce moment-même en campagne de financement (qui cartonne d’ailleurs) !
Cette collaboration est on ne peut plus particulière, et même assez inédite. Car en acceptant de soutenir #bonheur, j’accepte de soutenir une marque dont je n’ai pas encore testé les produits et vérifié les promesses. Les préventes sont en cours, et la production n’est pas encore lancée ! Alors je n’ai encore testé ni crème, ni probiotique, ni rien du tout. Je n’ai fait qu’écouter.
Et je peux vous dire que, dans le texte, tout me plaît ! Alors j’ai choisi de m’engager à vous donner mon ressenti sur toute une année, honnête et objectif of course, à mesure que leur production leur permet de sortir de nouveaux produits. Je trouve l’aventure assez chouette parce qu’elle nous permet d’assister à la naissance d’une marque green qui a tout bon sur le papier.
Permettez-moi de vous introduire…

Le concept
#bonheur, c’est l’idée de deux hommes qui, après avoir travaillé et observé les travers de l’industrie cosmétique pendant 15 ans, décident de créer une marque à impact positif. Ils lancent donc une marque certifiée bio et fabriquée en France, aux compositions minimalistes et compréhensibles de tous, avec une attention toute particulière portée sur le zéro-plastique des packagings.
L’idée est que la bonne santé de notre peau résulte d’un savant mélange entre l’équilibre de la flore cutanée (qui peut être mis à mal par le stress, la pollution, les produits chimiques…), l’équilibre de la flore intestinale et l’équilibre émotionnel.
L’intention de la marque est donc de proposer des produits cosmétiques pensés pour l’équilibre de la peau, mais aussi des complexes de soin probiotique pour rééquilibrer, régénérer et protéger le microbiote intestinal, et des essences olfactives aux vertus apaisantes et inspirantes pour le corps et l’esprit.
J’aime beaucoup cette vision holistique de la beauté. Considérer la peau comme partie intégrante de tout un système incluant l’alimentation et l’état émotionnel. C’est aussi comme cela que je conçois la chose, et je suis très curieuse de découvrir tout cela dans les prochains mois !
Un petit bémol cela dit : #bonheur s’adresse aux femmes, et je trouve cela dommage. À quand des soins mixtes et une communication non genrée ? Mais j’aurai bien le temps d’en discuter davantage avec les deux fondateurs, en attendant laissons-les développer leur chouette concept !
Zéro-plastique, zéro-déchet
Du côté du zéro-déchet, là aussi, #bonheur fait les choses bien !
Les contenants sont en verre et fabriqués en France. Ils peuvent donc être recyclés, voire même réutilisés. La marque réfléchit même à un système de récupération ! Et alors là, vous me connaissez, je saute de joie : la consigne, c’est la vie ! Mais, encore une fois, laissons le temps au temps…
Les capuchons sont en plastique PP recyclable, les étiquettes sont imprimées sur du papier eco-friendly avec une encre végétale, pas de suremballage… Bref, la réflexion est globale et ça, ça me plaît !

La #bonheurfamily
La petite cerise sur le gâteau, la voici : le hashtag #bonheur n’est pas uniquement là pour signifier que ces superbes crèmes aux probiotiques promettent une vie plus belle à toute personne qui les utilise (sorry). Il est surtout là pour fédérer une communauté entière autour d’un changement positif et collectif, impulsé par les choix de consommation de chacun d’entre nous.
Car #bonheur va plus loin qu’un simple résultat sur l’état de la peau, en pensant à un système global de rétribution et de soutien des commerçants locaux et en faisant participer tout le monde à l’élaboration d’un monde plus heureux. J’aurais l’occasion de vous reparler de tout cela très bientôt ! Mais retenez que, encore une fois, nous avons affaire à une démarche globale qui fait des efforts pour changer le monde en mieux… Pas mal, non ?
Moi en tout cas, sur le papier, je suis totalement convaincue ! Attendons de voir ce que ça donne dans quelques mois quand les productions seront lancées !
En attendant que je vous reparle de tout cela, allez donc voir leur campagne sur Ulule pour vous rendre compte de l’univers de cette jolie nouvelle marque (et pourquoi pas profiter de prix intéressants avec les préventes) !
Vous auriez tenté l’aventure, vous ? Vous trouvez que c’est prometteur ?
*** Céline ***

Le voici, le voilà : mon article sur notre aventure dans l’emblématique Transsibérien ! Je le veux le plus complet et le plus rempli possible d’astuces et de conseils qui vous permettent de préparer votre voyage. Le plus honnête et réel possible sur ce que nous avons vu et ressenti. Et, bien sûr, le plus engagé possible.
Car vous ne le savez peut-être pas, mais cette aventure s’inscrit dans le cadre de notre tour du monde sans avion que nous avons entrepris pour limiter notre empreinte carbone au maximum ! Pour atteindre Saint-Pétersbourg, notre première étape en Russie, nous avons d’abord traversé l’Europe en train, puis visité les pays baltes en bus. C’est une aventure extraordinaire, et je ne peux que tirer mon chapeau à vous, futurs lecteurs, qui auriez compris que le chemin est finalement bien plus précieux que l’arrivée (je vous en parlais ici). Je compte sur vous pour utiliser cet article à bon escient et pour voyager de la façon la plus durable et respectueuse possible !
Allez, c’est parti, je vous emmène en Russie !
Le tracé du Transsibérien
Le Transsibérien, c’est quoi ?
Le saviez-vous ? Transsibérien n’est pas le nom d’un train mais bien d’un réseau ferroviaire !
Il s’agit en fait du réseau de chemins de fer russe « traversant » la Sibérie, la partie orientale de la Russie située en Asie. Elle représente plus de ¾ de la superficie du pays et démarre à l’Oural. On peut donc considérer que l’on emprunte le Transsibérien à partir du moment où l’on dépasse la ville de Iekaterinbourg, marquant le passage entre l’Europe et l’Asie ! Mais voilà, aucun train ne porte en fait véritablement le fameux nom « Transsibérien ».
Cependant, par extension et abus de langage, on désigne en général par Transsibérien les lignes de train directes joignant Moscou à Vladivostok. Avec plus de 9200km de rails, il faut une semaine entière pour réaliser le trajet ! C’est le record du monde actuel pour un trajet direct, comme on peut s’en douter…

Le tracé
Les trains reliant Moscou à Vladivostok peuvent emprunter deux chemins : celui dit « du Nord » passe par Kirov et Perm pour finalement rejoindre à Iekaterinbourg le chemin « du Sud », qui lui passe par Kazan.
Mais, à moins de réellement vouloir joindre Moscou à Vladivostok, il est probable que vous n’empruntiez pas un train qui fasse le trajet complet. Parfois il s’arrête à Irkoutsk, ou Tchita par exemple, et les possibilités au sein du réseau russe sont multiples, même sans correspondance. Le réseau est bien plus complexe qu’une seule ligne de train Moscou-Vladivostok ! Avec un train direct, on peut par exemple rejoindre Kislovodsk (proche de la frontière avec la Géorgie) avec Irkoutsk à côté du lac Baïkal, ou même Saint-Pétersbourg à Novossibirsk ! Avec une correspondance, joindre n’importe quelle paire de villes de Russie est tout à fait envisageable.
Mis à part ce tracé (et ses branches alternatives), deux autres lignes sont à connaître :
- Le Trans-mongolien, qui bifurque du tracé du Transsibérien à Oulan-Oude pour rejoindre Pékin via Oulan-Bator, traversant ainsi la Mongolie de haut en bas.
- Le Trans-mandchourien, qui bifurque à Tchita et traverse la Mandchourie pour rejoindre Pékin, contournant ainsi la Mongolie.
Notre trajet
Nous sommes arrivés à Saint-Pétersbourg depuis Tallinn avec un bus de nuit. Pour voir comment s’est passé notre passage frontière, pour déambuler dans Saint-Pétersbourg avec nous et pour vous laisser flotter sur les canaux de cette ville magnifique, c’est par ici !
De là, notre trajet avec le Transsibérien a commencé !

1er arrêt : Moscou et l’Anneau d’Or
Pour atteindre Moscou, nous avons pris un train de nuit de 7h30. Pour nous voir descendre du train et découvrir cette ville qui nous a beaucoup plu et ses petits secrets, rendez-vous par ici !
Pour assister à nos pérégrinations dans l’Anneau d’or, une région absolument splendide autour de la capitale, c’est par ici !
2ème arrêt : Iekaterinbourg
Il nous aura fallu 35h de train pour atteindre Iekaterinbourg où nous avions choisi de nous arrêter pour une nuit pour couper un peu la monotonie du voyage et, aussi, voir un peu de pays ! Située juste après l’Oural, Iekaterinbourg a la particularité d’être la première ville russe d’Asie sur le trajet du Transsibérien en provenance de l’Ouest ! C’est un passage plutôt émouvant pour des voyageurs au long cours comme nous qui quittions donc notre continent pour un moment !
Pour faire une partie du trajet dans le Transsibérien avec nous et voir à quoi ressemble Iekaterinbourg, c’est par ici !
Si on devait le refaire, nous remplacerions notre arrêt à Iekaterinbourg par un arrêt à Novossibirsk qui, selon Klaudia, une russe avec qui nous avons partagé notre cabine, est bien plus jolie et intéressante. Et nous rajouterions aussi un arrêt à Kazan, la splendide capitale de la région musulmane du Tatarstan.

3ème arrêt : Irkoutsk
Il nous aura fallu plus de 56h de train pour atteindre Irkoutsk ! C’est un peu un arrêt obligatoire sur le trajet du Transsibérien. Capitale de la Sibérie Orientale, elle marque réellement une fracture avec la partie occidentale du pays. Les habitations sont en bois, la population a elle aussi changé avec une très forte représentation de l’ethnie bouriate, même les volants ne sont plus du même côté !
C’est aussi à Irkoutsk qu’il faudra faire votre demande de visa pour la Mongolie ! C’est très facile et l’octroi du visa se fait en à peine 24h, rien à voir avec la demande de visa chinois à Oulan-Bator (MOUARF, les vrais savent) ! Il suffit pour cela de se rendre avant midi au consulat de Mongolie avec les papiers demandés, le personnel y est adorable.
Le vlog de ce fameux trajet de 56h dans le Transsibérien et de notre séjour à Irkoutsk n’est pas encore sorti, mais je ne manquerai pas d’éditer cet article dès qu’il sera en ligne pour que vous puissiez vous imprégner de l’atmosphère et vous inspirer de ce que nous y avons fait !

4ème arrêt : Le lac Baïkal, l’île d’Olkhon et Oulan-Oude
Nous sommes restés 15 jours au total autour du lac Baïkal et nous avons un peu voyagé tout autour en nous rendant notamment sur l’île d’Olkhon à l’aide d’une marchroutka au départ d’Irkoutsk, un mini-bus russe qui secoue beaucoup. Nous nous sommes ensuite rendus à Listvianka puis à Slioudianka en bus où nous avons fait une splendide randonnée à la journée surplombant le lac Baïkal sur les rails du Circum-Baïkal. De là, nous avons repris le Transsibérien pour une petite portion jusqu’à Oulan-Oude où nous avons passé une nuit avant de remonter dans le Transsibérien.
Le vlog de toutes nos aventures autour du lac Baïkal n’est pas encore sorti, mais je ne manquerai pas d’éditer cet article dès qu’il sera en ligne pour que vous puissiez vous inspirer de ce que nous y avons fait !
Le saviez-vous ?
Le Circum-Baïkal est une portion de chemin de fer longeant la rive sud du lac Baïkal. À l’origine, il s’agissait de la portion du Transsibérien qui, depuis Irkoutsk, rejoignait le lac Baïkal à Port Baïkal pour ensuite le contourner sur 260km jusqu’à Babouchkine et s’en éloigner vers Oulan-Oude. Aujourd’hui, le tracé original du Transsibérien est conservé entre Slioudianka et Oulan-Oude.
La portion Port Baïkal-Slioudianka est celle qui a conservé aujourd’hui le nom de Circum-Baïkal. Elle reste exploitée mais principalement pour le tourisme et elle est séparée du reste du réseau.
Le Circum-Baïkal est la portion de chemin de fer la plus complexe et la plus chère au kilomètre du Transsibérien ! Pour longer le lac, une multitude de ponts et tunnels ont dû être aménagés, et les difficultés ont été nombreuses. En raison de son coût faramineux, elle a été surnommée « la boucle d’or du Transsibérien » !
5ème arrêt : Oulan-Bator
Il nous aura fallu 15h de train pour atteindre Oulan-Bator depuis Oulan-Oude. Cette branche, appelée Trans-mongolien, est selon moi la plus belle partie de tout le parcours avec des vues spectaculaires sur des lacs et les paysages de steppe mongole qui commencent à se dessiner.

Préparer son voyage dans le Transsibérien
Où acheter ses billets ?
Nous avons acheté tous nos billets avant de partir, 3 mois avant d’arriver en Russie. Les prix sont effectivement beaucoup plus intéressants quand on s’y prend en avance… ou au dernier moment ! La logique est la même partout, et la Russie ne fait pas exception !
À titre d’exemple, l’ensemble des billets pour le trajet décrit plus haut nous a coûté 300€ par personne.
Pour acheter ses billets en ligne, il n’y a qu’un seul site officiel : https://pass.rzd.ru/main-pass/public/en
C’est là que vous trouverez les billets aux meilleurs prix et l’ensemble des trains qui circulent. Il existe une myriade de sites revendeurs sur la toile aux apparences de sites officiels, mais ne vous laissez pas berner ! Les billets y sont toujours plus chers et toutes les options ne sont pas proposées.

Les billets sont disponibles en ligne 3 mois à l’avance, sauf pour les billets qui quittent le territoire vers la Mongolie ou la Chine qui sont disponibles seulement 2 mois à l’avance (ne vous inquiétez pas s’il y a écrit sur le site que le train est « sold out », c’est juste que les billets n’ont pas encore été proposés à la vente).
Nous avions imprimé nos billets au cas où mais ces impressions ne nous ont jamais servi. Pour rentrer dans un train, il suffit de donner son passeport pour que le contrôleur puisse vérifier la correspondance du numéro du document avec sa liste de passagers. Veillez donc bien à ne pas vous tromper d’un chiffre ou d’une lettre lorsque vous prenez vos billets en ligne, les russes ne rigolent vraiment pas avec ça et risquent de vous laisser sur le quai.

Il est aussi possible de prendre ses billets au guichet, les prix y sont les mêmes que sur le site officiel. Attendez-vous à ce que votre interlocuteur ne parle pas un mot d’anglais en revanche. Munissez-vous de l’application révolutionnaire Google Traduction si vous avez de la connexion, ou gribouillez en avance les noms des villes en cyrillique avec vos dates sur un morceau de papier pour vous faire comprendre.
Les couchettes
Il existe trois types de compartiments dans les trains du Transsibérien :
La 3ème classe
Les wagons de 3ème classe n’ont pas de cabine, il faut imaginer des couchettes en open-space ! Les compartiments sont ouverts et il s’agit donc en réalité de wagons-dortoirs avec 54 lits, sans mur, ni porte.
À privilégier si :
- Vous êtes fauchés,
- Vous êtes des ours préférant éviter tout contact avec autrui (étrangement, c’est l’option qui permet d’être le plus caché et le plus invisible grâce à l’effet « masse »), mais on est d’accord que si on veut faire des rencontres, c’est aussi tout à fait possible !
- Vous n’êtes pas en manque de sommeil et vous pouvez encaisser de très longs trajets sans vrai repos réparateur (il y a beaucoup de monde donc plus de ronfleurs, plus de bavardages, plus de couche-tard, plus de lève-tôt…)
- Vous voyagez à plus de 4 et vous souhaitez être tous réunis
- Vous ne mesurez pas 1m90 (les couchettes sont plus petites que dans les autres classes et vous risquez de dormir tout recroquevillé)

La 2ème classe
C’est celle que nous avons choisie pour l’intégralité du voyage !
Les wagons de 2ème classe sont divisés en cabines de 4 couchettes, deux en bas et deux en haut, avec une petite table entre les deux lits du bas et de la place pour ranger les bagages sous les banquettes et aux pieds des deux lits du haut.
Nous avons toujours choisi les couchettes du haut parce qu’elles permettent d’avoir un peu d’intimité et de se retirer dans son « chez soi ». Elles sont aussi bien pratiques car vous avez des rangements aux pieds des couchettes où vous pouvez entreposer vos sacs à dos et accéder facilement à vos affaires. Elles nécessitent cependant un minimum de souplesse et d’agilité pour y accéder, mais une fois installés on y est bien.

Les couchettes du bas ont, quant à elles, accès à la petite table centrale et aux prises plus facilement, même si elles peuvent être utilisées par l’ensemble des voyageurs de la cabine. L’inconvénient des couchettes du bas est qu’elles sont en théorie disponibles pour tout le monde pendant la journée pour que tout le monde puisse être assis et profiter de la table.
À privilégier si :
- Vous voulez rencontrer des gens et nouer une vraie relation avec eux. Le trajet est long, le temps passe lentement, et la promiscuité de la cabine implique inévitablement des rapprochements. N’oubliez pas de mettre un G’palémo dans votre sac à dos ou d’installer Google Traduction avec la traduction hors ligne pour réussir à communiquer malgré la barrière de la langue ou de prendre un jeu de cartes !
- Vous souhaitez profiter d’un minimum de confort pour affronter ces longues heures de trajet.
La 1ère classe
Les wagons de 1ère classe sont composés de cabines de 2 couchettes. Elles sont les plus confortables avec des couchettes plus moelleuses que les autres.
À privilégier si :
- Vous avez les moyens (of course)
- Vous voyagez en couple et vous avez envie de rester dans un petit cocon
- Vous voyagez avec un bébé
- Vous voulez un maximum de confort

En quelle saison ?
Je crois qu’il n’y a pas vraiment de bonne réponse à cette question.
Nous avons traversé la Russie au mois de juin. C’est la meilleure période pour profiter du pays en été. Il ne fait pas encore trop chaud et les touristes, russes ou étrangers, ne sont pas encore tous là. Le lac Baïkal est splendide sous le soleil, et les paysages infinis de taïga qui défilent par la fenêtre du train le sont tout autant. Les villes occidentales sont aussi de vrais joyeux en été et l’atmosphère y est agréable jusqu’à tard dans la nuit.
Cela dit, la Russie revêt un tout autre visage en hiver, et je crois qu’il est tout aussi magique. À la saison froide, la neige recouvre le pays et je suis sûre que l’atmosphère étouffée, glaciale et étincelante de cette saison lui sied à merveille. Dans le Transsibérien, les paysages qui défilent par la fenêtre sont à mon avis tout aussi spectaculaires, si ce n’est plus. On doit avoir l’impression de flotter sur une mer cotonneuse, bien au chaud dans sa petite maison sur rail. Cela doit être une expérience à vivre, à n’en pas douter. Selon des russes rencontrés sur le chemin, mars est le meilleur moment pour visiter la Sibérie en hiver, notamment pour pouvoir profiter du lac Baïkal totalement gelé.

Qu’emporter avec soi ?
Lorsque vous montez à bord du Transsibérien, vous recevez un set de draps pour votre couchette et une petite serviette pour votre toilette. Rien de plus.
Voici une liste non exhaustive de ce que je vous recommanderais d’avoir avec vous avant de monter dans le train :
- Le G’palémo (et/ou Google Traduction) pour discuter avec les russes qui parlent en général très peu l’anglais.
- Une paire de tongs ou de chaussons pour faire comme les vrais russes. Tout le monde change ses souliers !
- Un mug ou un bol pour les amateurs de thé ou de tisane. Il y a un samovar dans tous les wagons qui permet de se servir en eau chaude.
- Un bon bouquin.
- Un jeu de cartes pour inviter de nouvelles rencontres à jouer avec soi.
- Des bouchons d’oreille si vous avez peur des ronflements ou des bruits de vos colocataires.
- Un peu d’argent en liquide car il ne sera plus possible de retirer quoi que ce soit avant que vous n’arriviez à destination.
- À manger et à boire (on en reparle plus bas). Privilégier les plats instantanés déshydratés que l’on pourra préparer avec l’eau chaude du samovar (de l’avoine par exemple). Attention, il n’y a ni micro-onde, ni frigo !
- Une batterie externe pleine (et tous vos appareils chargés), l’accès aux prises étant très limité.
- Une multiprise (et tout le monde sera ravi).

À bord du Transsibérien
Les passagers
L’expérience du Transsibérien ne serait pas la même sans les rencontres que l’on peut y faire ! La promiscuité des cabines fait que l’on noue facilement des liens avec nos colocataires et le temps long fait que le wagon tout entier en vient à sympathiser et à faire connaissance ! C’est extraordinaire et précieux de tous se retrouver là au même moment, chacun avec son histoire et sa raison d’être ici. L’espace de quelques jours, votre wagon se transforme en village dont vous connaissez l’ensemble de vos voisins ! Lorsque vous quittez le train, c’est non sans un pincement au cœur.

Vous avez un peu de tout dans les wagons du Transsibérien ! Des voyageurs au long cours comme nous, des passionnés dont c’est le rêve depuis longtemps, ou bien des russes qui rejoignent leur famille à l’autre bout du pays ou leur datcha à la campagne.
Question sécurité, chaque wagon est sous le giron d’un membre du personnel de bord. Il est en charge de la sécurité, de l’hygiène et de l’harmonie générale du wagon qui lui est attribué. C’est donc à lui qu’il faut se référer pour toute question ou inquiétude.
Le temps
Le temps est long dans le Transsibérien, trèèès long ! Il vous faut en effet vous préparer à rester plusieurs jours dans un tout petit périmètre. Pour vous occuper, rien de tel qu’un bon bouquin, quelques films ou podcasts préenregistrés, un peu de travail, un jeu de cartes, faire connaissance avec ses colocataires et voisins de cabine, faire quelques promenades le long du train pour se dégourdir les jambes et tester les ambiances, et puis, aussi, regarder la Russie se transformer au fur et à mesure que vous avancez en Sibérie…

Vous pouvez aussi profiter des plus longs arrêts pour visiter un peu les villes traversées en restant aux abords de la gare. Cela dépend du train considéré, mais il y a toujours quelques longs arrêts sur le parcours. En effet, pour les plus grandes villes, les arrêts peuvent durer plus d’une heure, mais cela reste très court pour véritablement pouvoir visiter une ville. C’est néanmoins l’occasion de sortir du train-train du Transsibérien !
Travailler à bord
Je vous l’avais déjà expliqué, en tant que nomades digitaux, nous travaillons pendant que nous voyageons. Le Transsibérien a donc été notre bureau pendant plusieurs jours !
Ne comptez pas beaucoup sur un accès à Internet fiable avec votre carte SIM russe ! Vous captez la 4G dans et à l’approche des gares, c’est-à-dire 5% du temps. Si vous avez néanmoins besoin d’un accès à Internet un peu plus costaud, vous pouvez opter pour Solis de Skyroam. C’est un petit boitier qui fournit un réseau WiFi et qui permet de se connecter à Internet dans de nombreux pays. Étonnamment, même s’il utilise lui aussi le réseau 3G/4G, l’accès Internet était beaucoup fiable, rapide et disponible avec le boîtier Solis qu’avec la connexion du téléphone !

En ce qui concerne les prises, elles sont rares ! Selon les trains, il y en a parfois 1 ou 2 dans chaque cabine. Il faut donc s’arranger avec ses colocataires pour que tout le monde puisse en profiter. Pour le reste, il y a quelques prises dans le couloir qui sont, évidemment, prises d’assaut ! Munissez-vous d’une multiprise, et tout le monde sera content !
Si la position devant l’ordinateur est importante pour ne pas abîmer son squelette, le Transsibérien ne propose pas de bureau et ne permet pas vraiment de se placer correctement. Sauf si vous avez une couchette en bas et que vous pouvez vous installer sur la table (en veillant bien toutefois à ne pas la monopoliser), vous êtes bon pour un petit pincement aux cervicales ! Vous pouvez travailler avec l’ordinateur posé sur vos genoux sur un des strapontins du couloir (idéal pour être à côté d’une prise), ou assis dans votre lit.

L’hygiène
Tous les trains n’ont pas le même standing mais pour nous, le constat a toujours été le même : pas de douche dans le Transsibérien ! Certains wagons dans certains trains en proposent paraît-il mais cela reste rare (et certainement plus coûteux). Leur présence est normalement indiquée sur le site lors de la réservation.
Il y a deux pièces d’eau pour chaque wagon, à l’avant et à l’arrière, contenant des toilettes, avec évacuation sur les rails (à l’ancienne !) ou avec réservoir, et un petit lavabo au fonctionnement non-intuitif (je vous laisse découvrir). Le soir, c’est la queue dans le couloir pour faire un brin de toilette, les chaussons aux pieds et la petite serviette sur l’épaule.
Pour profiter des toilettes tout au long du trajet, privilégiez les wagons avec toilettes à réservoir indiqués par un logo “Bio Toilet” sur le site. Autrement, vous vous verrez interdire l’accès aux cabinets à l’approche des gares, jusqu’à 1h avant et après la gare pour les plus grandes villes !
Si l’équipement est donc rudimentaire, les toilettes sont toutefois nettoyées régulièrement par le personnel de bord.

L’eau et la nourriture
Manger
Il n’y a pas vraiment d’information claire à ce sujet, mais sur les deux longs trajets que nous avons faits (Moscou>Iekaterinbourg et Iekaterinbourg>Irkoutsk), nous avons toujours eu un repas offert pour l’ensemble du trajet ! Ce n’est pas grand-chose mais quand on ne s’y attend pas, ça fait plaisir !
Chaque responsable de wagon est en charge de vous demander quelle option vous préférez entre deux au tout début du voyage, c’est à ce moment qu’il faut intervenir pour demander quelque chose de végétarien. Ça ne pose absolument aucun problème ! On vous apportera ensuite votre petit plat chaud avec un petit pain à un moment tout à fait random du voyage, sans vraie logique apparente…
Pour le reste, il y a un restaurant dans le Transsibérien qui est relativement cher et que nous n’avons pas essayé (avec options végétariennes). Il est toutefois possible de s’y installer pour manger sa propre nourriture, à condition de commander au minimum quelque chose au restaurant, comme un café par exemple (photos à l’appui). C’est ce que nous avons fait assez régulièrement pour être plus à l’aise, assis à une vraie table, avec une jolie vue sur la Taïga qui défile.

Le mieux est d’emmener ses repas, en préparant par exemple 2-3 petites choses dans des Tupperware, en prenant un stock de noix et de fruits secs, du pain et des tartinades salées et sucrées, quelques biscuits et des fruits ! On peut aussi penser à de la nourriture instantanée (flocons d’avoine ou autre) qui peut être préparée avec l’eau chaude fournie par le samovar du wagon.
Ne comptez pas sur les arrêts relativement fréquents du train pour vous ravitailler. Les grandes gares ont des petits stands directement sur les quais, mais vous n’y trouverez pas grand-chose à part des paquets de chips, des nouilles chinoises ou des biscuits.
Boire
En Russie, la pollution de l’eau est d’origine chimique et l’eau du robinet est potable dans très peu d’endroits. Pensez à vous munir d’un système de filtration à base de charbon actif (comme la solution Flex de chez Lifestraw par exemple) si vous voulez éviter d’acheter des bouteilles en plastique. Dans notre cas, nous sommes arrivés en Russie sans avoir été sensibilisés au problème en amont et nous avons donc dû, à contre-cœur, revenir aux bouteilles.
Si vous avez un système de filtration, remplissez vos gourdes avant de partir au maximum. Le samovar présent dans chaque wagon permet également d’avoir toujours de l’eau chaude consommable.
Pour les autres, il est possible d’acheter de l’eau dans le train, ou sur les stands installés sur les quais à chaque long arrêt du train.

Les enfants
Il est tout à fait possible de traverser la Russie dans le Transsibérien avec des enfants ! S’ils sont petits, mieux vaut essayer d’être le plus en famille possible. Par exemple, s’il s’agit d’un couple avec un bébé, peut-être préférer une cabine 1ère classe pour être tranquilles et ne pas gêner les autres voyageurs. S’il s’agit de deux parents avec deux enfants, une cabine de 2ème classe est idéale.
Tout l’enjeu sera de réussir à les occuper et à les tenir en place ! C’est l’occasion de jouer en famille et de faire preuve d’inventivité ! Jeux de cartes ou jeux de dés, dessins, lectures, jeux qui n’ont besoin de rien (« J’ai un animal dans ma tête », « Combien d’objets rouges dans le wagon ? »…), mini-jeu d’échec… Bref, soyez inventifs !
J’espère avoir répondu à la majorité de vos questions, j’ai essayé d’être la plus complète possible ! N’hésitez pas si vous avez des questions !
Alors, qui se lance ?
*** Céline ***

C’est une vidéo que vous m’avez beaucoup demandée : quels sont les soins que nous avons emportés avec nous pour partir en tour du monde ?
Alors j’ai vidé notre “trousse de soin” (un tote-bag étanche en réalité), j’ai allumé la caméra et j’ai blablaté (un peu trop, comme d’habitude) pour vous présenter les produits bio et le plus possible zéro-déchet qui nous ont accompagnés jusque-là.
Vous allez voir que je n’ai pas réussi à éviter totalement le plastique, ni à rester totalement minimaliste ! N’hésitez pas à me donner pour vos idées en commentaires pour qu’on s’améliore !
Rejoignez-nous sur Youtube :
Soins bio en voyage
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Article et vidéos mentionnés dans la vidéo
→ Article soleil et crèmes solaires bio : https://www.iznowgood.com/2018/07/creme-solaire-bio/
→ Vidéo “Nouveautés Ethiques et bio” : https://youtu.be/groNfUOwv0c
→ Vlog “Poux” : https://youtu.be/5ehU5C7MZeY
Et vous, vous emmenez quoi en voyage ?
*** Céline ***

Vous le savez peut-être, mon ancienne vie dans la finance (dont je vous parlais ici) se passait essentiellement au bureau. Je connais donc très bien ce défi qui consiste à trouver des fringues ambivalentes qui puissent être portées à la fois au travail et en dehors, à la fois pour une virée en ville un samedi après-midi et pour rencontrer des clients le lundi matin. La question est donc la suivante : peut-on porter des vêtements issus de la mode éthique au travail ?
Il y a presque 2 ans jour pour jour, je vous proposais 10 looks éthiques pour le bureau. Dans le même esprit, je vous ai composé aujourd’hui 4 looks à la fois éthiques et écoresponsables pour parader chez vos clients sans scrupules ! C’est typiquement le genre de choses que je portais dans mon ancienne vie, et je me rends que ça correspond à ce que je porte encore aujourd’hui (bon, pas en tour du monde, je vous l’accorde…).
Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas proposé de look éthique sur le blog, et je sais que vous êtes toujours à la recherche d’idées. Alors je me suis fait ce petit plaisir, et j’espère que ça vous plaira !
Mode éthique au travail : Look 1
L’automne est arrivé, c’est le moment de ressortir les collants de leur boîte ! Si j’étais vous, j’en profiterais même pour essayer les collants les plus éthiques et écoresponsables du marché, fabriqués en Italie entièrement à partir de matériaux recyclés (nylon et élasthanne) ou de coton bio par la marque Swedish Stockings ! Des collants plus ou moins opaques d’excellente qualité et qui durent, de très jolis modèles à stries ou à pois, et même des modèles à paillettes ! Bon et puis, on en parle de la beauté de ce sac Alixane ?

- Chemise Maison ALFA, viscose upcyclée (vouée à être jetée, récupérée puis revalorisée), fabrication à Lyon
- Jupe L’Atelier de Camille, 77% polyester – 17% rayonne – 6% spandex (j’avoue, j’aurais pu choisir une jupe avec une meilleure compo… Comme celle-ci de chez People Tree en coton bio et labellisée Fair Wear Foundation par exemple !), fabriquée à Paris
- Sac à main Alixane, vegan en simili-daim (microfibres recyclées), fabriqué en Roumanie
- Collants Swedish Stockings, nylon et élasthanne recyclés, fabriqués en Italie
- Escarpins NAE, vegan (microfibre), fabriqués au Portugal
Mode éthique au travail : Look 2
Dans mon ancienne vie toujours, j’adorais ce genre de tenue avec un pantalon ajusté taille haute et un haut court évasé. Ça permet de créer un effet élancé et je trouve que ça donne une certaine allure ! On peut compléter le look avec un headband de couleur quand on peut/veut oser ou à réserver pour les fameuses balades en ville du samedi après-midi.

- Blouse Black Verveine, 100% coton bio, fabriquée en France
- Sac à main By Ninette, vegan (Piñatex, cuir d’ananas), fabriqué en France
- Pantalon Les Récupérables, chutes de tissu upcyclé, fabriqué en France
- Headband Laure Derrey, chutes de tissu, fabriqué à Paris
- Mocassins Minuit sur Terre, vegan (polyuréthane), fabriqués au Portugal
Mode éthique au travail : Look 3
J’adore ce look ! Il combine deux pièces maîtresses, deux véritables trouvailles de cette saison ! À commencer par ce blouson en faux suede absolument sublime. De toute façon, les blousons vegan de Dauntless sont toujours canons ! Et puis cette jupe en Tencel de Balzac Paris, une petite merveille… Et ces bottines By Blanch !

- Pull Armedangels, 100% coton bio, fabriqué en Turquie
- Veste en faux suede Dauntless, vegan, fabriquée en Colombie de façon éthique et engagée
- Jupe Balzac Paris, 100% Tencel, fabriquée au Portugal
- Bottines By Blanch en simili daim, vegan (microfibre), fabriquées au Portugal
- Sac à main Alexandra K, vegan (polyuréthane), fabriqué en Pologne
Mode éthique au travail : Look 4
Ce look -là, à la fois confortable, féminin et élégant, est un incontournable pour moi ! Ce pantalon taille haute en Tencel est à mon avis une merveille de confort et c’est non négligeable quand on passe la journée au bureau dans un environnement stressant. Je ne sais pas vous, mais moi le matin je cherchais toujours une sorte de réconfort en choisissant des pièces comme celle-là ! Avec une chemise en Tencel rentrée, des escarpins pour la touche working girl, et une touche de couleur pour le style, j’avais mon uniforme !

- Headband Laure Derrey, chutes de tissu, fabriqué à Paris
- Pantalon Armedangels, 100% Tencel, fabriqué au Portugal
- Blouse Two Thirds, 100% Tencel, fabriqué en Europe
- Escarpins Blanlac, vegan (mcrofibre), fabriqués en Italie
- Sac à main Angela Roi, vegan (polyuréthane), fabriqué en Corée
* Certains liens de cet article sont affiliés, c’est à dire que les marques me reversent une petite commission pour me remercier d’avoir joué les entremetteuses !
*** Céline ***